Gart Gro-Orkulg

Je suis né à Ornisium, dans une bâtisse respectable. Ma mère, Gulfim Gra- Dragol, ma raconté que, venu au monde, je ressemblais à un petit bout de viande sans graisse. Alors elle a beaucoup pris soin de moi. Quand je fût en âge de marcher et parler, je suis partit l’aider dans son travail. Elle était une forgeronne de mérite, réalisant les meilleurs armes et armures du pays, c’est ce qu’on racontait d’elle en tous cas. Je lui passais les outils qu’elle me demandait, portait le matériel comme je pouvais, et, une fois en âge, j’allais à la mine récolter de quoi alimenter la forge. Je ne sais pas si c’était une idée de mon père que de me faire prendre du muscle dès cet âge, mais c’est sûr que j’ai gardé cet esprit-là encore aujourd’hui. Quoi qu’il en soit, j’ai aidé ma mère un bon moment, et pendant ce temps, elle m’apprit à lire et écrire, plus pratique pour connaitre les commandes de certains clients exigeants. Et quand j’eu enfin l’âge de manier un peu la forge, ma mère donna naissance à mon second frère, Urim. Il était en bien meilleur forme que moi à la naissance, mais nous avions cinq années de différence, je restais le mieux bâtit de nous deux. Il subit le même traitement de la part de ma mère, bien que lui ne s’intéressait que peu à l’art de la forge, préférant défier les autres orques de son âge, finissant souvent couvert de bleue ou de sang.

Une fois que je fût assez mur pour ça, mon père pris sur son temps pour s’occuper de moi et de mon frère, qui, bien que plus jeune, ne fut pas pour autant épargner par l’entrainement qu’allais nous imposer notre père.
Il s’appelait Orkulg Gro-Ushug, c’était un mercenaire qui était souvent recommandé pour les contrats les plus précis et rapide à exécuter. Il maniait la plupart des armes, mais ne se vantait jamais de ces combats ou ennemies redoutables qu’il avait pu tuer.

L’entrainement qui nous fut imposer était très dur, surtout pour Umir, mais nous avons pris l’habitude au fil des semaines, et cela devenait un jeu amusant, au point que l’on se défiait quasiment chaque jour avec mon frère, se mesurant pour savoir qui avait le mieux gagner en force.

Et quelques années plus tard, ma mère mit au monde notre troisième et dernier frère, Krognak. Il reçut une éducation de par notre père cette fois, notre mère était bien trop occuper à ce moment pour le faire. Cela força notre père à moins travailler, et dans l’autre sens, notre mère à doubler sa masse de travail pour que nos cinq bouches puissent se satisfaire chaque jour.

Les années était maintenant passé, nous étions de jeunes orques bien entrainer, et notre père décida de nous emmener effectuer notre premier contrat en tant que mercenaire. Il nous donna un contrat, nous indiqua ce qui devait être fait, et nous laissa nous en occuper tous les trois. Je ne sais pas s’il était confiant ou si c’était notre premier vrai défi en tant qu’adulte, mais tout ne se passa pas comme prévu.

Nous sommes arrivés au dit lieu, nous étions censé abattre un khajiit qui s’était infiltrer dans une ville voisine et volait les biens de tous, les tuant parfois dans leur sommeils. Mais arriver sur les lieux, la seul chose que nous avions trouvée était un loup-garou. Notre père nous avait raconté ce qu’était que ces bêtes assoiffer de sang et de chair. Mais comme nous étions jeunes, nous n’avons pas reculé devant la tâche, car inexpérimenté et peu craintif, car sans expérience. Nous étions assez bien synchroniser entre frères, nous avons été entrainé ensemble, et de ce fait, nous connaissions bien chacun et étions efficace au combat. Mais cela ne suffit pas car, malgré que j’aie réussi à égorger cette bête enragé, elle a réussi à nous mordre suffisamment profondément pour que notre sang soit infecté par son poison. Notre père, qui nous avait suivis en douce pour connaitre le résultat de notre contrat, fut tout de suite alerter par ces trois fils qui gisaient au sol en mauvaise posture, et probablement infecter.

Rentré à la maison familial, l’infection pu rapidement être annihilé, notre père ayant déjà été confronté aux problèmes, gardait toujours près de lui de quoi se soigner dans ce genre de situation.

Une fois remis sur pied, mon deuxième frère, Umir, se fut moins présent, je pensais alors qu’il avait mal pris d’avoir été battu facilement par un loup, lui qui plus jeune remportait pratiquement toujours ces combats contre les jeunes orques à proximité.

Les années était passé une fois de plus, et nous avions chacun bien grandit. Nous étions toujours aussi soudés que dans notre enfance, trois frères toujours prêt à se mettre sur le coin de la tête pour un rien, mais toujours avec ce sourire fraternel qui nous liait. Les contrats défilaient entre l’aller-retour à la mine et à la forge pour moi, la routine s’installait, mais elle n’était pas désagréable.

Puis un jour, mon frère décida de partir du foyer et de vivre par ces propres moyens. Ce jour-là, ce fut assez dur de le laisser partir, nous, les trois frères, mais il promit de revenir souvent, alors nous ne nous sommes pas inquiétés.
Quelques semaines plus tard, je reçu un contrat qui me demandais de m’occuper d’un nouveau cas de loup garou, ce qui ne m’enchantais pas mais je ne refusais jamais ça, et y convia mon frère, qui lui non plus ne recula pas.
[Moment censuré]
J’ai alors décidé de me servir d’un don que j’avais caché jusque-là pour que toute ma vie soit écrite dans le temps, le dessin. J’ai décidé plusieurs dizaines de scène mettant en action chaque moment important de ma vie, et de les sceller dans un coffre que je cachais quelque part pour que seul moi puisse les sortir quand bon me semblait, et que peut être, cela intéresserait un heureux voleur de connaitre ma vie….il y a peu de chance en fait.

Après cette dure épreuve, mon frère et moi continuions à faire ce que nous faisions chaque semaine, avec un peu moins d’entrain mais sans pour autant bâcler notre travail. Mais cette expérience nous a fait devenir solitaire, nous avions un peu peur de devoir un jour revivre cette situation avec quelqu’un de proche. Alors nous effectuions des contrats chacun de notre côté et cela sans encombre.
J’ai alors effectué mes contrats de mon côté, mais un d’eux fût particulièrement ….je m’en souviendrais toute ma vie.

Un breton avait décimé plusieurs orques dans le coin, récoltant leur sang, qui est très prisé pour les rituels à ce qu’il parait. Je suis alors aller le chercher, la prime était alléchante, mais cela révélait la difficulté de ce contrat.
J’arrivais dans une grotte sombre, pas éclairer, seulement par la lune, quoi que peu présente cette nuit-là. J’entraits à l’intérieur, mais avant de pouvoir ne faire quoi que ce soit, je fus assommer par derrière et tomba dans l’inconscience.

A mon réveil, je me retrouvais attacher, impossible de bouger, hors mis la tête. Un autel se trouvait devant, une coupelle et une dague était poser dessus. Puis, mon agresseur apparu alors. Il sifflotait comme un serpent, était recouvert d’écaille, et ces yeux jaunes se discernait à la lumière des quelques torches allumés dans la grotte. Il s’avança de moi, et je reconnu un argonien, mais je n’en avais jamais vu en vrai, seul mon père m’en avait parlé rapidement dans mon enfance.
Ce lézard humanoïde tourna autour de moi, ricanant légèrement entre deux chuchotements quand à cette belle prise qu’était un orque vigoureux et surement remplit de bon sang. Après quelques mots incongrus, il dévoila une main fine et écailleuse devant moi, et, s’approchant avec envie, m’arracha l’œil gauche de son orbite. Il prit la coupelle sur l’autel, plaçant l’œil dedans, avant de récupérer le sang s’écoulant de mon orbite vide, toujours ricanant. Il se mit à jongler avec mon œil quelques instants, en déblatérant des mots que j’avais du mal à comprendre, la douleur que je ressentais m’empêchait de me concentrer sur ça. Puis, j’arrivais finalement à discerner quelques mots, il disait vouloir continuer de me disséquer mais n’ayant pas le matériel nécessaire sur place, préféra me présenter à un ami à lui. Juste avant de partir, il dévoila à la lumière d’une torche, enfermé dans une cage, un smilodon de grande taille. Celui-ci avait la peau sur les os, l’argonien l’avais apparemment affamé, au point que celui-ci était enrager. Il ouvrit la cage et disparait rapidement, me laissant attacher en face de cette bête qui ne perdit pas de temps en me sautant dessus. Cette abruti d’animal me détacha alors, mais nous fit rouler sur plusieurs mètres sous le poids du coup. J’eu le temps de me relever et de saisir la dague sur l’autel avant sa prochaine charge mais la dernière néanmoins, ma rage à ce moment me fit le déchirer de part et d’autre de son corps, le laissant alors mort à terre, ne ressemblant plus du tout à ce qu’il était à la base.

Je fixai rapidement un bout de tissu sur mon œil maintenant inexistant, et repartit de la grotte. J’allai chercher la prime, forçant le demandeur à me payer pour le sacrifice que j’ai dû endurer, et partit loin de ma famille pendant plusieurs mois.

Une année était passé, et ma famille n’eut aucune nouvelle de ma part, il avait surement pensé que j’avais été tué. Mais je revins un an jour pour jour au foyer de ma naissance, sous les yeux ébahit de ma famille.
J’avais maintenant une apparence complètement différente de ce qu’il avait connu.
J’étais devenu une masse de muscle, portait une barbe me vieillissant à souhait, et mon cache œil n’arrangeait rien à cela. Mon regard et mon expression furent sombre, ce qui fit douter ma famille quant à mes intentions en revenant ici.
Puis, après un long échange de regard, je souris finalement et pris mon temps pour leur raconter toute mon aventure depuis cet incident. Je leur expliquais mon aventure avec cet argonien, et comment j’ai survécu en entrainant mon corps chaque jour pour pouvoir faire le plus de contrats possible comme j’avais appris à le faire depuis mon existence.

J’ai terminé mon apprentissage de la forge et du dessin au foyer, puis, j’ai décidé de vivre par mes propres moyens comme pendant l’année précédente, mais que je reviendrais fréquemment pour revoir ma famille.