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    Faric Baeran

    Dayle Manderly
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    Message par Dayle Manderly Lun 7 Oct - 19:09

    Nom: Baeran
    Prénom: Faric
    Âge : 34 ans (Né en 2E 549)
    Race: Bréton
    Titre(s) : Seigneur de la Lance, Protecteur de la Maison Baeran, Capitaine de la Garde Personnelle du Seigneur Orrend Baeran.

    Spécialité: Armure lourde, maniement des armes, cavalerie, stratégie, commandement.

    Histoire: Faric Baeran est né en l’an 2E 549, alors que Hauteroche sortait depuis peu d’une guerre contre les Parjures.
    Evermore ne s’était pas encore vraiment remit de la mise à sac connue durant cette guerre. Le Manoir des Baeran, Domaine ancestral de la Famille n’était pas encore complétement remit sur pied.
    C’est plus dans des ruines en reconstruction que dans un véritable château que le jeune Faric a grandi. Loin du luxe qu’ont pu connaitre ses ainés avant lui.
    Il fût très tôt pris en main par son oncle, Orrend Baeran, Commandant des Lances. Comme le voulait la récente tradition, c’est le frère du Patriarche qui était à la tête des forces armées et qui s’occupait de l’éducation martiale et stratégique des descendants de ces derniers.
    Ainsi, dès l’âge de huit ans on lui enseigna diverses tactiques militaires, et à onze ans ont lui mit pour la première fois une épée entre les mains. S’en suivirent des années d’entrainement, toujours avec son oncle.
    C’est quand il avait dix-sept ans, en l’an 2E 566 que le Roi de Morneheaume assiégea Refuge. Il connut alors son premier véritable combat.
    Mais c’est aussi durant ce combat que périt son oncle. Orrend étant le seul frère du patriarche, c’est au jeune Faric que revint le commandement des Lances.

    Seize années plus tard, à l’aube de la Guerre des Alliances, et après plusieurs années tourmentées par des événements plus étranges les uns que les autres, il est toujours le Seigneur et Commandant des Lances de Baeran, les hommes au service de son frère, le Patriarche de la Maison Baeran.

    Intérêts: Entraînement martial, stratégie militaire, lecture, écriture, cavalerie.

    Caractère: Calme et posé. Il sait très bien quand faire preuve d'autorité il s'avère alors intransigeant, mais juste. Il a tout du chef juste et éclairé.

    Apparence physique: Grand, bien bâti et doté d'une musculature imposante, forgée par un entraînement martial débuté très tôt dans sa jeunesse, il se déplace néanmoins avec une grâce étonnante.
    Ses cheveux blonds tombent jusqu'à ses épaules, alors qu'une barbes finement taillée encadre sa mâchoire carrée.
    Le regard perpétuellement en mouvement, se posant sur tous ce qui l'entoure. Ses yeux bleus, caractéristique des membres de sa famille, se posent sur son interlocuteur, le sondant avec une intensité parfois déstabilisante.
    Lorsqu'il ne porte pas son armure lourde richement décorée, Faric arbore une tenue d'apparat bleue et blanche, les couleurs de sa Maison.

    Liens familiaux: Célibataire, sans enfants.
    Son père est décédé. Il reste très proche de son frère, patriarche de la Maison Baeran ainsi que de sa femme et de ses enfants. La Famille Baeran est, du moins en apparence, très soudée, et tous ses membres sont proches.
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    Message par Dayle Manderly Mer 25 Déc - 12:39

    2E 549, environs d'Evermore, domaine de la Maison Baeran.

    Voilà seulement deux semaines que la Famille Baeran, ou du moins les quelques membres et fidèles qu'il restait, avaient rallié le domaine familiale, après que le siège de Refuge ait été levé.
    Le Patriarche de la Maison ayant perdu la vie lors d'affrontements durant l'invasion Parjure, tout comme son frère, la Famille resta durant cette période noire entre les mains de la veuve du Patriarche, Ellya Baeran.

    Son premier fils n'avait pas encore dix ans, et était donc incapable de diriger les hommes. Le second n'était pas encore né, bien que les choses semblaient s'accélérer. Elle n'en était pas encore au huitième mois de grossesse que déjà les premiers signes de l'accouchement se faisaient ressentir.
    Ainsi, dès que le maigre convois et son escorte pénétra dans les ruines de ce qui était quelques mois auparavant le domaine de cette fière maison, on trouva une pièce décente où allonger la Dame.

    En seulement quelques heures la pièce, à l'origine plus froide et poussiéreuse qu'un cachot avait été embellit de tapisseries, et un feu crépitait désormais, rendant l'endroit presque chaleureux.

    Durant deux semaine, la pauvre femme n'avait quitté son lit, des cousins, des oncles, tous se relayaient pour être au chevet de Dame Baeran. Un seul ne quittait jamais la pièce. Le futur Patriarche, son fils ainé.
    Il était peu probable, dans une pareille situation, que Dame Baeran survive à l'accouchement, et elle en avait conscience. Mais tout ce qui lui importait c'était la succession. Si elle venait à mourir dans les semaines à venir, qui prendrait les rennes de la maison ? Et permettrait-il que son enfant, une fois en âge de diriger, reprenne le pouvoir ?

    Ces questions ne cessaient de la hanter. Chaque nuit, alors que son fils dormait sur un tas de draps au pied du petit lit sur lequel elle reposait, elle cherchait des réponses, fixant le plafond, faiblement éclairé par la lueur de bougies et les braises encore chaudes.


    Un matin le jeune Orrend se réveilla pour découvrir sa mère baignant dans un marre de sang, une horde de femme toutes vêtues de blanc s'affairant autour d'elle. Soudain, au milieu du brouhaha causé par les allées et venues des dames en blanc, il distingua un bruit. Le cri d'un enfant. Un couinement plutôt. Faible et discret.
    Il se retourna pour sonder l'ensemble de la pièce, et se précipita en direction d'un couffin posé dans le seul coin chaud de la pièce. L'enfant était petit, rachitique. Une main se posa sur son épaule, une main de femme. Lorsqu'il leva les yeux, il reconnu sans peine les traits du visage de sa tante. La sœur de sa mère.
    Elle se saisit du couffin, puis en extirpa l'enfant, pour l'examiner.

    "- Il est prématuré, et l'accouchement ne s'est pas idéalement passé, mais si les Dieux son cléments, il survivra."

    Et ils le furent.
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    Message par Dayle Manderly Mer 25 Déc - 12:49

    2E 558, environs d'Evermore, domaine de la Maison Baeran.

    Le domaine avait en partie était rebâti. Le bâtiment principal, ainsi que les écurie et une partie des cultures étaient en bon état. Les murs d'enceinte ne servaient plus à grand chose vu leur état. La majeure partie des richesses de la famille étaient consacrées à la main-d'œuvre et aux matière première nécessaires aux reconstructions.

    Ainsi, les jeunes Orrend et Faric furent les premier Baeran depuis longtemps à ne pas vivre dans le luxe et l'abondance.

    Comme chaque matin ils s'entrainaient au maniement des armes avec leur oncle. Orrend, le frère ainé n'avait jamais éprouvé la moindre attirance pour les combats armés, et préférait les mots et la proses. Il prenait bien plus de plaisir à travailler les lettres ou l'histoire que durant les leçons de pugilat ou de tir à l'arc. Il ne se montrait d'ailleurs pas très habile. Et le jeune Faric, du haut de ses 9 ans, surpassait presque son frère, pourtant de 10 ans son ainé.

    Orrend était là, immobile, appuyé sur le pommeau de son épée en bois plantée dans le seul. Quelques mètres plus loin Faric poursuivait la leçon.

    "- Lève-moi ces coudes. L'épée bien à la verticale, plus haute." Le maitre d'arme, leur oncle, ne laissait rien passer. Et il semblait encore plus rude avec le plus jeune des deux. A chaque fois qu'Orrend lui demandait pourquoi il se montrait si dure avec un enfant, il lui répondait ainsi, la mine sévère :
    "- Farric est destiné à devenir le bras armé de cette maison. Ton protecteur, et celui de toute la Famille. C'est notre tradition. Et des temps sombres s'annoncent, le dirigeant de tes troupes devra plus que jamais être aguerri. Un jour ton jeune frère sera le Seigneur de la Lance, Orrend."

    Syllas, ce grand bonhomme qui culminait à près de deux mètres, pouvait malgré tout s'avérer étonnement tendre, des sourires perçaient même parfois son épaisse barbe brune. A la mort de ses deux frères ; l'ancien Patriarche de la Maison et le Premier Seigneur de la Lance, protecteur de la Maison Baeran ; Syllas Baeran pris la direction de la Maison avec un pragmatisme parfois effrayant, prêt à tous les sacrifices. Il assumait toutes les fonctions, jusqu'à ce que Orrend, quatre ans auparavant, prenne la succession de son père.
    Il était depuis Seigneur de la Lance, et formait avec acharnement le jeune Faric à sa succession. Né prématuré, le garçonnet avait bien changé. Durant les premières années de sa vie il s'était montré quelques peu handicapé par sa faible constitution. A force de détermination il combla largement ce handicap, développant une habileté aux combat de corps à corps, tout comme au tir à l'arc. Et ses premières leçons de cavalerie étaient des plus encourageantes.

    En effet bien que les choses allaient de mieux en mieux à Evermore et dans les alentours, dans d'autres contrées plus lointaines tout semblait plus agité. Les routes n'étaient pas aussi sûres qu'auparavant, et bientôt, la Maison Baeran aura besoin d'un Seigneur de la Lance des plus aguerris et d'un Protecteur vaillant.
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    Message par Dayle Manderly Mer 25 Déc - 20:34

    2E567, environs d'Evermore, sur les terres de la Famille Baeran.

    Depuis que la Maison des Baeran a pris de l'importance, quelques fermiers et autres agriculteurs possédants des terres dans la région ont assuré vivres et services au Patriarche en échange d'une protection face aux brigands des environs, mais aussi face aux créatures qui s'aventurent parfois très près des récoltes.

    Le vieille oncle de Faric n'avait plus la forme qui était la sienne quelques années auparavant. Farric devait de plus en plus souvent accompagner les hommes sur le terrain.
    Malgré qu'il n'est que seize printemps, le jeune homme était bien bâti, et sa maîtrise au combat forçait le respect. Ainsi il pouvait sans problème tenir place de délégué de son oncle, encore Seigneur de la Lance pour quelques mois, avant qu'il ne puisse prendre le relais.

    Après le petit trajet à dos de cheval, Faric mit pied à terre et avança d'un pas décidé vers le propriétaire des lieux. Un fermier, fidèle à la famille depuis des années. Le brave homme avait même suivi la Famille Baeran jusqu'à Refuge et connu les parents des jeunes Seigneurs.

    "- Seigneur Baeran, ravis de vous revoir. Comment va votre oncle ? Et votre frère ? Les affaires de la Maison ne lui prennent pas trop de temps ? Ooh... Qu'est-ce que vous avez changé depuis la dernière fois que je vous ai croisé ! C'était pour le Festival de la Nouvelle Vie, n'est-ce pas ? Oui, oui, c'est cela. Quelle soirée ! Quel banqué ! Digne des plus grands Seigneurs de ce monde, assurément. Evermore est toujours très vivante à cette période de l'année, comme tout le temps à vrai dire."
    Le jeune homme écoutait parler le fermier, un fin sourire aux lèvres, mais il n'était pas venu ici pour faire la discussion avec ce sympathique bonhomme. D'un geste de la main, il coupa le fermier dans son monologue.
    "- Oui, je parle, je parle, mais vous êtes ici pour une bonne raison, j'imagine. Qu'y a-t-il, mon bon Seigneur ?
    - En effet, j'ai une bonne raison d'être ici, et pas des plus réjouissante. Mon oncle est encore alité mais une bande de brigands continue à sévir dans les environs. On nous a rapporté plusieurs attaques sur les routes entre Evermore et le Domaine, et c'est de notre ressort.
    - Ah, oui oui oui. J'en ai entendu parlé. J'ai vu de l'agitation, et de la fumée à l'est, sûrement une caravane brûlée. Vous devriez chercher vers les bois au Nord, je ne vois pas où ils peuvent se terrer si ce n'est dans ces bois.
    - Dans les bois ? Faric se gratta pensivement le menton, ces bois sont infestés de Givrépeire et de je sais trop quelles autres créatures. Soit, vous devez avoir raison, nous avons passé au peigne fin nos terres et nous n'avons rien trouvé. Le jeune Seigneur se retourna vers ses hommes. En scelle mes braves ! Rejoignons la route, faisons route vers l'Est."

    Malgré son jeune âge, il faisait preuve d'une grande assurance, et d'une certaine aptitude au commandement, même le vieux fermier semblait étonné.


    La route serpentait entre les collines et les bois. La troupe, une demi-douzaine d'hommes faisait route vers l'est. Au détour de l'une de ces petites collines, l'épave d'une caravane marchande, calcinée. Le fermier avait vu juste. Du haut de sa monture Faric observa les lieux. Les brigands ne semblait pas avoir laissé quoi que ce soit derrière eux. Quelques traces de pas, profondément marquées dans le sol humide soutenait une fois de plus la thèse du vieillard. Les brigands avaient repris leur route vers l'est.
    Faric leva la tête, et haut loin il observa la route qui montait vers les bois.


    "- Sinistre. Je n'ai jamais mit les pieds dans ces bois, je compte sur vous pour nous garder sur le bon chemin, mes amis."

    Il talonna sa monture, très vite suivit de la colonne de chevaliers qui l'accompagnait.


    Faric marqua une courte pose une fois arrivée à la lisière des bois. Il leva une fois de plus les yeux vers le ciel. La nuit tombait.
    "- Cela ne sert à rien de s'enfoncer dans la forêt, si nous devons y dresser des tentes dans quelques minutes. Passons la nuit, nous repartirons demain, dès l'aube."
    Et tous s'exécutèrent. Le camps fut monté en quelques minutes, un feu allumé. Deux hommes partirent chassé, deux autres montaient la garde, pendant que Faric étudié une carte des environs avec un dernier homme.

    La nuit se passa sans encombre. Chaque homme avait respecté son tour de garde, et même Faric avait pris le sien. Comme prévu, dès les premières lueurs du soleil, la colonne se mit en marche.
    Cette forêt n'était pas très rassurante. A chaque pas, Faric croyait voir quelque chose bouger dans l'obscurité. La densité des feuillages ne lui permettait pas de voir à plus de quelques mètres devant lui.


    "- Sire, nous devrions laisser les montures ici, et poursuivre à pied. Les chevaux sont trop bruyants, et si nous souhaitons avoir la moindre chance de prendre l'ennemis par surprise, nous devons avancer en silence. Le vétéran qui s'adressait à Faric été un homme de confiance de son oncle, et il avait également toute la confiance du jeune homme.
    - Jeune Seigneur ! Par ici, des traces. Le soldat parlait tout juste assez fort pour que Faric l'entende.
    - Bien. Laissons les chevaux ici, continuons à pied. Galdrick, nous vous suivons. Où mènent ces traces ?"

    Pour une fois il ne regratta pas d'avoir revêtit son armure de cuir. Elle lui permettait d'avancer sans trop de difficultés dans la végétation dense. Mais les combats n'avaient pas encore commencé, bien que ça ne tarderait plus, il en était certain. D'ailleurs, comme tous les hommes du groupe, il avait déjà tiré son arme au clair, son arc, et encoché une flèche.

    Après quelques centaines de mètres à suivre Galdrick et la piste des brigands, ils tombèrent sur une petite clairière. Un campement y prenait presque tout l'espace. Faric y dénombra une douzaine d'hommes. Mais certains étaient peut-être hors de son champs de vision.


    "- Il faut intervenir maintenant, avant qu'une patrouille ne nous tombe dessus. Galdrick empoigna fermement son épée, prêt à en découdre.
    - Oui, aux armes ! Ils vont payer pour leurs méfaits !"
    Faric se releva, banda la corde de son arc et décocha. La flèche fusa, siffla aux oreilles d'un  brigand pour finalement se planter dans le poitrail d'un second, qui tomba, raid mort.
    Le futur Seigneur de la Lance fut rapidement imiter. Une seconde flèche, puis une troisième furent décochées. Deux brigands de plus tombèrent. Galdrick, son épée en main, lança la charge, suivit de deux de ses compagnons.
    Dans le même temps, Faric et deux autres archers encochèrent une nouvelle flèche, puis décochèrent dans la foulée, deux morts de plus.
    Galdrick arriva au corps à corps, jouant de l'épée pour défaire la garde de son vis-à-vis avant de lui asséner un coup d'épée entre les côtes. Alors qu'un second tenter de le déborder, puis un troisième, les deux autres chevaliers à la charge lui portèrent secours. Il se retrouvèrent rapidement en infériorité numérique. Trois face à cinq brigands. Les soldats se regroupèrent, tentant de faire face à tous leurs adversaires, leurs gardes bien hautes, prêts à contrer toute attaque.
    Alors que les brigands s'apprêtaient à lancer l'assaut, rejoins par deux autres compères, une nouvelle volée de flèches calma leurs ardeurs. Bien qu'ils furent quatre face à l'ennemi, le combat fut déséquilibré.
    Un premier tomba, puis un second. Un troisième tenta de fuir, stoppé par une flèche entre les omoplates. Le quatrième déposa les armes, et colla son visage au sol boueux.

    Trois autres brigands sortirent d'une tente, deux d'entre eux armés d'arcs, le troisième d'une lourde hache, qu'il faisait tournoyer pour tenir ses ennemis à distance. Une première flèche fut décocher par les brigands, elle vint se planter tout près de la tête de Faric, dans un arbre. La seconde siffla aux oreilles de Galdrick. La cible était une nouvelle fois Faric.


    "- Yaargh !" Un cri de douleur retentit, et instantanément une autre flèche fut décochée, pour finir dans le bras du brigand à la hache, qui se retrouva désarmé. Très vite tous les brigands furent mit hors d'état de nuire, désarmés et ligotés, ou bien purement et simplement tués.

    "- Le jeune Seigneur est blessé !" Tous les hommes des Baeran accoururent pour porter secours à leur jeune chef. Faric observé ses hommes s'agiter autour de lui. Certains criaient, il le savait. Le visage de ce brave Galdrick se pencha au-dessus de lui, il lui parla, mais aucun son ne parvenait à ses oreilles. Faric tenta de parler, mais là encore, aucun son.
    Garder les yeux ouverts était de plus en plus dure. Une éternité lui avait parue s'être écoulé depuis que cette maudite flèche s'était logée dans sont torse. Ses paupières étaient bien trop lourdes pour qu'il puisse lutter un instant de plus contre le sommeil. Et puis, après tout endormi, il souffrirait certainement beaucoup moins.


    Il fallut près d'une journée entière de trajet à la petite troupe pour rallier le domaine des Baeran. Le jeune Seigneur transporté sur une civière entre deux montures, Galdrick avait pris la tête de la colonne.

    ~ ~ ~

    Faric ouvrit un à moitié un yeux, et le referma aussitôt. Sa pupille lui avait parue brûler sous l'effet de la forte lumière. Il retenta l'opération, et parvint cette fois à ouvrir l'oeil, puis le second. Les yeux plissés il observait la pièce.
    Le dispensaire. Pourquoi ?
    Tout lui revint soudainement. La veille, la flèche.
    Il porta sa main à son torse qui le faisait souffrir, mais bien moins que ce qu'il aurait cru. Il souleva le pansement propre pour trouver une plaie intégralement nettoyée, et recousue.
    Il n'alla pas plus loin dans l'examen, trop impatient de retrouver ces compagnons d'arme de la veille, son frère, son oncle. Il retira sa couverture et se leva, ses jambes chancelèrent, étonnement faibles. Il longea le mur, s'appuyant presque de tout son poids dessus, jusqu'à la porte de bois, qu'il poussa. Il passa la tête dans un long couloir éclairé de nombreuses torches, le sol était couvert d'un épais tapis rouge.
    Il grimaça, et porta la main à son torse, perdant sa prise sur le mur, et s'écroula violemment sur le sol. La vision trouble il tenta d'appeler à l'aide, le cri qu'il poussa fut bien moins puissant qu'escompté, mais une silhouette se dessinait déjà de l'autre côté du couloir. Encore une fois, ses yeux se fermèrent tous seuls pour ne se rouvrir que trois longues heures plus tard.

    Il se trouvait dans la même chambre. Cette fois la luminosité était bien plus faible. Le soleil était sur le point de se coucher. Il se redressa tant bien que mal sur ses coudes et observa la pièce. Dans un coin, assis dans un large fauteuil un illustre inconnu.
    La porte s'ouvrit. Sa tante passa le seuil.


    "- C'est donc vrai, tu es réveillé. Dit-elle, arborant un large sourire. Puis elle se tourna vers l'homme dans le fauteuil et attrapa son bras pour le réveiller.
    - Nous n'aurons plus besoin de vous mon brave, vous  pouvez nous laisser.
    - Bien, Dame Baeran. Il s'inclina et quitta la pièce.

    Faric observait sa tante qui venait doucement s'assoir au coin de son lit.

    "- Comment te sens-tu ?
    - Je ne sais pas trop. Quelle heure est-il ? Je n'ai quand même pas dormi toute une journée ?
    - Toute une journée ? Elle sourit, un vrai sourire amusé. Non. Pas une journée, mais presque deux semaines entières. Faric ne répondit même pas, bouche-bée. Quand Monsieur Galdrick et ses hommes t'ont ramené, tu avais perdu connaissance depuis déjà presque vingt-quatre heures, la flèche t'as fracturé deux côtes,  et a percé un poumon. Elle parlait en passant sa main quelques millimètres au-dessus de la plaie.
    - Deux semaines... je n'arrive pas à y croire. Allons voir les autres, j'ai hâte que Galdrick me raconte comment se sont passé les choses, et je veux parler avec notre Oncle.
    La femme posa les yeux sur le jeune Seigneur, le regard plein de tristesse. Il n'en fallut pas plus pour qu'il comprenne. Faric retomba lourdement sur son dos, les yeux humides.
    - Faric, cela signifie autre chose. Elle posa sa main sur le genou de son neveu. Dès que tu seras sur pied, tu prendras la succession de ton oncle."

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