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    [GW2] Destin fauché

    Liam Faol
    Liam Faol


    Messages : 468
    Date d'inscription : 04/03/2013

    Feuille de personnage
    Race: Bréton
    Guilde(s): La Bannière au Loup
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    [GW2] Destin fauché Empty [GW2] Destin fauché

    Message par Liam Faol Dim 2 Fév - 13:26


      - Mac Faol... Ta sœur est en vie...

      - Et l...

      - L'enfant est mort...



    Le vent fouettait son visage d'un froid glacial alors que le regard de MacFaol se perdait sur l'horizon. Derrière lui, sa sœur étendue au sol et inconsciente, était entourée d'Heilder, Eldred,  Culann et Arcia. Abiageal qui avait ôté la flèche meurtrière s'en était allée pour crier sa rage à la poursuite de l'assassin déjà pris en chasse par tous ceux que le Rì avait envoyé après lui.

    Les Gardiens des Esprits qui maintenaient la jeune femme gravement blessée du côté où brillait la lumière et rayonnait la chaleur, entretenant le souffle fragile de la vie, avaient scellé par leurs mots le destin tragique de son neveu.

    Il ne parvenait pas à détacher son regard d'un point invisible où il sentait fuir sa raison. Des larmes perlaient à ses yeux que le vent et le froid séchaient avant qu'elles ne coulent. Il déglutit et serra les dents pour reprendre contenance.

    Sans se retourner, il donna ses ordres afin qu'un brancard soit rapidement préparé pour emmener sa sœur. Ils ne pourraient pas attendre le retour des autres, il fallait faire vite car il s'agissait maintenant de la sauver alors que son état empirerait à mesure que les heures s'égraineraient.

    C'est dans un mutisme glacial qu'il conduisit la troupe de sorte à regagner Hoelbrak sans jamais s'arrêter, poussant les corps jusque dans leurs limites les plus reculées. Qu'importe la douleur et l'épuisement, rien ne justifierait qu'un répit soit accordé dont la mort aurait pu jouir pour faucher une nouvelle fois son sang aussi rapidement. Alors il marcha à un rythme soutenu et tout dans son attitude dissuada quiconque d'oser plaider en la faveur d'une halte. Mais aucun ne l'aurait même imaginé car tous étaient pris dans cette tragédie qui touchait au delà des hommes ; tout le clan.

    Culann portait le brancard du Saoirse que son bouclier avait échoué à protéger de l'archer. Arcia faisait de même alors qu'Eldred et Heilder s'évertuaient, par leur magie, à maintenir en vie la princesse du clan.

    Elle fut amenée au bosquet sur ordre des druides. Les deux gardiens ne se défilèrent pas non plus quand leur fatigue les assommait et qu'il fallait cependant encore aider à soigner. Une autre journée et une nouvelle nuit à veiller le corps jusqu'à ce qu'ils soient renvoyés par Aeneas lorsqu'il les vit près de sombrer d'épuisement.

    Dans la semi obscurité du bosquet, la lumière des torches rayonnait fébrilement sur la peau d'albâtre de Saoirse allongée sur une table en bois. Sur son corps inerte, s'affairaient les mains des druides Aislïng et Aeneas. Ils lavaient le sang qui teintait le bas de son ventre et découpaient ses vêtements pour mieux s'occuper d'elle.

    MacFaol, fébrile, assistait à la scène ; les poings serrés, le visage aux traits partagés entre l'inquiétude et la rage. A ses côtés, une petite ombre se dressait qui se détachait difficilement des reliefs de la caverne, immobile comme une statue à l'effigie de quelque divinité ancienne, la tête couverte d'une capuche qui obscurcissait son visage. Cette dernière brisa le doute sur sa nature en se déplaçant jusqu'à la table et la lumière dévoila son visage, sculpté par le grand âge, à la barbe grise. Avygeihl posa la main sur le front de la princesse dont le visage sembla s'apaiser légèrement.

    Des heures s'étaient écoulées qui s'ajoutaient à toutes celles qui les séparaient maintenant de l'instant fatidique ou une flèche avait transpercé le ventre de la jeune femme enceinte. Une flèche qui avait fauché une vie à laquelle il ne fut pas donné le temps d'y mettre même un premier cri.  Le poison des druides faisait son effet et les contractions devinrent violentes... cinq mois trop courts pour donner naissance... trop déjà, pour que le cœur accepte de délivrer un petit être mort.

    Le sang imbiba le linceul blanc dans lequel on cache le trésor volé à la mère éphémère qui avait eu tant de mal à accepter son propre destin. Soustrait à son regard angoissé afin que son esprit ne fut pas marqué à vie de l'image macabre d'un premier enfant mort sans être né...

    Alors que Aeneas l'emmenait déjà dans ses bras pour le confier à l'un de ses acolytes pour qu'il soit préparé pour les funérailles, Argyhll l'arrêta d'une main. Il croisa son regard et ne cacha rien de sa peine qui rougissait ses yeux. Lentement, avec hésitation, il entreprit de dévoiler le petit corps en soulevant un pan de tissu. Le druide tenta de l'en dissuader en secouant la tête, mais rien n'y fit et le Rì découvrit l'héritier qu'il attendait tant. Les larmes coulèrent sur ses joues... il resta silencieux...  la mâchoire se serra, les lèvres se pincèrent et il ferma les yeux un instant.

      - Il n'était rien n'est-ce pas ? Tant qu'il n'est pas né... peut-on seulement parler d'un héritier... ? Interrogea Argyhll avec si peu de conviction...

      - Il était bien formé et rien ne semblait l'empêcher d'accomplir son destin. Il était ce que tu espérais et demeurera ce que tu souhaites garder de son souvenir. Qu'y a t-il d'autre à savoir ?

      - Que les rêves se brisent sous les phalanges... sous les lames acérées... sous les flèches effilées. Qu'il y a des soupirs qui ne viendront pas... des mots qui ne seront jamais prononcés. Des fiertés volées... des projets piétinés... des coeurs déchirés.

      - L'aimais-tu déjà ?

      - Oui... avec crainte, avec joie.

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