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    #19 La rébellion des esclaves

    Laegwing
    Laegwing


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    #19 La rébellion des esclaves Empty #19 La rébellion des esclaves

    Message par Laegwing Sam 7 Fév - 0:19

    Les archives du Maître du Savoir #19


    La sagesse et la perspicacité du chancelier sont connues à travers tout Tamriel, vous imaginez donc notre enthousiasme quand il a accepté de visiter les Archives afin de partager avec nous son dernier livre d’Histoire traitant de la rébellion des esclaves alessiens et la chute des Ayléides. Nous en profitons pour réitérer nos excuses envers le chancelier pour avoir renversé notre thé sur lui – un malheureux accident – après qu’il eut exprimé ses critiques, tout à fait justifiées, de nos humbles Archives et de sa collection.



    Abnur Tharn a écrit:LA RÉBELLION DES ESCLAVES, LE TRIOMPHE DE L’HOMME
    Par le chancelier Abnur Tharn

    La perte des Ayleïdes était inévitable. Elle n’était pas due, comme le prétendent certains érudits peu astucieux, à la volonté des Aedra ou quelqu’autre entité mystique absurde, mais plutôt la conséquence de leur dévotion dégénérée aux Daedra et la sous-estimation grossière de leurs esclaves. Les chefs humains qui défièrent les Ayléides, saint Alessia en particulier, remarquèrent la pourriture culturelle affligeant leurs geôliers et en profitèrent pour orchestrer un des plus grands triomphes de l’histoire humaine.

    Les elfes débauchés faisaient apparemment preuve d’une certaine créativité quand il s’agissait d’imaginer de nouvelles horreurs à infliger à leurs esclaves. Est-ce vraiment une surprise que des pratiques telles que la « sculpture sur chair » aient mené les hommes et les femmes de Cyrodiil à la rébellion ? Dans leur complaisance crasse, les Elfes ne pouvaient concevoir la possibilité d’une révolte – ce qui arrangeait les esclaves, dont les Ayléides n’auraient fait qu’une bouchée au summum de leur pouvoir.

    Comme démontré par les ruines découvertes à travers Tamriel, les Ayléides détenaient un pouvoir incroyable. La source de leur puissance prodigieuse fut néanmoins le catalyseur de leur chute. Un marché avec les Daedra leur accorda le pouvoir qu’ils recherchaient. Ils pensaient détenir le contrôle – l’arrogance elfe typique – alors même que le poison s’insinuait dans leur société. Les divers cultes daedriques commencèrent à se brouiller et à se poignarder dans le dos, comme ils en ont l’habitude, mettant en lumière des failles que la rébellion s’empressa d’exploiter.

    Un autre facteur critique dans la dissolution du règne ayléide fut la volonté indomptable des opprimés. Nous avons tous lu le récit des actes héroïques accomplis par Alessia, Morihaus et Pélinal Blancserpent. Bien qu’il soit évident, pour peu que vous disposiez d’une once d’intellect, que ces récits sont pour le moins exagérés, il est clair que ces individus exceptionnels rendirent la création du Premier Empire possible.

    L’armée d’esclaves d’Alessia comptait dans ses rangs beaucoup d’éléments témoignant du vrai potentiel de l’Homme. Il est dommage que peu de textes aient survécu, car le peu dont nous disposons ne nous donnent que peu d’indications, et des érudits sans vergogne les distordent souvent pour d’ignobles raisons politiques. Mon propre ancêtre, « Tharanus les mains rouges », fut dépeint à la fois comme contremaître d’esclaves et comme « Tharhan le Mutilant », sur la base d’interprétations ridicules de notes en pied de page discutables. La jalousie de l’homme inférieur, bien que je m’en délecte, peut vraiment m’agacer au plus haut point, parfois.

    En réalité, à la lumière des textes rares que j’ai eu le privilège de de consulter dans les caveaux de la tour d’or blanc, y compris le récemment découvert Parchemin des saints précurseurs, Tharanus était entièrement acquis à la cause d’Alessia, perturbant les ravitaillements au moyen de commandes logistiques contrefaites et commandant son propre bataillon au cours de quelques-uns des conflits les plus sanglants. Malheureusement, les calomnies m’accusent d’avoir contrefait le Parchemin moi-même. Tout bonnement méprisable.

    Étant donné la faiblesse des Ayléides et les membres inspirés de la suite d’Alessia, le résultat de la guerre fut connu avant même la décapitation du premier esclave. La rébellion des esclaves nous démontre à la fois qu’il est stupide de fricoter avec les Daedra, et démontre également le pouvoir des Hommes, qui ont dirigé depuis lors le cœur de Tamriel, et à juste titre.




    LE CHANCELIER ABNUR THARN RÉPOND À VOS QUESTIONS :





    Jimee a écrit:Seigneur Tharn, le rôle de votre noble famille dans la rébellion des esclaves alessiens est bien connu, mais le mystérieux archi-prélat Fervidius Tharn lui-même m’a toujours intrigué. On trouve peu de détails à propos de sa personne. Le chancelier aurait-il la bonté d’apporter quelque lumière sur la question ?
    - Archiviste Jimeee des Explorateurs unis des Recherches académiques

    Chancelier Abnur Tharn : « Je me réjouis de votre question, chère archiviste, car elle m’apporte l’occasion de rétablir la vérité sur un personnage souvent mal compris. Mon ancêtre Fervidius Tharn entra dans l’ordre alessien en tant que simple oblat, mais à mesure que ses vertus et son caractère se révélèrent – car bon sang ne saurait mentir, n’est-ce pas ? – il se vit confier des responsabilités toujours plus élevées, pour devenir enfin l’archi-prélat de l’ordre entier. Bien qu’à cette période l’archi-prélat ait eu une influence aussi grande que l’empereur, Fervidius conservait des ennemis puissants, au sein de l’ordre comme au dehors. La plus grande menace qui pesait sur lui venait d’un schisme fanatique des Alessiens, la Sélection Marukhati. L’archi-prélat Fervidius apprit que les zélotes de la Sélection comptaient accomplir quelque réagencement mystique de l’Aurbis en trouvant et en combinant les huit parties d’un artefact appelé le Bâton des Tours. Ces segments avaient été délibérément éparpillés au cours de la Première Ère, pour limiter le danger que représentait ce bâton. Fervidius envoya des agents de l’Ordre retrouver ces segments – non pas, comme ce fut parfois dit, pour aider la Sélection Marukhati, mais pour les entreposer à un endroit où les hérétiques ne pourraient les trouver. Hélas, l’archi-prélat trop confiant fut trahi par ses proches, et sa courageuse opposition à la Sélection lui coûta la vie. »



    Eis Vuur a écrit:Chancelier, lors de la rébellion alessienne, pourquoi les ayléides barsaébiques de mon Marais Noir natal ne furent-ils pris pour cible comme menace ou source d’alliés potentielle par aucun des deux camps (pas plus que nous-mêmes, les Saxhleel) ? J’aurais supposé que leur proximité aurait pu les pousser à l’action, mais la Bibliothèque Impériale ne mentionne rien de tel. Tandis que nous savons à quel point vous tenez à l’authenticité et à l’exactitude, bien sûr, Tharn… ?
    – Gardien Eis Vuur, Érudit errant indépendant

    Chancelier Abnur Tharn : « Très cher Gardien, vos sous-entendus me blessent. Ceux qui attaquent autrui devraient prendre garde à ne pas devenir eux-mêmes victimes, si vous comprenez mon propos. Mais je digresse. Bien sûr, les Barsaébiques se rallièrent au camp aedrique lors du conflit civil ayléide appelé Schisme de Narfinsel, et furent chassés de Cyrodiil par les adorateurs des Daedra lors de la Purge de Wendelbek. Puisque cela n’eut lieu qu’un demi-siècle avant la révolte des esclaves d’Alessia, l’humiliation de l’exil restait cuisante pour les Barsaébiques ; lorsque le roi Glinferen d’Atatar envoya un émissaire à Gidéon pour lui demander son aide contre les Nèdes rebelles, le roi barsaébique (dont, je le crains, l’histoire a oublié le nom) lui adressa un refus catégorique. Pourquoi Alessia, qui comptait d’autres Ayléides parmi ses alliés, n’appela pas les Barsaébiques à son aide ? Nul ne saurait assurer qu’elle ne le fit pas… la seule certitude est que celle alliance ne vit jamais le jour. »



    Aidius Lutrus a écrit:Établissons les faits. Morihaus était-il un taureau, un homme, ou un homme-taureau ? Ou autre chose ? Il faut trancher cette question !
    –Érudit impérial Aidius Lutrus

    Chancelier Abnur Tharn : « En tant qu’érudit impérial, cher confrère, je suis surpris de vous voir parler de faits au sujet d’un individu que nous ne connaissons que par des mythes. En « fait », peu importe que Morihaus ait été taureau, homme ou fromage. Seule importe la place de sa saga dans la narration de l’Empire, et l’influence que la puissance et la droiture de Morihaus sur l’image collective des Cyrodiiliens. Le mythe fondateur de l’empire ne sert qu’à perpétuer l’empire. Si cela vous avait jusqu’alors échappé, il serait peut-être temps de réévaluer votre titularisation. »



    Alessandra de Cyrodiil a écrit:J’aimerais connaître votre avis au sujet d’Alessia. Pourquoi Akatosh prit-il sa cause en faveur – et de fait, la cause de tous les Impériaux ? – en lui confiant l’Amulette des Rois ?
    - Alessandra de Cyrodiil

    Chancelier Abnur Tharn : « De toute évidence, vous connaissez déjà la raison, chère Alessandra. Désirez-vous simplement réentendre cette vérité de la bouche même du Haut Chancelier ? En ce cas, j’accéderai à votre demande avec plaisir. Répétez avec moi ces mots incontestables, cette vérité absolue : « Sainte Alessia, par sa pureté et sa sagesse, gagna l’amour de tous les êtres bons, mortels comme immortels. À Sancre Tor, elle pria pour qu’Akatosh libère son peuple, et le Dragon du Temps lui envoya trois Visions pour la guider en cette tâche. Malgré la route longue et ardue qui l’attendait, sa foi lui permit d’avancer. Lorsque les Trois Visions se furent accomplies, lorsque son peuple fut libre de la domination elfique, elle eut rempli son rôle. Alors vint son Apothéose. Canonisée par Akatosh en personne, elle reçut l’Amulette des Rois, que porteraient les monarques sacrés de l’Empire pour les âges à venir. » Voilà qui devrait vous satisfaire, Alessandra. Bénis soient les Divins. »



    Laurina Berne a écrit:Jeune femme, j’appris que nos ancêtres s’appelaient les Nèdes. Certains textes historiques suggèrent que les Nèdes sont les humains aborigènes de Tamriel. D'autres, comme les sagas dunmer, suggèrent qu’ils venaient d’Atmora et étaient les cousins des Nordiques. Je sais que vous portez un grand intérêt à la généalogie de votre estimée lignée, et ressentez une grande fierté nationale devant les accomplissements du Nibenay. J’imagine que vous avez donc une opinion sur l’identité des Nèdes. Qui étaient nos énigmatiques ancêtres, et d’où venaient-ils ?
    – Laurina Berne, maîtresse enchanteresse, corps des Mages de bataille

    Chancelier Abnur Tharn : « Excellentes questions, auxquelles nombre de nos meilleurs érudits ont consacré leur vie entière. Avant les « Tractations tamriélennes » de Khosey, écrites vers 1E 200, les archives historiques sont fragmentaires voire inexistantes. Cela nous porte dans le domaine de la conjecture. Mais les éléments courants des traditions orales de tribus cyro-nèdes permettent quelques suppositions. Les Nèdes trouvent presque certainement leur origine dans le continent nord d’Atmora, mais les tribus nèdes ne sont pas toutes arrivées en Tamriel en même temps ; elles sont venues par vagues, au fil des siècles, tribu par tribu. Celles-ci étaient peu homogènes : si toutes venaient d’Atmora, elles étaient aussi différentes que les Rougegardes et les Crevassais peuvent l’être de nos jours. Le terme « tribus nèdes » couvre en vérité une large panoplie de cultures humaines différentes venues de régions distinctes d’Atmora, avec une variété de traditions et de pratiques cultuelles. Pour ces Nèdes, Tamriel devint un grand creuset – certaines pratiques atmoranes perdurèrent, mais bon nombre disparurent. Il n’est qu’en Nibenay que la continuité fut assurée, nous permettant ainsi d’envisager la culture nède originelle, car nulle part ailleurs les vieilles traditions ne furent transmises avec fidélité. Ainsi, quiconque contemple un Nibenais voit ce que l’on peut imaginer de plus proche d'un Nède de pure race sur ce continent. »

      La date/heure actuelle est Ven 19 Avr - 16:42