~Röod Blanchelame~
Nom: Blanchelame
Prénom: Röod
Surnom: Le loup égaré
Date de naissance : 2E 557 / 25 ans
Race: Nordique
Spécialité: Furtivité, Danse des lames, Archerie.
Apparence: Taille moyenne, cheveux noir et yeux verts. Traits du visage fin. Cicatrice de brûlure sur toute la partie gauche de son corps. Prénom: Röod
Surnom: Le loup égaré
Date de naissance : 2E 557 / 25 ans
Race: Nordique
Spécialité: Furtivité, Danse des lames, Archerie.
Histoire
- Chapitre I:
C'est avec le hurlement résonnant de la corne de brume et les chants religieux dédiés aux anciens Dieux Nordiques que la chasse pu commencé. Le sol était tapissé de son traditionnel manteau de neige, renaissant de la nuit passée. Le soleil perçait à peine les pics des géantes montagnes, murailles millénaires, laissant apprécier un brin de chaleur tant attendu de tous. Quelques loups trop peureux s'enfuirent à la vue du groupe d'individu tous vêtu de peau de bêtes, victimes de la chasse. Les plus braves d'entre eux laissaient trôner fièrement sur leur tête un crâne de troll, trophée de chasse imposant leur supériorité martial et leur mental. Chaque jours, le cycle recommençait. La chasse leur servait à survivre dans les terres nordiques de Bordeciel. Le travail du bois et du cuir, à se fabriquer des vêtements, armes de chasses et autres ustensiles. C'est ainsi que vivaient les chasseurs auto proclamés « Nomades du Nord », les Blanche Lame.
Le premier Blanche Lame était au départ un chasseur de Vendheaume du nom d'Horvald Sauvgris, gagnant sa vie sur les marchés à vendre ses diverses peaux de bêtes, viandes crues et armes nécessaires à la chasse. Il était en ce temps là une sorte d’Icône de la survie. Son savoir des plantes, bêtes et autres techniques de vie à l’état sauvage était plus qu'admiré dans les villes et villages du Nord. Rien ne lui faisais peur. Ni le froid, ni les bêtes sauvages et autres trolls des montagnes ne parvenait à ébranlé son courage. Rien, hormis une chose : La guerre. Horvald était un homme de paie, désireux de voir perdurer un monde ou les Hommes et la nature ne font qu'un. Mais les conflits interminables en Tamriel ne cessaient de lui rappeler que son espèce n'était qu'un gouffre à richesse et domination. Le pouvoir, la luxure, toutes ces futilités écartaient les Hommes de leur chemins et ils en oubliaient les choses essentiels de la vie : La Vie. C'est ainsi qu'il décida de s’exiler en nomade, portant le nom d'Horvald Blanche Lame.
Petit à petit, d'autres personnes se joignirent à lui, oubliant leurs origines, leurs patries pour se réunirent sous un seul et même nom, sous une seule et même famille, les Blanche Lame, aussi appelés « Les Indignés » et auto proclamés « Nomades du Nord ». Les nomades vivaient en communauté et en auto suffisance. Ils n'étaient qu'une dizaine et parvenait à se compléter les uns les autres. Les châtelleries Nordiques n'appréciaient pas de voir leurs frères tourner le dos au batailles et autres conflits locales. Ils décidèrent de leur fermer les portes des villes. Les Indignés n'en avaient que faire, ils étaient des animaux, ils étaient sauvage, ils étaient libres.
- Chapitre II:
Ce jours là, le soleil frappait, bien haut dans le ciel, baignent le Nord de Bordeciel d'une lumière valant toutes celles des reliques Dwemer. La neige était fondante et glissante. La chasse était dur et le moral des nomades au plus bas. Les réserves de nourritures diminuaient à vue d'oeil et la maladie rongeait l'une d'entre eux. Les Blanche Lame étaient tous liés les uns aux autres et voir l'un d'entre eux mourant était une tragédie. Ils décidèrent d'installer un camp pendant quelques jours, le temps de réapprovisionner les réserves et de trouver un remède pour le mal de leur sœur, Allidia. Suite à une morsure d'un Lycan affamé, une infection s'était contracté et la rongeait jours après jours. Le temps passa, la chasse n'était pas fructueuse et des tensions naquirent. Les plus instruits du groupe ne parvinrent pas à soigner l'infection d'Allidia qui finit par perdre la tête. Un soir, alors que le feu de camp brûlait les restes de provisions, elle sortit de sa tente et couru comme prise de folie dans la forêt, plus sombre que jamais. Les indignés aient perdu espoir pour elle ne savaient même plus comment réagir à cette énième symptôme. Ils purent entendre ses hurlements de folie semblable à de la douleur pendant un bon quart d'heure jusqu'à ne plus entendre que le silence de la nuit, perturbé par quelques crépitements du feu de camp, aiguisant ses dents sur le bois, tendre. Après le silence, ce sont des hurlements qui se firent de nouveau entendre. Mais cette fois-ci il n'en était en rien de douleurs. Tous, prirent les armes et adoptèrent une posture défensive. En effet, les hurlements semblait être ceux d'un loup, mais pas n'importe quel loup. Le son était bien plus féroce et caverneux. Une ombre approchait et ils purent distinguer avancer vers eux une masse poussant les herbes et branchages sur son chemin. Elle était devant eux, Allidia la Louve-Garou.
Allidia se rua sur eux, comme affamée. Sa salive coulait le long de ses dents si bien qu'on aurait pu la suivre à la trace. Les Blanche Lame se défendirent comme ils purent pendant de longues minutes qui leur semblait une éternité. La bête, blessée tomba au sol dans un râle. L’événement fut la cerise sur le gâteau. Que pouvait-t-il leur arrivé de pire après en ? Beaucoup furent gravement blessés. Alors que le groupe commençait à faire le point sur l’état de santé générale, la bête commençait à bouger, attirant l'attention de tous. La surprise fut commune. La métamorphose s’opérait devant leur yeux écarquillés. Allidia renaissait...
Ils fallut plusieurs semaines aux Indignés pour penser ses blessures. Ils ne savaient pas comment réagir face à cette femme qui représentait désormais un danger potentiel. Mais les Lame Blanche ne laisseraient jamais un frère. Ils apprirent à vivre avec et après de longues semaine et de longues nuits, Allidia apprit à maîtriser sa soif de sang.
Les blanche Lame jugèrent Allidia comme leur bénédiction d'Hircine et oublièrent les anciens dieux du Nord pour l'honorer de ce cadeau. La chasse n'était plus un problème maintenant. Les plus braves d'entre eux purent à leur tour être bénit du don d'Allidia et contribuer à la chasse. Le secret se devait d'être gardé à tout prix. Les Blanche Lame n'étaient déjà pas portés dans le cœur des habitants de Bordeciel, il ne valait mieux pas que le peuple apprennent ce que certains d'entre eux étaient et ce qu'ils vénéraient après-en. Ils vivait bien et étaient plus libre que jamais.
Horvald organisait le groupe et Allidia la chasse. Les Lycanthrope étaient en première ligne, assignés à la traque. Cette fois-ci, un Troll des montagnes avait été repéré non loin du camp. Les Indignés, intéressés par leur fourrure et leur graisse ne pouvaient pas passer à côté de l'occasion, même si les trolls représentaient une traque dangereuse. Ils réussirent à le pister mais leur surprise fut grande quand ils remarquèrent que ce dernier était lui même en traque. La neige était ponctuée de trace de pas de troll et de pied humain. Visiblement, c 'était les traces d'un enfant. C'est enfin quand ils trouvèrent le troll qu'ils eurent leur réponse. Il était là, pas plus haut que les autres enfants de huit ans, près à perdre la vie. Allidia la bête ouvrit le bal sanglant. Après un combat difficile, le groupe parvint à abattre le troll, délivrant l'enfant perdu de ses griffes. Il disait s’appeler Röod et être un orphelin de Fortdhiver. Le petit bonhomme s'était échappé voulant retrouvé ses parents. Il était malheureux, apeuré, affamé, maigre et fatigué. Les Nomade du Nord décidèrent de le prendre sous leur aile. Dorénavant, il s’appelait Röod Blanchelame le Loup Égare de la famille Blanche Lame. Il grandit avec eux, appris à se servir de l'Arc et des armes légères afin de chasser comme il se doit. Il était devenu un Blanche Lame comme les autres et vénérait Hircine pour le remercier de lui avoir offert une famille et de la nourriture quotidienne.
- Chapitre III:
Des années passèrent, le jeune loup égaré était devenu un homme. Il participait depuis quelques années à la chasse, activement en tant que pisteur. Il n'était pas un loup-garou mais avait de grandes capacités. Rapide et discret, agile et précis, son arc et ses dagues étaient plus que des armes, ils ne faisait qu'un avec elles et son environnement. Röod était loyal et bienveillant avec sa famille adoptive. Il était certainement l'un des plus impliqué dans l'abnégation quotidienne qu'imposait une auto-suffisance en milieu hostile.
Alors qu'il parti en reconnaissance à quelques heures de marche du groupe, afin de trouver un endroit idéal où former un nouveau camp, il tomba nez à nez sur une étrange femme.
Elle semblait le reconnaître et l'accueillit d'un large sourire puis prononça ces quelques mots :
« Enfin vous voilà peuple nomade. Le sacrement n'aura pas été en vain. »
Le jeune homme n’eut même pas eu le temps de comprendre que la femme invoqua une boule de feu qui percuta de plein fouet toute la partie gauche de son corps, qui recula de quelques mètres, tombant au sole, gravement brûlé. La femme s'approcha de lui et dégaina son épée, plaçant la lame sous sa gorge. Il ferma les yeux, ne pouvant rien faire, résigné à mourir. Le vent soufflait fortement, laissant résonner le sifflement mélodieux et ancestrale des cieux. Röod se délectais de sa dernière mélodie quand un bruit sourd l’interrompu dans son requiem. Allidia lui tournait le dos, devant lui sous sa forme de Loup-Garou. Elle était effrayante de rage. La femme attentant à la vie du jeune loup égaré pouvait voir dans ses yeux la soif de mort. Elle invoqua de nouveau une boule de feu mais bien plus puissante cette fois. D'un geste de la patte difficilement contrôlé, Allidia fit comprendre à Röod de s’enfuir. Il écarquillât les yeux, à la fois inquiet pour Allidia mais aussi apeuré et complètement perdu. Il se mit à courir vers le campement. Une explosion retentit suivi du hurlement de la Louve-Garou. Le jeune homme se retourna et la vit tomber au sol, perdant la vie. Les larmes lui montèrent aux yeux et la rage au cœur. Au loin, la femme cria :
« Je te retrouverais Loup Égaré ! Sois sans crainte ! Nous honorerons le sacrement noir! »
Il n'avait d'autre choix que de fuir, impuissant face à la magie de cette femme et gravement blessé. Il courut sans s'arrêter jusqu'à arriver au camp. Il fut soulagé quand il vit le feu brûler encore. Puis, la réalité s'imposa. Sa famille adoptive était là. Tous mort, peignant la neige d'un rouge vif. Il tomba genoux à terre. Il ne compris pas. Il ne savait pas pourquoi. Une seul chose tournait en boucle dans sa tête...
« Hircine, je t'offrirais la plus belle chasse que tu n'ai jamais eu. »