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    A la recherche des premiers Hommes

    Bobcat
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    Message par Bobcat Mer 22 Jan - 16:49

    Chapitre I : Le Tertre des Chutes Tourmentées

    22 Sombreciel 2E 558 – Bordeciel
     
    La neige tombait drue sur le Tertre des Chutes Tourmentées alors que quatre aventuriers montaient les marches menant vers l’imposant édifice. Celui-ci dégageait une sombre atmosphère qui n’était que confirmé par les sombres pierres qui le formaient. Le groupe se dirigeât prudemment vers l’entrée du Tertre qui était balayé par les puissants vents de l’hiver en Bordeciel.

    C’est dans un fracas mêlant grincements et bruits de pierres qui la guide du groupe ouvrit l’importante porte qui donnait sur un plus ou moins grand hall d’accueil. Lorsque l’ensemble du groupe fut entré, il refermât la lourde porte.
    « Nous y voilà », dit Cassius Orius, un homme Cyrodillien, en retirant son couvre-chef fait de fourrure. Ses cheveux étaient bruns légèrement dégarnit et sa barbe de trois jours lui donnait l’air d’un antiquaire ou d’un simple marchant de la Cité Impérial. Ses yeux bleus se posaient alors avec expertise sur chaque pierre et chaque recoin de la pièce. Il tenait dans sa main un long baton qu’il prenait tant pour s’appuyer pendant les marches que pour y faire naitre une lumière sur el dessus afin d’éclairer d’avantage les reliefs qu’il observait.
    Ce qui avait tout lieu d’être un hall d’accueil pouvait aisément comprendre une centaine de gens sans qu’on n’en soit trop serré. Le plafond avait subit plusieurs écroulement dut à la neige et aux ravages du temps. Les orifices créent ainsi laissaient entrer une douce lumière qui faisait presque oublier la tempête extérieur.


    « Bienvenue au Tertre des Chutes Tourmentées », dit, Ulfgar Garde-Trésor, le Nordique, en ébouriffant sa longue chevelure blonde et sa barbe pour y dégager la neige. Ses yeux bleus et son regard espiègle observant la réaction des membres du groupe. « Et encore, ce n’est que le début. Il s’agit de l’un des nombreux Tertres datant de la Guerre Draconnique qui parsème Bordeciel. Les habitants de Rivebois, le village où nous avons passé la nuit, ont l’habitude de raconter que les Draugrs sortent la nuit pour enlever les enfants et les emmener en Oblivion. »

    « Des Draugrs ? », réagit Raven Savani, une Dunmer, dont l’attirail de fourrure n’enlevait rien à l’élégance naturelle qu’elle dégageait. « Il y en a en Soltheim. D’après les légendes Skaals, des autochtones, il s’agirait d’anciens guerriers maudits pour cannibalisme. »

    « Maudit oui, mais pour avoir servit les dragons. Continuons. », répondit sèchement Ulfgar.

    « Hum, du coup il serait intéressant d’enquêter pour connaitre la cause exacte de leur état », dit alors Cassius en suivant le guide qui s’engouffrait, torche à la main, dans une allée au fond du hall.


    Le groupe suivit un long dédale creusé et sculpter dans la roche même de la montagne. De ci de là, de nombreux éboulements avaient dénaturé et abimer des pants entier de mur que l’Impérial observait avec une curiosité toujours plus aigüe. Il tenait à la main un épais journal sur lequel il prenait de nombreuses notes accompagné de croquis. Eclairé par une torche que tenait une Argonienne du nom de Neesha Tar-Meena, quatrième membre du groupe, qui semblait marcher dans ses pas. Le suivant et l’accompagnant comme son ombre.

    Ils finirent par arriver dans une nouvelle pièce bâtit sur deux étages. La pièce s’éclairât dans son entièreté dès que le Nordique eut déposé sa torche dans un brasier puis dans un autre afin de redonner à ce lieu toute la lumière qu’il put avoir jadis. Un pant de mur était écrouler mais l’ensemble des gravures étaient encore en très bon état. Au pied du mur gauche se trouvait trois pilonnes dont trois formes étaient gravé dessus.

    « Cassius ! Viens voir ! », appelât Raven. « Regarde donc ces effigies. Un aigle, un serpent et un poisson. Ces trois animaux devaient être vénérés par les Nordiques de l’époque, ou semblait en tout cas avoir une grande importance. »

    « Pas que je sache », interrompit Ulfgar. « Vous vous croyez peut être intelligent mais ce que vous dîtes n’a aucun sens. »

    « Si ça n’a aucun sens, pourquoi les anciens Nordiques les ont-ils gravé sur ces stèles ? », questionnât alors Cassius faisant naitre un sourire narquois chez Raven. « Je me demande… Ces Tertres datent de la Guerre Draconnique, donc du Méréthique Tardif. Mais peut-être est-ce bien plus ancien encore. »

    « Tu penses qu’il peut s’agir de Nédique d’Altmora ? », questionnât Raven.

    « Atmora l’Ancienne, Elfe Noir, pas Altmora », répondit Ulfgar qui observait l’étrange duo débâtant.

    « C’est possible », dit Cassius sans avoir fait attention à la remarque du Nordique.« Ce n’est qu’une supposition comme tant d’autre. Il nous faut pénétrer d’avantage dans ce donjon pour y découvrir d’autres indices. Ces Tertres pourraient bien éclairer notre savoir sur les origines des Hommes. »

    « On connait les origines des Hommes », interrompit une nouvelle foi Ulfgar.« Les Hommes viennent des colons d’Atmora, tous les Hommes descendent des Nordiques. »

    « Sauf s’ils viennent tous d’ici, de Tamriel et que le reste n’est qu’aberrations historiques et mythes », répondit Cassius en se redressant face au Nordique.« Rien, hormis la culture populaire, n’indique si les créatures vivantes de Tamriel viennent d’ici ou d’ailleurs. »

    « C’est son credo », expliquât Raven face au regard surpris du Nordique. « Ce cher Cassius Orius pensent qu’Altmora, ou Atmora comme vous voulez, Yokuda et Aldmeris n’ont jamais existé et ne sont que mythes. Pour lui, les Ehlnofeys sont Tamriellien. La séparation se serait faite entre les tributs du nord et du sud devenant les Mens et les Mers au court de nombreux siècles d’évolution. »

    « C’est n’importe quoi ! », rétorquât Ulfgar qui se sentait blessé et insulté dans de telles insinuations.

    « Justement, c’est pour confirmer ou infirmer cette théorie que j’ai formé la Société d’Histoire et d’Archéologie du Museum de la Cité Impériale. Nous savons de source sure qu’Akavir existe et Pyandonée mais pour les autres ? Disparut ? Enfouit sous les océans ? Conquit par les glaces et que sais-je encore ? Ce sont des mythes et s’il peut y avoir une part de vérité dans chaque mythes, elle doit être prouvé.  Nous pourrions tout aussi bien être les descendant d’une colonie akaviroise !»

    « Vous dîtes n’importe quoi. Essayez plutôt d’ouvrir cette barrière plutôt que de délabrer des imbécilités », répondit Ulfgar avec dédain face aux croyances de l’Impérial.


    Au fond de la pièce se trouvait en effet une lourde barrière de fer qui semblait incrusté dans la roche. Le levier présent au coté de celle-ci semblait n’avoir aucun effet. Malgré la force du Nordique, celui-ci ne put la soulever ne serait-ce que d’un millimètre. Utilisant leur magie, Raven et Cassius n’eurent pas plus de succès. Cette résistance fit naitre une nouvelle curiosité chez Cassius au grand damne de Raven.

    « Hey », fit alors la voix sifflotant de Neesha qui avait quitté l’ombre de Cassius pour explorer l’étage de la pièce. « Vos piliers, il y en a aussi en haut, mais pas dans cet ordre là. »

    « Un énigme ? », s’émerveillât Cassius. « Cette porte ne s’ouvre qu’en répondant à une énigme ! C’est prodigieux ! »

    « Alors là, va falloir m’expliquer ce qui lui arrive à celui-ci encore »¸commentât Ulfgar d’un air dépité face à l’émerveillement de l’Impérial.

    « Les Dwemers, les Ayléides et maintenant ces Nédiques ! Ce sont toutes les trois des civilisations disparut mais dont les points en commun ne se compte plus ! »

    « Des points en commun ? Avec les Nains et les Elfes Sauvages ? Mais tu rêves l’Impérial ! Les Nordiques ont conquit cette terre par leur sang, ils ont été les premiers à lutter contre la tyrannie des Elfes et les ont repoussé pour devenir le premier peuple libre de Tamriel ! »

    « Ca l’ami, il n’y a qu’un moyen d’en être certain », répondit calmement Cassius à l’agacement d’Ulfgar. « Il faut rentrer dans ce Tertre, l’explorer et l’étudier jusqu’à ce que tout ces mystères nous soient livré. Ainsi seulement, nous connaitrons la vérité. »


    L’étude de la pièce et de l’énigme de la porte durèrent la journée entière. Cassius ne cessait d’écrire sur son journal, décrivant presque chaque partie de chaque mur. Non pas qu’il avait peur d’oublier quoi que ce soit tant il était fasciné par l’endroit mais simplement qu’il voulait pouvoir garder à disposition chaque indice qui l’aiderai à s’approcher un peu plus de ces grandes questions qui définissaient sa cause.
    Le camp était fait autour d’un des brasiers présents dans la pièce, chacun mangeant sa portion de viande prise avant de partir. Cassius faisait une relecture de ses notes pendant que les autres rentraient chacun peu à peu dans un sommeil réparateur.
    Nul ne pouvait dire si ce fut le matin ou non, mais bientôt le groupe se réveillât, chacun leur tour. La pièce n’était ni plus ni moins éclairé que la veille et le brasier avait permit au groupe de dormir au chaud. Cassius était absent au petit déjeuner mais ça n’en n’inquiétât aucun. Raven et Neesah n’en étaient pas à leur première aventure avec l’Impérial et Ulfgar avait bien cerné le personnage. Ce qui, en revanche, les surpris, fut la barrière de fer qui, bien que fermé la veille, était à présent ouverte.

    « Com… Comment est-ce possible ? », questionnât Ulfgar au moment où Cassius sortait de l’autre pièce derrière le portail.

    « C’est énigmes sont toutes les mêmes, j’en avais rencontré une semblable dans une ruine Ayléide. Les trois piliers que nous avons observés hier ont chacun trois faces avec trois reliefs gravés dessus. Mais on peut également les tourner dans un sens ou l’autre afin d’avoir un relief spécifique face à soit. Neesha, hier, nous avait fait remarquer la présence d’autres piliers à l’étage. Je n’ai eu qu’à les orienter de telle manière pour que l’ordre des gravures de l’étage corresponde à l’ordre de gravure ici même. Ensuite, j’ai actionné le levier et voilà le travail. 
    Pour le reste j’ai profité de votre sommeil pour prendre des notes sur cette nouvelle pièce dont nous somme, vraisemblablement, les premiers visiteurs depuis son celé. Je ne pense pas qu’aucun bandit ni aucun chasseur de trésor n’ait posé le pied ici avant nous.»

    « Impressionnant »¸reconnut Ulfgar. « Bien, et bin, allons découvrir les secrets de ce Tertre. »


    L’exploration put continuer pour le plus grand plaisir des aventuriers. La pièce qui suivait été, en effet, vierge de tout pillage. Ulfgar fut particulièrement intéressé par le mobilier en pierre façonné par les Nordiques d’antan. Cassius menait la marche un large sourire victorieux aux lèvres alors que Neesha restait en retrait et ramassant les ustensiles qu’elle pouvait trouver. De son coté, Raven observait les murs avec un intérêt renouvelé. En certain endroit, on pouvait y voir des traces de peinture murale ainsi que les écailles de certaines couleurs.
    Fasciné par ces découvertes, le groupe avançât lentement mais gardèrent un certain rythme, convaincu que les découvertes qui les attendaient seraient plus impressionnantes encore. Un escalier, un couloir, un petit dédale et voilà qu’ils arrivèrent dans ce qui semblait, à première vue, à une crypte. De nombreux squelettes étaient allongés sur des lits creusés dans la roche sur plusieurs niveaux.

    « Comment ont-il pu placer des corps si haut ? », se questionnât Ulfgar en observant les niveaux les plus haut d’où on devinait aisément l’emplacement de nombreuses autres tombes.

    « Comment ? Pourquoi ? Ce sont les questions fondamentales de tout historien, l’ami », répondit Cassius dans un sourire.

    Ils firent dès lors une halte, pour observer les tombes et les squelettes, essayant de percer le secret des rites funéraires de ces hommes de naguère.

    « DRAUGRS ! », s’écriât soudainement Ulfgar en sortant sa hache et son bouclier.

    Trois Dragaurs venaient en effet de se mettre sur pied, sortant des armes d’un autre âge pour combattre les pileurs.

    Neesah sortit arc et flèche et commençât à lancer ses traits contre un Draugr armé d’une épée à deux mains qui avançait vers le groupe. Raven était équipé d’une épée dans sa main droite tandis que sa main gauche contenait une flamme qu’elle tenait prête à lancer magiquement sur le premier Draugr venu. De son coté Cassius tenait toujours fermement son bâton qui à présent lançait des boules de feu sur les Draugrs qui ne tardèrent pas à tomber dans une seconde mort, le corps enflammé.
    Ulfgar observât Cassius avec méfiance, n’appréciant que peu la magie. Il pensait que le combat était fini mais les cris des Draugrs tombaient en réveillèrent de nouveaux. Bientôt tous furent mis à contribution.

    Neesah partit en retrait afin d’obtenir une vue dégagé sur le champ de bataille improvisé. Elle visa en premier lieu les Draugrs archers qui pouvaient être mortel à ses compagnons. Ulfgar était aux prises avec un Draugr portant les restes d’une armure antique Nordique. Ce dernier armé d’une claymore antique ne laissait aucun répit au guerrier, se bâtant comme s’il était toujours en vie, les effets de la fatigue en moins.

    Assenant des coups de son épée d’une main et lançant des boules de feu de la seconde, Raven semblait presque dans son élément. Des mouvements de son épée à la manière de lancer les sorts, tout dénoté chez elle une grâce qui semblait dénoué d’animosité contrairement à Ulfgar qui se battait comme un smilodon en cage.
    Au centre de ce champ de bataille, en prise avec quatre draugrs, Cassius usaient de son bâton pour mettre fin à son combat. Donnant un coup à terre, il enflammât les draugrs proches de lui sans se fatiguer d’avantage.

    Lorsque Ulfgar mit finalement son adversaire à terre, il se rendit compte que le groupe était sortit de cette bataille et que tous, sauf lui, avait mit à terre au moins trois draugrs. Blessé dans sa fierté mais néanmoins content d’être bien entouré, il avançât derechef vers la pièce suivante sans mot dire.


    Raven et Cassius se mirent alors à l’observation des armes et armures draugrs.

    « Je me demande », commençat Cassius. « Ce qui est la cause des Draugrs. Je veux dire, est-ce vraiment une malédiction ou une magie provenant des temps ancien qui ferrait encore écho parmi ces murs ? Si la magie qu’utilisaient els dragons est aussi puissante que ce que dissent les mythes, peut-être est-ce que l’état des Draugrs n’est rien d’autre qu’une preuve de cette puissante magie ? »

    « Il faudrait demander à ton ami Bréton pour ça », répondit Raven. « Il est doué avec tout ce qui touche l’école d’invocation, il me semble. »

    « En effet oui, il faudra que je lui en parle et que, pourquoi pas, nous nous prévoyons une expédition pour étudier tout cela. »


    Raven se contentât de sourire avant de faire signe à Neesha de ramasser les pièces d’armures et les armes. Ceci aurait une place de choix dans les collections du Museum. Le trio fini par rejoindre Ulfgar qui se trouvait dans une pièce traversé par un court d’eau qui sortait par une sorte de grande bouche d’égout. La sortie de la pièce, quand à elle, avait été détruite suite à un éboulement.

    « Je ne crois pas qu’on répondra à toutes nos questions aujourd’hui », dit Ulfgar quand le reste du groupe fut présent.

    « On ? Ainsi vous vous joignez à nous », notât Raven dans un sourire malicieux.

    « Façon de parler »¸répondit le Nordique. « Même si j’avoue que toutes vos hypothèses et vos recherches me donnent envie d’en savoir plus. »

    « Ah, il y a toujours des places disponibles quand on recherche la vérité par delà le mythe », dit à son tour Cassius.


    Comme à son habitude, le groupe se mit à observer chaque coin et recoins de la pièce dans laquelle ils se trouvaient. Celle-ci, bien plus petite que les précédentes, il s’y trouvait de nombreux artefacts anciens. Des vases encore intact, des ustensiles de la vie quotidienne de l’époque. Pour Cassius et Raven, cela était une récompense. Tant de trésor archéologique en parfait état. Neesah prit soin de ranger de façon méthodique les trouvailles du groupe. Elle avait pour cela plusieurs sacs et chacun contenait un type d’artefact. Les armes étaient d’un coté, les armures de l’autre, les ustensiles ménageaient était ensemble tout comme les objets de culte. Enfin, les objets dont l’utilisation précise était encore incertaine avaient, également, un sac rien que pour eux.

    Le pilage de la pièce dura un long moment et chacun semblait content de sort et prêt à rentrer. C’est alors que le regard de Cassius fut attiré par la bouche d’égout d’où continuer el court d’eau.

    « Jusqu’où est-ce que ça peut aller ? », se questionnât Raven.

    « Ou plutôt, où est-ce que ça peut mener ? », corrigeât Cassius.

    N’écoutant que leur curiosité, les quatre compagnons ouvrèrent la grille fermant l’égout pour s’engouffrer dans l’étroit passage. Très rapidement, ils arrivèrent dans une caverne qui semblait avoir été creusé naturellement par l’érosion. Ils suivirent le passage de l’eau pour arriver rapidement dans une nouvelle salle du Tertre dont el plafond s’était écroulé et qui permettait au groupe de continuer son exploration.
    Heureux de ce bon sort, ils arrivèrent dans une nouvelle pièce que Raven éclairât en envoyant quelques boules de feu sur les brasiers. Ceux-ci se rallumèrent comme s’ils n’avaient jamais été éteints et le groupe fit alors face à une grande porte en bois. L’humidité et le temps n’avaient pas épargné la pauvre porte. Cassius se rendait compte, déçu, que celle-ci était orné de gravure datant, en toute logique des choses, de l’époque de sa construction. C’était des indices sur l’histoire de ce lieu et de ces hommes d’alors qui s’éteignaient.

    Mais cette déception ne fut que de courte durée lorsqu’ils passèrent la porte. Voici qu’ils se trouvaient dans un couloir qui, dès lors que les brasiers furent ranimés, émerveillât les quatre compagnons. Sur les murs comme au plafond se trouvaient des bas-reliefs qui n’avaient probablement jamais été revue depuis l’âge de leur conception. Les détails sur les murs étaient de plus surprenant tant ils étaient bien fait. Chaque mur, ainsi que le plafond, était séparé en quatre tableaux qui racontaient l’histoire de ce lieu et, surtout, du Prêtre-Dragon qui s’y trouvait enterré.

    Cassius, Raven, Neesha et Ulfgar ne purent s’empêcher de partager leur joie suite à cette découverte. Raven sortit son journal pour la première fois depuis que leur aventure avait commencé tandis que Cassius complétait le sien.

    « Regardez moi ça ! », s’exclamât Cassius qui commençait à prendre des notes sur un des tableaux présent. « Le Prêtre-Dragon qui est enterré ici a dut vivre avant la Guerre Draconnique. Sans quoi, nous aurions une représentation de ses actes de combattants. Hors là, nous avons des scènes de la vie quotidienne de l’époque. Regardez ici ! Les Nordiques de l’ère Méréthique pratiquait déjà une forme d’agriculture comme aujourd’hui. Ce qui infirme les dires de Filandrus Precius comme quoi ces peuples étaient nomades et ne vivaient que de chasse ! C’est une découverte majeure ! »

    « Et ici », fit remarquer Raven. « On voit comme des sacrifices effectué par les Hommes pour les Dragons. Est-ce que ça pourrait être la cause de la guerre ? Une révolte ? Nous venons peut-être de découvrir la tombe du dernier Prêtre-Dragon d’avant le début de la Guerre Draconnique ! Elle date peut-être du Méréthique Moyen. »

    « Au Méréthique Moyen, suivant la culture populaire, les Hommes n’avaient pas encore posait le pied en Tamriel. », répondit Cassius.

    « Sauf si », intervint Ulfgar « sauf si Atmora n’existe pas et que tous les Hommes sont originaire de Tamriel. »

    « Exact ! », s’exclamât Cassius pensant avoir trouvé une preuve qui corroborait sa thèse.

    « Mais pour ça, il faudrait démontrer que ce Tertre a été construit avant l’arrivée d’Ysgramor », dit Neesah observant également une paroi du mur.

    « Sauf si »¸reprit Ulfgar au moment où Raven et Cassius se retournaient doucement vers lui. « Sauf si Ysgramor, bien que l’histoire est retenu son nom, ne fut pas le premier colon Humain de Tamriel. »

    « Se pourrait-il que les Mens aient découvert Tamriel avant l’arrivée d’Ysgramor ? », se questionnât Raven.

    « Dans l’hypothèse où Atmora existe », répondit Cassius.


    Les différents reliefs présents décrivaient une société dont aucun des aventuriers du groupe n’était prêt de s’imaginer. Cassius s’imaginait déjà fait une présentation de ses découvertes à la Cité Impérial expliquant cette nouvelle hypothèse comme quoi les premiers hommes sédentaires s’établirent dans le sud de Bordeciel vers la fin du Méréthique Moyen.

    Des images de gloire et de fortune se plaçaient petit à petit dans sa tête. Avec des découvertes comme celle-ci le Museum deviendrait un pilier de savoir et de recherches pour tous ceux curieux de connaître les vérités cachés dans les mythes.
    Sa joie était déjà immense lorsque Neesha fit remarquer un mur différent des autres. Celui-ci était formé de trois arc de cercle portant un glyphe représentant pour l’un un ours, pour l’autre un loup et pour le dernier un aigle. Au centre de tout ceci se trouvait un autre glyphe ne représentant rien de particulier mais où se trouvaient trois trous sur le dessus et un au dessus, imitant ainsi presque la trace de pate d’un aigle.

    « Qu’est ce que c’est ? Qu’est ce que ça signifie ? », se demandât Ulfgar.

    « Vous voyez, vous vous posez les questions d’un futur archéologue », répondit Cassius en souriant avant de s’avancer et d’observer plus précisément l’œuvre présente. « C’est une porte, oui, c’est une porte, et une énigme. Peut-être est-ce comme l’autre pièce, on doit trouver quels animaux placé et dans quel ordre. »

    « Il n’y a rien qui peut nous aider pour ça, pas ici en tout cas », répondit Neesha. La pièce était bien plus petite que celle où ils avaient passé la nuit et, en effet, mis à part sur cette porte, pas une seule sculpture ne présentait d’animaux. Ils étaient bloqués.


    Ils passèrent une nouvelle nuit dans ce Tertre, juste devant cette porte qui les empêchât de dormir tant chacun était préoccupé par cette nouvelle énigme. Le lendemain, ou plus exactement à leur réveil, ils refirent un tour des différentes scènes sculpter dans les murs et au plafond. Chacun prit ses notes et fit ses suppositions. La découverte de ce couloir leur permettait de garder le sourire même s’ils savaient qu’ils n’iraient pas plus loin. Qui sait ce que le Tertre des Chutes Tourmentés pouvait cacher d’autre ? Qui sait ce qu’il pouvait bien y avoir derrière cette lourde porte de pierre ? Ce n’est que bien plus tard qu’ils quittèrent le couloir pour retourner à Rivebois, le village le plus proche du Tertre.

    Ils firent à nouveau trois voyages pour emporter tous les trésors qu’ils pouvaient et être certains d’avoir prit autant de note que possible pour qu’aucun autre indice sur la vie des Nordiques à cette époque ne leur échappe. Ulfgar s’étant acheté son propre carnet lors du second voyage. A la fin du troisième et dernier aller-retour, ce Nordique demandât très officiellement d’intégrer la Société d’Histoire et d’Archéologie du Museum de la Cité Impériale.

    Cassius Orius pouvait compter un nouveau membre pour le Museum.
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    Message par Bobcat Ven 11 Juil - 12:03

    Chapitre II : Stros M'Kai

    17 Clairciel 2E 559 - Hauteroche

    Cassius Orius, Raven, Neesha et Ulfgar restèrent une semaine dans l'auberge de Rivebois. Une semaine remplit d'aller et retour pour récupérer ce qu'ils pouvaient du Tertre des Chutes Tourmentées. Les sacs étaient remplit de bibelot, de vieilles pièces d'or, d'armures antiques et des plusieurs carnets et journaux remplit d'annotation.

    La petite équipe s'était ensuite séparer. Raven, Neesah et Ulfar étaient partit vers l'ouest tandis que Cassius prenait la route de l'est, seul. Le voyage avait duré prêt de 80 jours depuis le village de Rivebois en Bordeciel jusqu'à la cité-état de Daggerfall en Hauteroche. Quatre-vingt long jours pour quiconque n'étant pas habituer à voyager autant. Ce n'était plus le cas pour Cassius depuis quelques années maintenant. Il avait prit l'habitude de sillonner les routes de Tamriel de long en large à la recherche du savoir perdu.

    De plus, continuellement perdu dans ses pensées et suppositions, il ne fit que peu d'importance du trajet. Un nouvel objectif en tête, il savait exactement vers quel compagnon se diriger. Avec les années, les voyages et les rencontres, il avait pu s'entourer d'une poignée d'érudits et de passionnés comme lui. Certains, certes, avaient rejoint le Museum dans le seul but de s'enrichir tandis que d'autres étaient, tout comme Cassius, à la recherche de la vérité derrière le mythe.

    La nouvelle année était passé, voilà que la 559ème année de la Seconde Ère, l'Ère Commune, avait débuté. En Clairciel, par un matin froid et brumeux, Cassius atteignit la cité-état de Daggerfall surplombant la côte et une mer de brumes à ses pieds. L'Impérial se dirigeât vers l'auberge la plus proche, épuisé. Il payât une chambre simple pour une semaine et allât y déposer ses affaires. Une fois fait, il s'allongeât sur le lit et s'endormit. Il était arrivé à son but, à un premier objectif tout du moins.

    Ce fut alors que l'après-midi battait son plein que Cassius Orius quittât sa chambre d'auberge pour se rendre à la Guilde des Mages de Daggerfall. Au dehors, la brume matinale s'était dissipé pour laisser resplendir un soleil qui aurait put être chaleureux si ce n'était sans compter sur les vents d'est qui balayaient la cote.

    Arrivé dans le bâtiment de la Guilde, Cassius fut accueillit par le greffier qui lui annonçât que son ami, Alberic Maborel, s'était absenté pour se rendre sur l'île de Stros M'Kaï accompagné de mercenaires. C'était repartit pour un voyage de plusieurs jours. L'Impérial prit le bateau depuis cette même cité-état et, aidé par les bons vents marins. Il arrivât sur cette petite île de la province de Lenclume, à peine 15 jours après son départ. Cette île désertique, il le savait, contenait une histoire plus riche qu'il n'y semblait de prime abord. Berceaux de guerres civiles entre Couronnes et Aieux, les deux principaux clans politiques Rougegardes et de révoltes contre l'Empire. Stros M'Kai avait également une richesse qui, bien que visible, semblait passer inaperçu dans ce désert. Des ruines Dwemers.

    Les traces perdu du clan Rourken se tenaient dans une grande partie de Lenclume et, y comprit, sur cette petite île. Après avoir prit une chambre à l'auberge Cassius se renseignât sur son ami Alberic. Sans surprise, il apprit rapidement que le Bréton avait lancé une expédition dans les ruines Dwemers. Celui-ci n'était visiblement partit pas seul, bien qu'une compagnie de mercenaire le suivait, celle-ci semblait diriger par une Rougegarde et un Orque s'était ajouter au groupe.

    Dès le lendemain, curieux, Cassius engageât trois mercenaires pour l'accompagner et le guider vers les ruines Dwemers. La trouvaille fut aisé, au flanc d'une crevasse se dessinait l'architecture métallique caractéristique de ce peuple disparut. Le campement d'Alberic fut facile à trouver tant il s'étalait au devant des ruines. A peine arrivé, l'Impérial se dirigeât vers la tente principale, grande et immanquable.

    Il fut accueillit par une grande Rougegarde dont la peau sombre et tanné par le soleil, caractéristique des descendant des Ra-Gada. Ses cheveux noirs coupé court à la garçonne, lui permettait de ne point être gêné pendant les combats. Elle portait de part et part de son armure lourde deux épées parfaitement entretenu et aux lame splus coupante que des rasoirs.


    "Ashanta", dit Cassius reconnaissant visiblement La Devriche. "Je me doutais que tu serais là, tu es la meilleur dès qu'il s'agit de négocier avec des mercenaires."

    "Cassius Orius", répondit-elle sans exprimer la moindre surprise ni joie. "Ca faisait longtemps qu'on ne t'avait pas vu, Alberic est dans les ruines, tu dois être là certainement pour lui, n'est ce pas ?"

    "C'est bien ça, je reviens à l'instant de Bordeciel et je compte bien y retourner pour répondre à une nouvelle question."

    Ashanta ne répondit pas, se contentant de le regarder et d'opiner en toute simplicité. Elle prit en charge les mercenaires qui accompagnaient Cassius et les rajoutât à sa troupe. L'Impérial la questionnât longuement sur la nature des recherche de son ami dans cette partie reculé de Lenclume.

    "Nous avons rencontrer un Orque qui pourrait te plaire", lui dit-elle. "Burgol Gro-Sharob, c'est un forgeron doté d'un oeil qui pourrait t'impressionner. Il comprend les mécanismes très facilement."

    "Qu'entends-tu par "mécanisme" ?"

    "Et bien, il lui a suffit d'étudier la porte d'entrer quelques heures pour trouver comme l'actionner."

    "Ca, ça peut toujours nous être utile", remarquât Cassius. En recrutant cet Orque pour le Museum, il bénéficiait d'une aide de chaque race présente en Tamriel sans compter toutes ces spécialisations. La concurrence des autres collectionneurs de la Cité Impériale aura bien du mal à s'aligner face à tant de professionnel en leur matière. Il restât dans le camp le reste de la journée, prenant des nouvelles de ces amis et collègues jusqu'à ce que l'expédition sortît des ruines avec plusieurs trésors d'archéologie.

    "Alors, on ne pille plus les tombes ?", dit Cassius en voyant son ami venir à lui.

    "Cassius, quel trésors chasses-tu aujourd'hui ?", lui répondit le Bréton dans un accolade des plus amicale. Ils s'installèrent tous sous la tente. Cassius Orius, Alberic Maborel, Ashanta et Burgol Gro-Sharob, ce nouvel aventurier du Museum.

    "Nous ferons un tour en Morrowind après ça, tu pourras y étudier à ta convenance les ruines dwemers les plus fameuses", dit Cassius après que Burgol lui est expliqué ses motivations à les rejoindre. Celui-ci avait la seul envie de découvrir et de comprendre le fonctionnement des machines Dwemers afin de, tout simplement, les reproduire. Ce qui n'avait encore jamais été fait depuis al disparition de ces Elfes des Profondeurs.

    Cassius n'hésitât pas à l'engager. Quelques soient les motivations de tout un chacun, ce qui lui importait c'était les compétences que ses compagnons avaient. Pouvoir comprendre la plus part des architectures avec une telle facilitée était incroyable et il comptait bien garder l'Orque avec lui quelques temps.


    "Mais qu'est ce qui t'amène ici d'ailleurs ? Ça m'étonnes de toi que tu fasses un tel voyage juste pour le plaisir de notre compagnie", questionnât Alberic.

    "En effet", commençât à répondre Cassius. "Tu me connais, tout commence chez moi par une question. Cette foi, j'ai été prit de savoir d'où viennent les Hommes. Est-ce que tous les Nèdes sont originaire d'Atmora ou est-ce simplement une légende et Tamriel est-elle le vrai berceau de toute vie ?" Il leur racontât ensuite les événements qui l'avaient poussé à lancer son expédition en Bordeciel et leur présentât la suite de ses plans. "J'ai besoin de toi et de tes contactes Crevassais pour explorer d'anciens tertres, les plus anciens que Tamriel portent. J'aimerais que vous m'y accompagnez tous. La réponse a cette question pourrait changer tellement de chose dans notre vision de notre histoire."

    "Oui", répondit derechef Alberic. "On viendra, et je donnerai tout pour voir la tête d'Aryarie si tu as raison et que tu lui dis qu'Aldmeris n'existe pas car tous les Elhnofey viennent d'ici. Ca, ça pourrait être bougrement drôle."

    Approuvé par Ashanta, le petit groupe se prit d'un fou rire en pensant à leur collègue Altmer. Ils restèrent un semaine de plus sur l'île de Stros M'Kai, Cassius apportant ses connaissances sur les dwemers et Burgol récoltant l'ensemble des compassant et autres objets qu'il souhaitait étudier. Il venait de rejoindre un groupe d'érudit qui semblait aux nombreuses motivations et à la curiosité sans nom.

    Une foi toutes leurs affaires rassemblaient, ils quittèrent l'île en congédiant leurs mercenaires pour prendre la direction de Solitude, Bordeciel.
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    Message par Bobcat Mar 5 Aoû - 12:51

    Chapitre III : La Crevasse

    Le voyage fut long et éprouvant. L'hiver venait à peine de se terminer mais dans le Nord, cela ne se sent que peu pour ceux venant plus au sud. Des quatre compagnons, Ashanta fut celle qui fut la plus sensible au froid de la Mer Fantôme. Le soleil écrasant de Lenclume et la chaleur sèche du désert lui manquait au fur et à mesure que le bateau longé les côtes de Tamriel pour se rendre au nord, dans la ville de Solitude.

    La neige, qu'Ashanta n'avait encore jamais vue, fut là pour accueillir les voyageurs. Dès qu'ils arrivèrent, ils rejoignirent l'auberge la plus proche et y prirent chambres et repas. Il s'agissait à présent de prendre le sud en direction de Markarth.


    "Markarth ?", questionnât Alberic lorsque Cassius parlât du plan de route. "Ce ne serait pas plus logique de partir à la recherche de Saarthal, n'est-ce pas la première ville des Hommes d'après les légendes d'Ysgramor ?"

    "Oui, tu as raison mon ami", répondit Cassius. "Mais l'Académie des Mages s'est déjà fixé le défit de trouver son emplacement. D'après mes sources, ils fouilleraient déjà la Châtellerie de Fordhiver. Ca se joue entre l'Académie et la Guilde. Néanmoins, ces deux là ne cherchent que la gloire de trouver la cité mythique. D'après mes supposition, cette cité n'existe pas."

    "Comment peux-tu en être certain ?", demandât Alberic.

    "Si on considère la possibilité pour qu'Altmora n'existe pas et que toutes les races vivantes soient originaire de Tamriel..."

    "Toutes ?", interrompit Ashanta qui resté la plus proche du feu et se réchauffé comme elle pouvait en mangeant un ragout. "Comment ça toutes ?"

    "Et bien", commençât Cassius, "Atmora, Aldmeris, Yokuda. Nos légendes nous présentent tous comme des envahisseur de Tamriel. Nos ancêtres seraient tous venu d'ailleurs. Je soutient l'hypothèse que ce soit faux. Que nous soyons tous originaire de Tamriel et que les trois autres continents ne soient que des mythes pour expliquer les différences entre les races."

    "C'est totalement stupide", commentât Ashanta.

    "Peut-être, peut-être pas", se contentât de répondre Cassius.

    "Du coup, tu penses que Saarthal est une fausse piste ?" demandât Alberic sans prendre en compte plus que ça la parenthèse d'Ashanta.

    "C'est possible", répondit Cassius en haussant les épaules. "Mais on peut aussi penser que Saarthal ne se trouve pas au bord de la Mer Fantôme mais plus dans les terres. Dans des coins reculés où l'Homme a put évoluer différemment de son cousin Elfique."

    "Si un Altmer vous entendrez, il vous trancherait la gorge", commentât Burgol en buvant une large chope de bière.

    "C'est pour ça que je vous ai demandé de me suivre plutôt qu'à d'autre", répondit Cassius en souriant.

    "Et pourquoi la Crevasse alors ? Pourquoi allez voir les Crevassais ?" questionnât Alberic.

    "Ils se dissent être le peuple humain le plus ancien et je les crois. Je pense que leur légende, que nous connaissons si mal, peuvent peut-être nous apporter les renseignement nécessaire pour connaître l'origine des Hommes."

    La soirée continuât de diverses questions, suppositions et rires des quatre aventuriers. Ashanta restât néanmoins très silencieuse, le fait de simplement penser que Yokuda puisse n'avoir jamais existé ne l'enchanté pas du tout. Pourtant Cassius n'en démordu pas, il était certain de tenir une piste pouvant emmener à changer drastiquement la vision des peuples de Tamriel sur leurs origines. Il était prêt à s'attirer toutes les foudres si cela lui permettait de prouver qu'il avait raison.

    Ce fut dès l'aube le lendemain que le groupe prit une charrette pour prendre la direction de Markarth. Cette ville était certainement la plus ancienne de Bordeciel, construite à l'origine par les Dwemers, elle était à présent habité par les Nordiques et était, à elle seule, une merveille du savoir en architecture des ces antiques Elfes des Profondeurs.

    La route pour y accéder fut néanmoins longue et prit cinq jours. Plusieurs haltes furent faite et le groupe put à chaque foi s'émerveiller sur les richesses de Bordeciel. La première halte fut au village de Pandragon où les aventuriers passèrent un certain temps à étudier l'architecture d'un pont de pierre visiblement plus ancien que la ville.


    "C'est du Méréthique, c'est certain", présentât Burgol après l'inspection de l'architecture du pont. "Avant ou après Saarthal, si nous aurions plus de temps je suis certain que nous pourrions trouver une ville des Premiers Hommes assez proche."

    "Du coup, vous rejoignez mon hypothèse qu'Atmora n'a jamais existé ?", questionnât Cassius un large sourire de victoire aux lèvres sous le regard sombre d'Ashanta.

    "Difficile à dire... il me faudrait étudier d'avantage de ces vieilles construction pour dire. Je suis certain, en tout cas, que cela date du Méréthique."

    "Si l'Humanité n'est apparut en Tamriel qu'avec Ysgramor... alors qui aurait construit ça, les Elfes, peut être ?" remarquât Alberic.

    "Non, c'est trop "barbare" pour être Elfique", répondit Burgol. "Les ponts Ayléïdes, et l'architecture Ayléïde dans son ensemble, est plus raffiné et bien plus droite. Ce pont forme une courbe là où des Ayléïdes auraient fait une droite. C'est du Nédique, ou plus ancien si ça existe."

    La soirée à Pondragon fut comme la précédente, ponctuait de commentaire et de suspicion sur les origines des Hommes et de tous les vivants en Tamriel. L'étude partielle de ce pont rendait Burgol Gro-Sharob sceptique et il restât longtemps dans un silence songeur pendant qu'Ashanta restait tout aussi fermé.

    "Peut-être également que les légendes sont partiellement vrai", dit Alberic avant d'aller se coucher. "Ysgramor serait le premier roi des Hommes mais pas le premier Man a découvrir Tamriel, et si Tamriel était un terre d'exploration déjà bien avant son avènement ?"

    Après encore un jour de charrette, le groupe pénétrât enfin dans la région de la Crevasse. Le paysage leur coupa le souffle. La seule route utilisable longeait la rivière Karth, au bord des imposantes Montagnes de Druadach. Les dernières haltes furent à chaque foi dans des petites étapes aux bords de la rivières. Les discutions se faisaient moindre tant le brouillard et l'environnement rendaient ces lieux dangereux et inquiétant. L'avant-dernière étape du voyage fut dans le village minier de Folpertuis. Avant-dernières étapes pour la charrette mais dernière pour le groupe qui décidât qu'il continuerait à pied pour la suite.

    Cassius avait, en réalité, un objectif précis mais qu'il voulait taire aux oreilles d'étrangers. Son but n'avait jamais été de rejoindre Markarth, la déception de Burgol en entendant ça fut frappante. L'Impérial voulait, en effet, rejoindre un camp de Crevassais depuis ce village.

    Après une nuit de repos et un riche déjeuner, les aventuriers se mirent en chemin à travers les montagnes. La recherche des peuples Crevassais n'était pas des plus aisés et, dans ses montagnes, aucun des quatre considérait connaitre son chemin. Ils étaient perdu et ils le savaient. Ce fut le quatrième soir de leur errance qu'ils rencontrèrent finalement ceux qu'ils cherchaient.

    En pleine nuit, alors que le camp était monté et que tous s'étaient endormi. Une troupe de Crevassais vinrent les attaquer. Les compagnons ne firent que ce défendre avant de crier haut et fort qu'ils se rendaient et qu'ils souhaitaient voir le chef Crevassais de ce clan. Une telle demande surpris les autochtones qui, pourtant, n'hésitèrent pas à emmener leurs prisonniers dans leur camp.

    Alberic Maborel prit alors l'initiative de parler directement au Chef en tête à tête. Quoi qu'il eut dit, quelques minutes après, les quatre compagnons furent libéré et leurs armes rendus, pour le plus grand plaisir d'Ashanta.


    "Ils nous guideront", dit Alberic à ses compagnons une foi libre. "Vers l'endroit qu'ils considèrent comme étant le foyer de leur peuple. Un endroit sacrée, hors de question de le pilier, mais on pourra faire des croquis."

    "Mais que leur as-tu dit ?", demandât Cassius.

    "D'après eux, c'est de là que tous les Hommes sont originaire", continuât Alberic sans répondre à la question de son ami. "Tu devrais aimer, ils appellent cet endroit "Sa'almathal", ça ressemble à Saathal, tu ne trouves pas ?"

    Finalement, les mots que put dirent Alberic aux chefs des Crevassais n'avaient alors plus aucune importance. Cassius le savait, il le sentait au fin fond de lui, il allait découvrir l'origine des Mans et des Mers, il allait prouver qu'il avait raison.

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