Vous l'attendiez ! Le guide sur comment jouer un vampire est arrivé.
Ou presque.
Personne ne peut avoir la prétention de savoir comment parfaitement jouer un archétype. Pourtant, lorsque la question de jouer un vampire surgit, chacun possède son idée bien précise. Parfois cela tape dans le juste, ou bien complètement à côté. La faute n'est pas à remettre entre les mains d'individus en particulier, mais à la très grande taille du sujet des vampires : The Elder Scrolls n'est pas le seul univers dans lequel ils apparaissent, et à raison, les vampires étant directement tirés du folklore réel de notre monde bien à nous.
La question n'est pas tant de savoir comment vous le voyez en particulier, mais de savoir ce qu'est un vampire sur Nirn, plus en particulier sur Tamriel, afin de pouvoir le jouer avec le plus de cohérence possible. La plupart d'entre vous a déjà joué à un JdR traditionnel, et à chaque fois, je suis certain que votre maître de jeu vous a rappelé comment jouer un personnage de telle origine ou qui a telle vocation. Bref, voici un guide sans prétention autre que celle de voir enfin l'harmonie régner sur ce vaste sujet.
Sous un aspect pertinent et qui se voudra objectif, seront présentés des faits afin d'étayer une thèse selon laquelle les vampires doivent être joué avec la plus grande attention quant à leurs relations avec des personnages non vampires.
A cet effet sera régulièrement citée la Grande Bibliothèque de Tamriel, qui contient toutes les références nécessaires à la compréhension de ce qui suivra. Je vous prie également de noter qu'un article sur le vampirisme, les vampires, leurs clans, leurs faiblesses et forces, est en préparation sur la GBT, et je vous invite à rester attentif aux développements futurs de ce puits de savoir qu'est ce site.
Et en guise d'introduction, je voudrais vous rappeler ces quelques mots de Sload (Tamriel Rebuilt Team) en 2005, alors qu'il énonçait les trois principes du lore :
Second Principle of Lore (Principle of Interpretation) - Lore is nothing but interpretation.
First sub-Principle of the Second Principle of Lore - Lore is 90% the reader's interpretation.
Second sub-Principle of the Second Principle of Lore - The remainder is the interpretation of the author.
Penchons nous d'abord sur la très discutée origine et affiliation du vampirisme.
Voici, entièrement, et actuellement, ce que dit la Grande Bibliothèque de Tamriel à propos de l'origine des vampires :
Quelle que soit la version choisie, Molag Bal est à l'origine de ce mal, et il est fort à parier que de la même manière qu'il est celui qui incite à la création des morts-vivants, il est le père des vampires, et/ou de la/des maladie(s) qui transmet(tent) ce qui est pour la totalité de Tamriel un malédiction.
Ne serait-ce qu'à partir de ce constat, on peut aisément deviner ce que pense le tout venant du vampirisme et des vampires : Molag Bal n'est vu dans aucune société comme quelqu'un de bienfaisant, et même les nécromanciens ont peur de lui. Une engeance de Molag Bal, que ce soit vrai ou pas, cela effraie tout autant que Molag Bal lui-même.
Mais poursuivons s'il vous plait.
Voici en détail les diverses légendes à propos de l'origine des vampires :
Mais il est un autre prince daedroth qui serait responsable du vampirisme. Pas de tous les types de vampirismes, mais au moins l'un d'eux. Hircine est surtout connu pour ses machins-garous divers et variés, mais il aurait pu accomplir un pacte avec Molag Bal afin de créer une nouvelle souche de la maladie, la souche Sanguivoria Noxiphilique, cella que l'on contracte dans TES:O. Les vampires atteints par cette souche semblent ne pas craindre le soleil, et sont renforcés pendant la nuit. Toutefois, le lien avec Hircine n'est pas établi de manière prouvée, pas plus que le lien de Molag Bal avec les vampires. Ce n'est cependant pas la seule allusion que l'on peut faire à Hircine quand on parle du vampirisme. Les sorcières du convent de Glenmoril sont connues pour être détentrice d'un moyen de guérir du vampirisme (TES IV). Or ce sont des adoratrices d'Hircine, que l'on fréquente habituellement pour se guérire de la lycanthropie. Est-ce là une preuve qu'Hiricine est lié d'une manière ou d'une autre au vampirisme? Impossible d'y répondre, et la question est même débattue entre personnages de fictions dans le lore.
Il est à noter que des adorateurs de Clavicus Vile dans TES V tentent d'obtenir du daedroth la guérison du vampirisme. Plutôt qu'un lien concret entre Vile et le vampirisme, y voir le désespoir de ses adorateurs cherchant auprès du prince des souhaits un moyen de se guérir.
Question de l'influence de Molag Bal sur les vampires; en dehors du fait qu'il est à l'origine des sangs-purs, on se demande souvent, et souvent on en débat aussi, si il a une influence quelconque sur les vampires après cette transformation. Peu de traces de ce lien existent. Les quêtes des clans de vampires dans TES III ne font jamais allusions à Molag Bal, qui n'apparait que lorsque l'on veut se guérir (et encore, il ne sait pas le faire, il doit demander à Vaernima).
Dans TES IV, je n'ai pas personnellement le souvenir que Molag Bal soit impliqué dans une quelconque histoire de vampire que ce soit.
C'est encore dans TES V que Molag Bal fait le plus parler de lui, puisque l'on peut y apprendre que Molag Bal transforme les jeunes filles en vampires en assumant son titre de Roi du Viol. Mais cela n'établit pas de lien à posteriori entre le daedroth et les vampires.
Mais est-ce vraiment nécessaire que ces liens daedriques soient vérifiés et prouvés pour que dans l'esprit des habitants de Tamriel les vampires soient mieux perçus? Ce n'est pas certain. En effet, les vampires restent des monstres. Non seulement aux yeux de tous, mais aussi dans les faits !
Que fait donc un vampire pour mériter ce titre de monstre de la part de la population du Tamriel?
Pour commencer, ce sont des êtres violents qui attaquent à vue tout intrus dans leurs grottes et repaires. Arrachages de bras, saignements, tortures, séquestrations... les sévices moraux et physiques qu'ils font subir à leurs victimes n'ont pas de limite (tiens, ça ne vous rappelle pas un certains Roi du Viol?). Et il ne faut pas être un expert pour constater cela.
Les vampires, à l'instar de Molag Bal, violent des tabous. Je pourrais vous expliquer en quoi ce n'est pas normal de violer des tabous, mais je laisse C. Rivière dans Socio-anthropologie Des Religions (2è édition, bon bouquin si vous voulez vous mettre à l'anthropologie du religieux) vous en parler. Quoi qu'il en soit, dans une société, un être qui viole un tabou devient une personne hors cadre, à bannir ou à punir. Dans notre cas, il n'est pas étonnant que la réaction des autorités, bien que différente selon les pays, soit forte et aussi violente.
Alors bien entendu, nous allons forcément entendre parler des ces gentils vampires qui arpentent Tamriel joyeusement dans TES:O. En les voyant, les gardes ne réagissent pas. On en voit parfois travailler au sein de la guilde des guerriers (qui pourchasse les vampires, allez comprendre!), ou dans la guilde des mages, ou tout simplement, allié au roi Émeric de Wayrest (!). Lorsque nous parlons à ces vampires, partout sur Tamriel, de Fendretour à Estemarche, le même discours : "Nous sommes de gentils vampires, non, non, rien à voir avec Molag Bal, je vous l'assure brave voyageur. Vous dormirez bien ici?". Cela ne colle pas.
Cela ne colle pas non pas parce que cela n'est pas vrai, il est admis qu'un vampires puisse être gentil, mais parce que tout ce qui nous est offert comme possibilité de réponse, c'est un "Oh mais heu ah bon vous êtes gentil? Bon ok, c'est cool". Cela ne s'appelle pas une preuve que les vampires sont tolérés dans la société, cela s'appelle une preuve que c'est mal fait au niveau scénaristique. On nous force la main. Nos amis de Zenimax ont tôt fait d'oublier qu'en temps de crise, on se focalise sur tout ce qui rappelle l'ennemi (Bethesda est une ville située non loin de Washington DC, et on s'y souvient sans aucun doute du Maccarthysme). Et l'ennemi, c'est Molag Bal en 2E 582-3. Pourquoi alors la population aurait un soudain élan de sympathie envers des vampires repentants alors qu'elle devrait au contraire les chasser à cause du lien symbolique qu'ils ont avec l'ennemi public numéro 1 du moment? Tout cela n'est pas logique.
Zenimax a voulu offrir aux joueurs la possibilité de devenir vampire dans un jeu multijoueur et c'est louable. Mais ils ont vite été confrontés au fait qu'ils ne pouvaient pas créer un méta-jeu pour les vampires, et donc les ont fondu dans la masse afin de les assimiler. Je pense que chacun ici est plus haut que ces basses combines de développement flemmard. Car c'est bien le problème : les joueurs, voyant ces apparitions de vampires dans TES:O sont conduits à penser qu'un vampire est tout à fait admis à peu près partout sur Tamriel, et que la population, même si elle les craint un peu, ne s'en soucie guère. Or ce n'est pas comme cela que ça se passe.
Dès lors, comment le jouer?
Pas de secret : vampires, vivez heureux, vivez cachés. Les vampires vivent en clans de tailles variables. Certains clans n'occupent qu'une grotte, et se nourrissent sur les pauvres gens qui passent par là, d'autres sont de véritables seigneuries, avec place forte, terres et serviteurs. Certains vampires restent cependant solitaires, notamment lorsqu'ils tentent malgré tout de s'intégrer à la société, par profit (accès facile à la source de nourriture) ou par refus ("Non, je suis une personne normale"). Dans les deux cas, ils doivent cacher leur nature, car, comme nous l'avons déjà souligné, aux yeux de la population du continent, ce sont des cibles à abattre. Certaines exceptions viendront confirmer la règle., je pense par exemple à Janus Hassildor, comte de Skingrad durant la troisième ère, vivant caché au fin fond de son chateau sans jamais voir personne, ou à Vicente Valtieri qui est un assassin de la Confrérie Noire (et donc de toute manière il se planque aussi). Je n'ai jamais vu, avant TES:O de vampires comme le comte Vérandis de Corbeguet qui est allié à Émeric, qui est parfaitement au courant de son affliction, ou encore ce domaine de vampires travailleurs sociaux qui font de l'aide à la personne dans Estemarche. Mais pourquoi pas? Qu'aurions-nous à reprocher à de tels cas de gentillesses dans un Elder Scrolls? Les joueurs pourraient perdre de vue la réalité du vampirisme dans les Elder Scrolls. Cela conduit à des backgrounds dissonants, à des rencontres JdR absurdes, ou à des disputes (plus couramment). Pour résumer, TES:O délivre une mauvaise image du vampirisme en le vulgarisant, en le rendant accessible, alors que cela reste assez rare habituellement.
Voici, sous forme d'un rapide questionnaire booléen, de quoi peut-être vous aiguiller.
Vous êtes un vampire.
Avez-vous un clan?
-Oui.
--Vous suivez donc la doctrine de ce clan. Votre clan possède-t-il un domaine bien
--défini?
---Oui.
----Vous disposez de cheptels de "serviteurs" et vous nourrissez plus ou moins sur eux
----en fonction de vos réactions face aux ordres du patriarche.
---Non.
----Vous vivez probablement dans une grotte avec vos potes vampires et organisez des
----raids pour capturer des paysans et les dévorer.
-Non.
--Vous cachez-vous chez vous?
---Oui.
----Vous vous nourrissez de vos voisins, et allez vite être découvert, traqué, et tué.
---Non.
----Vous vivez en ermite dans une grotte ou une mine abandonnée, capturez des
----voyageurs grâce à vos talents nouveaux, et terrorisez la population qui évite
----désormais les environs, vous contraignant peut-être à une vie nomade.
Bien sûr, ce petit questionnaire n'a pas vocation à être empirique, et d'autres questions pourraient y être ajoutées.
Dans un Elder Scrolls classique, les vampires ne sont toutefois pas totalement rejetés. La preuve en est que certains tentent même de les guérir. On connait notamment les sorcières de Glenmoril, qui savent un remède, ou certains sorciers indépendants qui vont tenter des les soigner (avec toujours plus ou moins d'efficacité). Certaines factions sont également plus tolérantes : la guilde des mages, sans leur rendre service, accepte parfois le dialogue, et la Grande maison Telvanni de Morrowind, de par son inconventionnalité presque insolente, va parfois jusqu'à les accueillir. Mais ce sont des cas rares, et en aucun cas soutenus par une population apeurée.
De ce fait, il est possible que votre guilde (par exemple) tolère, pour une raison qui lui est propre, les vampires. Mais il vous faut garder à l'esprit qu'en dehors d'eux, il est peu probable que qui que ce soit veuille être votre ami.
"Un vampire, est-ce que ça se voit que j'en suis un?"
La grande question des fans de la capuche et du masque devant la bouche. La réponse est évidente. Comment, lorsque vous jouez à un Elder Srcolls, reconnaissez vous un vampire? Vous le voyez, tout simplement. Dans TES II, ils ont un look assez particulier, ce sont surtout leurs fringues qui les différencient des autres, et heureusement, car Daggerfall est une bouillie de pixels ! Dans TES III, les vampires ont des traits assez particuliers : les visages sont creusés, leurs yeux sont vides, et ils vous sautent dessus à la première occasion. Dans TES IV, même chose, si ce 'est que leur look "vielle momie pas fraîche" est un peu plus travaillé. Dans TES V, les vampires ont un teint particulier, des traits qui se creusent en fonction de leur faim, et des yeux oranges fluo. Et dans TES:O, les vampires subissent une dépigmentation de la peau, on peu voir leurs artères à des dizaines de mètres à travers, et ils ont des yeux oranges fluo aussi.
D'aucun diront que que ce sont-là des perches de gameplay tendues pour une meilleure prise en main, afin que le joueur sache à quoi il a affaire. Pourquoi et comment font les PnJ pour reconnaître les vampires alors? L'argument de la facilité d'identification par le joueur tombe à l'eau dès l'instant ou plus aucun marchand de veut parler à un vampire, que tout le monde le fuit, etc...
Vous êtes un vampire, cela se voit. Sauf peut-être, à la limite, si vous êtes bien nourris, ce qui implique que la population locale est inquiète et organise une traque, qui va vous contraindre à ruser pour ne pas finir la tête au bout d'une pique.
A noter que les mages (du moins quand ce ne sont pas des ploucs) pourront lancer moult sorts de détections pour avoir les informations qu'ils veulent sans même que vous ayez passé la porte de chez eux.
"Je suis un vampire, je mange quoi?"
De l'humanoïde version âme noire. C'est à dire l'une des dix races jouables des TES.
"Je crains le soleil?"
En règle générale, on pourrait dire oui.
Sortir avec un capuche sur la tête ne vous protégera pas la plupart du temps. Il se peut en effet que ce ne soit pas la lumière en elle-même qui crame du vampire, mais les radiations du soleil (on peut mettre une capuche à un vampire dans TES IV, le mettre au soleil, et le regarder griller en 7.2s, chrono en main). Seule la souche Sanguivoria Noxiphilique immunise contre les effets du soleil (celle couramment contractée dans TES:O (comme par hasard)), mais vous n'êtes absolument pas obligés de jouer un vampire ayant contracté cette maladie là particulièrement, et vouloir jouer quelque chose de plus classique (non, je n'essaye pas de vous influencer discrètement, ce n'est pas vrai, votrte esprit vous joue des tours).
La vulnérabilité à l'argent s'est souvent traduite dans les TES par une vulnérabilité égale à tout autre matériau "supérieur", asçavoir mithril, ébonite, etc... Cette vulnérabilité à "mieux que l'argent" n'a été mise en place qu'afin que les armes de haut niveau soient efficaces contre les fantômes et autres morts-vivants. TES V rétablit la donne en annulant l'invulnérabilité à "moins que l'argent" et fait en sorte que seul l'argent profite d'un bonus de dégât.
On peut donc dire qu'un vampire craint les rayonnement de l'astre du jour et l'argent.
En échange, vous profitez de petits bonus : vous ne pouvez pas tomber malade, vous pouvez contaminer autrui, et surtout, le temps n'a plus d'autre effet sur vous que de vous affamer (et il vous faut manger du bonhomme, pas des pommes, c'est une malédiction daedrique, pas un rhume !).
"Je peux guérir?"
Bien sûr. Allez voir Molag Bal, cela reste le plus simple. Ou les sorcières de Glenmoril. En fait il existe même des recettes de grand-mère pour guérir du vampirisme. Mais ce n'est pas sûr que toutes fonctionnent. Un vampire peut tout expérimenter s'il veut, il ne peut pas tomber malade.
Parfois des ermites d'origines diverses et variées apparaissent et préntendent pouvoir guérir le vampirisme; sorciers mystérieux, prêtres solitaires, envoyés de Méridia, Arkay, Stendarr. Cela fonctionne dans une partie des cas, dans l'autre, il s'agit probablement de charlatanisme. Ce qu'il faut garder à l'esprit, c'est que ces gens peuvent être tout aussi dangereux pour la société que les vampires eux-mêmes. En effet, plus ces guérisseurs sont courants, plus risque il y a que des gens en pleine forme se laissent tenter par le vampirisme, certains de pouvoir être guéris par la suite. Tant que les guérisons se cantonnent à un convent de sorcières comme celui de Glenmoril, cela semble aller aux autorités, car personne ne les approche. Mais on a des cas dans lesquels les secrets de guérison sont volontairement cachés : durant la troisième ère, le Temple de Morrowind emprisonne une personne détenant ce savoir, afin que l'expérience de la maladie ne tente pas des foules avides de sensations fortes.
"Je peux avoir une famille?"
Vous aviez une famille avant de devenir un vampire? C'est toujours votre famille, hein. La question se pose souvent pour pouvoir répondre à une autre : "puis-je avoir une descendance?". C'est assez délicat. La plupart des vampires se disent stériles. Ils agrandissent leur "famille" (ie. clan) en contaminant des gens, volontaires ou pas. Cependant, il existe un cas (et un seul) dans lequel on a pu rencontrer un fils de vampire (et d'une mortelle). Il s'agit du célèbre Prince Gris, Champion de l'Arène de la Cité Impériale à la fin de la troisième ère : Agronak gro-Malog. Il n'est pas un vampire, il est bien mortel, mais son père en était un au moment de sa conception. C'est une énigme, car aucun autre cas de descendant de vampire n'a été recensé. Attention tout de même, révéler son origine au Prince Gris réveillaient en lui des tendances suicidaires, car c'est trop la honte...
Voilà, j'espère que ce "petit" pavé vous aura permis de mieux cerner comment jouer un vampire. Il devenait nécessaire d'écrire quelque chose de ce genre, non pas pour contraindre à une uniformité des backgrounds de vampires, mais afin que tout le monde puisse se rendre compte de la perception des vampires que l'on se doit d'avoir dans un Elder Scolls. Sachant tout cela, faites attention lorsque vous abordez les gens dans les rues de Taillemont, il se pourrait qu'une épée dans votre abdomen ne reçoive comme réaction des gardes que des applaudissements.
Si des questions ou des approfondissements sont nécessaires, je serais ravis de vous aider; posez votre question ici-même. Si vous avez quelque chose à redire, vérifiez d'abord que vous avez passé plus de trois mille heures sur chacun des Elder Scrolls à vous imprégner de l'ambiance (Cela fait 1.7 an de votre vie), et à moins que vous ne soyez shadow she-wolf, cela finira assurément en hors-sujet
Ou presque.
Personne ne peut avoir la prétention de savoir comment parfaitement jouer un archétype. Pourtant, lorsque la question de jouer un vampire surgit, chacun possède son idée bien précise. Parfois cela tape dans le juste, ou bien complètement à côté. La faute n'est pas à remettre entre les mains d'individus en particulier, mais à la très grande taille du sujet des vampires : The Elder Scrolls n'est pas le seul univers dans lequel ils apparaissent, et à raison, les vampires étant directement tirés du folklore réel de notre monde bien à nous.
La question n'est pas tant de savoir comment vous le voyez en particulier, mais de savoir ce qu'est un vampire sur Nirn, plus en particulier sur Tamriel, afin de pouvoir le jouer avec le plus de cohérence possible. La plupart d'entre vous a déjà joué à un JdR traditionnel, et à chaque fois, je suis certain que votre maître de jeu vous a rappelé comment jouer un personnage de telle origine ou qui a telle vocation. Bref, voici un guide sans prétention autre que celle de voir enfin l'harmonie régner sur ce vaste sujet.
Sous un aspect pertinent et qui se voudra objectif, seront présentés des faits afin d'étayer une thèse selon laquelle les vampires doivent être joué avec la plus grande attention quant à leurs relations avec des personnages non vampires.
A cet effet sera régulièrement citée la Grande Bibliothèque de Tamriel, qui contient toutes les références nécessaires à la compréhension de ce qui suivra. Je vous prie également de noter qu'un article sur le vampirisme, les vampires, leurs clans, leurs faiblesses et forces, est en préparation sur la GBT, et je vous invite à rester attentif aux développements futurs de ce puits de savoir qu'est ce site.
Et en guise d'introduction, je voudrais vous rappeler ces quelques mots de Sload (Tamriel Rebuilt Team) en 2005, alors qu'il énonçait les trois principes du lore :
Second Principle of Lore (Principle of Interpretation) - Lore is nothing but interpretation.
First sub-Principle of the Second Principle of Lore - Lore is 90% the reader's interpretation.
Second sub-Principle of the Second Principle of Lore - The remainder is the interpretation of the author.
Penchons nous d'abord sur la très discutée origine et affiliation du vampirisme.
Voici, entièrement, et actuellement, ce que dit la Grande Bibliothèque de Tamriel à propos de l'origine des vampires :
La GBT a écrit:Une ancienne tradition de la doctrine du Temple dunmer veut qu'en plus de ses autres crimes, Molag Bal, le Père des Monstres, aurait donné naissance au tout premier vampire à partir de la dépouille d'un ennemi vaincu. Il existe plusieurs versions de cette histoire, dans lesquelles l'adversaire malheureux est identifié comme étant un prince daedra, un saint du Temple ou une puissante créature bestiale.
Une autre version dit que les vampires furent engendrés par la matrone du sang, Lamae Bal, elle même fruit de Molag Bal.
Selon une légende de Bordeciel, un rituel "dégradant" permettrait à des femmes de devenir des "filles de Port-du-froid", des vampires très puissants.
Quelle que soit la version choisie, Molag Bal est à l'origine de ce mal, et il est fort à parier que de la même manière qu'il est celui qui incite à la création des morts-vivants, il est le père des vampires, et/ou de la/des maladie(s) qui transmet(tent) ce qui est pour la totalité de Tamriel un malédiction.
Ne serait-ce qu'à partir de ce constat, on peut aisément deviner ce que pense le tout venant du vampirisme et des vampires : Molag Bal n'est vu dans aucune société comme quelqu'un de bienfaisant, et même les nécromanciens ont peur de lui. Une engeance de Molag Bal, que ce soit vrai ou pas, cela effraie tout autant que Molag Bal lui-même.
Mais poursuivons s'il vous plait.
Voici en détail les diverses légendes à propos de l'origine des vampires :
La GBT a écrit:Légende de Lamae Bal
Selon la légende de Lamae Bal, pour se jouer d'Arkay Molag Bal viola une nédique. Cette dernière se transforma alors en vampire, la toute première.
Dans sa haine de ce qu'avait fait le prince à son encontre, elle attaqua un clan tout entier, massacrant les femmes, dévorant les enfants et violant les hommes. Ce massacre engendra les premiers vampires et morts-vivants.
La GBT a écrit:Légende du Tribunal
Une autre version existe, selon une ancienne tradition de la doctrine du Temple, Molag Bal aurait donné naissance au tout premier vampire à partir de la dépouille d'un ennemi vaincu. Il existe plusieurs variantes de cette histoire, dans lesquelles l'adversaire malheureux est identifié comme étant un prince daedrique, un saint du Temple ou une puissante créature bestiale.
Ce mythe des origines du vampirisme est spécifique à Morrowind et ne se retrouve nulle part ailleurs dans les textes de l'empire.
Il est indéniable que Molag Bal a une responsabilité certaine dans la création des vampires. Et c'est un avis personnel et professionnel que je vous délivre : un mythe est tiré de faits réels. Déformés, amplifiés, mais réels tout de même, transmis de génération en génération.La GBT a écrit:Légende du Clan Volkihar
Harkon avec sa femme Valerica et sa fille Sérana, formaient une puissante famille en Bordeciel. Par peur de la mort, il poussa sa famille à devenir des adeptes de Molag Bal afin de devenir des vampires. Il est dit que Harkon sacrifia un millier d'âmes au Prince Daedra au cours d'une cérémonie "dégradante" qui les transforma tous trois en seigneurs vampires au sang pur.
Mais il est un autre prince daedroth qui serait responsable du vampirisme. Pas de tous les types de vampirismes, mais au moins l'un d'eux. Hircine est surtout connu pour ses machins-garous divers et variés, mais il aurait pu accomplir un pacte avec Molag Bal afin de créer une nouvelle souche de la maladie, la souche Sanguivoria Noxiphilique, cella que l'on contracte dans TES:O. Les vampires atteints par cette souche semblent ne pas craindre le soleil, et sont renforcés pendant la nuit. Toutefois, le lien avec Hircine n'est pas établi de manière prouvée, pas plus que le lien de Molag Bal avec les vampires. Ce n'est cependant pas la seule allusion que l'on peut faire à Hircine quand on parle du vampirisme. Les sorcières du convent de Glenmoril sont connues pour être détentrice d'un moyen de guérir du vampirisme (TES IV). Or ce sont des adoratrices d'Hircine, que l'on fréquente habituellement pour se guérire de la lycanthropie. Est-ce là une preuve qu'Hiricine est lié d'une manière ou d'une autre au vampirisme? Impossible d'y répondre, et la question est même débattue entre personnages de fictions dans le lore.
Il est à noter que des adorateurs de Clavicus Vile dans TES V tentent d'obtenir du daedroth la guérison du vampirisme. Plutôt qu'un lien concret entre Vile et le vampirisme, y voir le désespoir de ses adorateurs cherchant auprès du prince des souhaits un moyen de se guérir.
Question de l'influence de Molag Bal sur les vampires; en dehors du fait qu'il est à l'origine des sangs-purs, on se demande souvent, et souvent on en débat aussi, si il a une influence quelconque sur les vampires après cette transformation. Peu de traces de ce lien existent. Les quêtes des clans de vampires dans TES III ne font jamais allusions à Molag Bal, qui n'apparait que lorsque l'on veut se guérir (et encore, il ne sait pas le faire, il doit demander à Vaernima).
Dans TES IV, je n'ai pas personnellement le souvenir que Molag Bal soit impliqué dans une quelconque histoire de vampire que ce soit.
C'est encore dans TES V que Molag Bal fait le plus parler de lui, puisque l'on peut y apprendre que Molag Bal transforme les jeunes filles en vampires en assumant son titre de Roi du Viol. Mais cela n'établit pas de lien à posteriori entre le daedroth et les vampires.
Mais est-ce vraiment nécessaire que ces liens daedriques soient vérifiés et prouvés pour que dans l'esprit des habitants de Tamriel les vampires soient mieux perçus? Ce n'est pas certain. En effet, les vampires restent des monstres. Non seulement aux yeux de tous, mais aussi dans les faits !
Que fait donc un vampire pour mériter ce titre de monstre de la part de la population du Tamriel?
Pour commencer, ce sont des êtres violents qui attaquent à vue tout intrus dans leurs grottes et repaires. Arrachages de bras, saignements, tortures, séquestrations... les sévices moraux et physiques qu'ils font subir à leurs victimes n'ont pas de limite (tiens, ça ne vous rappelle pas un certains Roi du Viol?). Et il ne faut pas être un expert pour constater cela.
Les vampires, à l'instar de Molag Bal, violent des tabous. Je pourrais vous expliquer en quoi ce n'est pas normal de violer des tabous, mais je laisse C. Rivière dans Socio-anthropologie Des Religions (2è édition, bon bouquin si vous voulez vous mettre à l'anthropologie du religieux) vous en parler. Quoi qu'il en soit, dans une société, un être qui viole un tabou devient une personne hors cadre, à bannir ou à punir. Dans notre cas, il n'est pas étonnant que la réaction des autorités, bien que différente selon les pays, soit forte et aussi violente.
Alors bien entendu, nous allons forcément entendre parler des ces gentils vampires qui arpentent Tamriel joyeusement dans TES:O. En les voyant, les gardes ne réagissent pas. On en voit parfois travailler au sein de la guilde des guerriers (qui pourchasse les vampires, allez comprendre!), ou dans la guilde des mages, ou tout simplement, allié au roi Émeric de Wayrest (!). Lorsque nous parlons à ces vampires, partout sur Tamriel, de Fendretour à Estemarche, le même discours : "Nous sommes de gentils vampires, non, non, rien à voir avec Molag Bal, je vous l'assure brave voyageur. Vous dormirez bien ici?". Cela ne colle pas.
Cela ne colle pas non pas parce que cela n'est pas vrai, il est admis qu'un vampires puisse être gentil, mais parce que tout ce qui nous est offert comme possibilité de réponse, c'est un "Oh mais heu ah bon vous êtes gentil? Bon ok, c'est cool". Cela ne s'appelle pas une preuve que les vampires sont tolérés dans la société, cela s'appelle une preuve que c'est mal fait au niveau scénaristique. On nous force la main. Nos amis de Zenimax ont tôt fait d'oublier qu'en temps de crise, on se focalise sur tout ce qui rappelle l'ennemi (Bethesda est une ville située non loin de Washington DC, et on s'y souvient sans aucun doute du Maccarthysme). Et l'ennemi, c'est Molag Bal en 2E 582-3. Pourquoi alors la population aurait un soudain élan de sympathie envers des vampires repentants alors qu'elle devrait au contraire les chasser à cause du lien symbolique qu'ils ont avec l'ennemi public numéro 1 du moment? Tout cela n'est pas logique.
Zenimax a voulu offrir aux joueurs la possibilité de devenir vampire dans un jeu multijoueur et c'est louable. Mais ils ont vite été confrontés au fait qu'ils ne pouvaient pas créer un méta-jeu pour les vampires, et donc les ont fondu dans la masse afin de les assimiler. Je pense que chacun ici est plus haut que ces basses combines de développement flemmard. Car c'est bien le problème : les joueurs, voyant ces apparitions de vampires dans TES:O sont conduits à penser qu'un vampire est tout à fait admis à peu près partout sur Tamriel, et que la population, même si elle les craint un peu, ne s'en soucie guère. Or ce n'est pas comme cela que ça se passe.
Dès lors, comment le jouer?
Pas de secret : vampires, vivez heureux, vivez cachés. Les vampires vivent en clans de tailles variables. Certains clans n'occupent qu'une grotte, et se nourrissent sur les pauvres gens qui passent par là, d'autres sont de véritables seigneuries, avec place forte, terres et serviteurs. Certains vampires restent cependant solitaires, notamment lorsqu'ils tentent malgré tout de s'intégrer à la société, par profit (accès facile à la source de nourriture) ou par refus ("Non, je suis une personne normale"). Dans les deux cas, ils doivent cacher leur nature, car, comme nous l'avons déjà souligné, aux yeux de la population du continent, ce sont des cibles à abattre. Certaines exceptions viendront confirmer la règle., je pense par exemple à Janus Hassildor, comte de Skingrad durant la troisième ère, vivant caché au fin fond de son chateau sans jamais voir personne, ou à Vicente Valtieri qui est un assassin de la Confrérie Noire (et donc de toute manière il se planque aussi). Je n'ai jamais vu, avant TES:O de vampires comme le comte Vérandis de Corbeguet qui est allié à Émeric, qui est parfaitement au courant de son affliction, ou encore ce domaine de vampires travailleurs sociaux qui font de l'aide à la personne dans Estemarche. Mais pourquoi pas? Qu'aurions-nous à reprocher à de tels cas de gentillesses dans un Elder Scrolls? Les joueurs pourraient perdre de vue la réalité du vampirisme dans les Elder Scrolls. Cela conduit à des backgrounds dissonants, à des rencontres JdR absurdes, ou à des disputes (plus couramment). Pour résumer, TES:O délivre une mauvaise image du vampirisme en le vulgarisant, en le rendant accessible, alors que cela reste assez rare habituellement.
Voici, sous forme d'un rapide questionnaire booléen, de quoi peut-être vous aiguiller.
Vous êtes un vampire.
Avez-vous un clan?
-Oui.
--Vous suivez donc la doctrine de ce clan. Votre clan possède-t-il un domaine bien
--défini?
---Oui.
----Vous disposez de cheptels de "serviteurs" et vous nourrissez plus ou moins sur eux
----en fonction de vos réactions face aux ordres du patriarche.
---Non.
----Vous vivez probablement dans une grotte avec vos potes vampires et organisez des
----raids pour capturer des paysans et les dévorer.
-Non.
--Vous cachez-vous chez vous?
---Oui.
----Vous vous nourrissez de vos voisins, et allez vite être découvert, traqué, et tué.
---Non.
----Vous vivez en ermite dans une grotte ou une mine abandonnée, capturez des
----voyageurs grâce à vos talents nouveaux, et terrorisez la population qui évite
----désormais les environs, vous contraignant peut-être à une vie nomade.
Bien sûr, ce petit questionnaire n'a pas vocation à être empirique, et d'autres questions pourraient y être ajoutées.
Dans un Elder Scrolls classique, les vampires ne sont toutefois pas totalement rejetés. La preuve en est que certains tentent même de les guérir. On connait notamment les sorcières de Glenmoril, qui savent un remède, ou certains sorciers indépendants qui vont tenter des les soigner (avec toujours plus ou moins d'efficacité). Certaines factions sont également plus tolérantes : la guilde des mages, sans leur rendre service, accepte parfois le dialogue, et la Grande maison Telvanni de Morrowind, de par son inconventionnalité presque insolente, va parfois jusqu'à les accueillir. Mais ce sont des cas rares, et en aucun cas soutenus par une population apeurée.
De ce fait, il est possible que votre guilde (par exemple) tolère, pour une raison qui lui est propre, les vampires. Mais il vous faut garder à l'esprit qu'en dehors d'eux, il est peu probable que qui que ce soit veuille être votre ami.
"Un vampire, est-ce que ça se voit que j'en suis un?"
La grande question des fans de la capuche et du masque devant la bouche. La réponse est évidente. Comment, lorsque vous jouez à un Elder Srcolls, reconnaissez vous un vampire? Vous le voyez, tout simplement. Dans TES II, ils ont un look assez particulier, ce sont surtout leurs fringues qui les différencient des autres, et heureusement, car Daggerfall est une bouillie de pixels ! Dans TES III, les vampires ont des traits assez particuliers : les visages sont creusés, leurs yeux sont vides, et ils vous sautent dessus à la première occasion. Dans TES IV, même chose, si ce 'est que leur look "vielle momie pas fraîche" est un peu plus travaillé. Dans TES V, les vampires ont un teint particulier, des traits qui se creusent en fonction de leur faim, et des yeux oranges fluo. Et dans TES:O, les vampires subissent une dépigmentation de la peau, on peu voir leurs artères à des dizaines de mètres à travers, et ils ont des yeux oranges fluo aussi.
D'aucun diront que que ce sont-là des perches de gameplay tendues pour une meilleure prise en main, afin que le joueur sache à quoi il a affaire. Pourquoi et comment font les PnJ pour reconnaître les vampires alors? L'argument de la facilité d'identification par le joueur tombe à l'eau dès l'instant ou plus aucun marchand de veut parler à un vampire, que tout le monde le fuit, etc...
Vous êtes un vampire, cela se voit. Sauf peut-être, à la limite, si vous êtes bien nourris, ce qui implique que la population locale est inquiète et organise une traque, qui va vous contraindre à ruser pour ne pas finir la tête au bout d'une pique.
A noter que les mages (du moins quand ce ne sont pas des ploucs) pourront lancer moult sorts de détections pour avoir les informations qu'ils veulent sans même que vous ayez passé la porte de chez eux.
"Je suis un vampire, je mange quoi?"
De l'humanoïde version âme noire. C'est à dire l'une des dix races jouables des TES.
"Je crains le soleil?"
En règle générale, on pourrait dire oui.
Quoi qu'il arrive, je n'ai pas le souvenir d'avoir joué un vampire insensible à la lumière du jour dans aucun TES que ce soit (sensibilité variable selon les opus).La GBT a écrit:Certains craignent la lumière du soleil qui leur brule la peau, d'autres sont insensibles aux armes en matériau inférieur à l'argent ou au mithril, d'autres encore sont capables de se transformer en fumée, en nuée de chauve-souris ou en "hommes chauves-souris". Contrairement à la croyance populaire, il semblerait que l'ail n'ait aucun effet sur la plupart des vampires.
Sortir avec un capuche sur la tête ne vous protégera pas la plupart du temps. Il se peut en effet que ce ne soit pas la lumière en elle-même qui crame du vampire, mais les radiations du soleil (on peut mettre une capuche à un vampire dans TES IV, le mettre au soleil, et le regarder griller en 7.2s, chrono en main). Seule la souche Sanguivoria Noxiphilique immunise contre les effets du soleil (celle couramment contractée dans TES:O (comme par hasard)), mais vous n'êtes absolument pas obligés de jouer un vampire ayant contracté cette maladie là particulièrement, et vouloir jouer quelque chose de plus classique (non, je n'essaye pas de vous influencer discrètement, ce n'est pas vrai, votrte esprit vous joue des tours).
La vulnérabilité à l'argent s'est souvent traduite dans les TES par une vulnérabilité égale à tout autre matériau "supérieur", asçavoir mithril, ébonite, etc... Cette vulnérabilité à "mieux que l'argent" n'a été mise en place qu'afin que les armes de haut niveau soient efficaces contre les fantômes et autres morts-vivants. TES V rétablit la donne en annulant l'invulnérabilité à "moins que l'argent" et fait en sorte que seul l'argent profite d'un bonus de dégât.
On peut donc dire qu'un vampire craint les rayonnement de l'astre du jour et l'argent.
En échange, vous profitez de petits bonus : vous ne pouvez pas tomber malade, vous pouvez contaminer autrui, et surtout, le temps n'a plus d'autre effet sur vous que de vous affamer (et il vous faut manger du bonhomme, pas des pommes, c'est une malédiction daedrique, pas un rhume !).
"Je peux guérir?"
Bien sûr. Allez voir Molag Bal, cela reste le plus simple. Ou les sorcières de Glenmoril. En fait il existe même des recettes de grand-mère pour guérir du vampirisme. Mais ce n'est pas sûr que toutes fonctionnent. Un vampire peut tout expérimenter s'il veut, il ne peut pas tomber malade.
Parfois des ermites d'origines diverses et variées apparaissent et préntendent pouvoir guérir le vampirisme; sorciers mystérieux, prêtres solitaires, envoyés de Méridia, Arkay, Stendarr. Cela fonctionne dans une partie des cas, dans l'autre, il s'agit probablement de charlatanisme. Ce qu'il faut garder à l'esprit, c'est que ces gens peuvent être tout aussi dangereux pour la société que les vampires eux-mêmes. En effet, plus ces guérisseurs sont courants, plus risque il y a que des gens en pleine forme se laissent tenter par le vampirisme, certains de pouvoir être guéris par la suite. Tant que les guérisons se cantonnent à un convent de sorcières comme celui de Glenmoril, cela semble aller aux autorités, car personne ne les approche. Mais on a des cas dans lesquels les secrets de guérison sont volontairement cachés : durant la troisième ère, le Temple de Morrowind emprisonne une personne détenant ce savoir, afin que l'expérience de la maladie ne tente pas des foules avides de sensations fortes.
"Je peux avoir une famille?"
Vous aviez une famille avant de devenir un vampire? C'est toujours votre famille, hein. La question se pose souvent pour pouvoir répondre à une autre : "puis-je avoir une descendance?". C'est assez délicat. La plupart des vampires se disent stériles. Ils agrandissent leur "famille" (ie. clan) en contaminant des gens, volontaires ou pas. Cependant, il existe un cas (et un seul) dans lequel on a pu rencontrer un fils de vampire (et d'une mortelle). Il s'agit du célèbre Prince Gris, Champion de l'Arène de la Cité Impériale à la fin de la troisième ère : Agronak gro-Malog. Il n'est pas un vampire, il est bien mortel, mais son père en était un au moment de sa conception. C'est une énigme, car aucun autre cas de descendant de vampire n'a été recensé. Attention tout de même, révéler son origine au Prince Gris réveillaient en lui des tendances suicidaires, car c'est trop la honte...
Voilà, j'espère que ce "petit" pavé vous aura permis de mieux cerner comment jouer un vampire. Il devenait nécessaire d'écrire quelque chose de ce genre, non pas pour contraindre à une uniformité des backgrounds de vampires, mais afin que tout le monde puisse se rendre compte de la perception des vampires que l'on se doit d'avoir dans un Elder Scolls. Sachant tout cela, faites attention lorsque vous abordez les gens dans les rues de Taillemont, il se pourrait qu'une épée dans votre abdomen ne reçoive comme réaction des gardes que des applaudissements.
Si des questions ou des approfondissements sont nécessaires, je serais ravis de vous aider; posez votre question ici-même. Si vous avez quelque chose à redire, vérifiez d'abord que vous avez passé plus de trois mille heures sur chacun des Elder Scrolls à vous imprégner de l'ambiance (Cela fait 1.7 an de votre vie), et à moins que vous ne soyez shadow she-wolf, cela finira assurément en hors-sujet