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    [SWTOR] La chute de l'étoile de la mort

    Xuh'
    Xuh'


    Messages : 80
    Date d'inscription : 06/02/2014

    [SWTOR] La chute de l'étoile de la mort Empty [SWTOR] La chute de l'étoile de la mort

    Message par Xuh' Ven 21 Fév - 10:05

    /Hrp :

    Voici un petit texte écrit à l'occasion d'un concours littéraire dont le thème était sur le fait de conter un des grands épisodes de star wars (qu'importe l'épisode), mais vécu d'une façon différente, c'est à dire par les yeux d'un personnage lambda.

    Je vous laisse l'appréciation de l'évènement SW que j'ai voulu retranscrire.


    L’espace…

    De l’hublot de sa cabine, Zurys observait cette immensité, cette nuit perpétuelle sur fond de canevas étoilé. Tout en scrutant l’infini, il se balançait sur une chaise, un pied sur la cloison et l’autre maintenu sur le sol pour parfaire un équilibre précaire. Dans sa main, il tenait un verre à demi rempli d’alcool corélien auquel le bercement attribuait un semblant de houle, vagues aux embruns éthyliques frappant les parois transparentes en rythme.

    De son uniforme, le sergent n’avait conservé que son pantalon noir olive aux bretelles tombant mollement sur ses flancs. Le reste était éparpillé dans sa chambre. Sa veste avait échoué sur le sommier, bête en tissu gisant sur une plage de drap où plis et replis jouaient le rôle de dunes éparses. Ses bottes trônaient au pied du lit. L’une s’érigeait fièrement tel un mirador à la surveillance d’un reste de plateau repas à l’aspect peu ragoûtant tandis que l’autre n’avait de visible qu’un timide talon dépassant de sous la couche. Quant à son béret, Zurys l’avait jeté sans faire attention, bien trop pressé qu’il était à profiter de cette pause lui tenant à cœur et des verres qu’il pourrait s’enfiler.

    Combien en avait-il bu ? Trois ? Quatre peut être ? Six même…

    Peu lui importait. Il avait surtout besoin de se vider l’esprit, de disperser sa morosité dans des méandres alcooliques où sa tristesse serait noyée.

    Depuis qu’il avait participé à l’anéantissement d’Alderande, son vice avait pris une dimension bien loin du plaisir, plus proche que jamais de l’autodestruction. Bien sur, il savait bien qu’il n’avait rien à se reprocher, que les ordres du Grand Moff Willhuf Tarkin se devaient d’être exécutés sans rechigner, mais, malgré la foi qu’il conservait en l’empire, malgré sa dévotion totale à Palpatine, il n’acceptait pas la mort de probables innocents sur la planète disparue. Il était impensable qu’un monde entier soit à la botte des rebelles !

    Ses pensées diurnes alimentaient ainsi les songes nocturnes et bien souvent, il s’était réveillé en criant, en proie à d’horribles cauchemars. Du coup, le nectar corélien lui permettait de masquer ses craintes, d’absoudre ses remords et de passer, à défaut d’un sommeil réparateur, au moins une nuit sans rêve.

    Soudain, une alarme retentit dans le hall, un son strident bientôt rejoint dans sa litanie par l’appel aux armes : « Alerte ! Alerte ! Tout le monde à son poste !! Ceci n’est pas un exercice. Je répète, ceci n’est pas un exercice. »

    Aussitôt, les pas claquèrent sur les passerelles, les voix de ses collègues résonnèrent dans les couloirs. Chacun se mettait en branle pour accourir au poste qui était sien alors que Zurys, lui, se contenta de vider d’un trait son boque puis de se lever afin de jeter un œil par le hublot.

    Les premières secondes furent calmes. Rien ne semblait altérer la tranquillité sidérale dans le système de Yavin. Peut être était-ce un simple avertissement afin de préparer le personnel impérial à l’imminente destruction de la base rebelle. Zurys aurait dû rejoindre le poste de commandement mais une intuition le retenait là…Ou peut être était-ce les effets de la boisson ?

    Puis une explosion sur la gauche attira son regard, dans un angle bien trop étroit pour que le sergent ne puisse en voir plus. Et alors commença à proprement parlé l’attaque :

    Des X-wing, peut être une trentaine, apparurent d’un coup, comme émergeant d’un océan d’ébène. Des tirs fusèrent de part et d’autre, tourelles de défense turbolaser contre les salves, plus mobiles, des vaisseaux rebelles. Les couleurs ci rouge, là bleu, se croisaient, filaient en toute direction, pour, parfois, récolter une déflagration, fleur de feu répandant dans un souffle son pollen métallique. Puis se fut au tour des chasseurs TIE de rentrer dans la ronde. La culasse couleur basalte des engins ajoutée à l’habileté des pilotes impériaux les rendaient difficile à suivre pour Zurys. A moins que ce soit son état d’ébriété qui lui brouillait la vue. Quoi qu’il en soit, la bataille semblait engagée pour de bon.

    Exalté par l’action, il empoigna la bouteille et s’en jeta une rasade à même le goulot sans lâcher des yeux son point d’observation, ce petit cercle vitré relatant, dans sa modeste superficie, une épopée qui pourrait devenir légende. Car l’attaque rebelle semblait bien veine face au mastodonte de technologie se prénommant « l’Etoile de la mort ». Que pouvaient-ils espérer contre cette superbe station de combat intersidérale de plus de 120 km ? Contre le sens tactique du Grand Moff Tarkin ? Contre la toute puissance impériale ?

    Et pourtant, sans relâche, avec un courage qui fit sourire le sergent ivre, les renégats ne lâchaient rien. Ils venaient de détruire un canon-laser et continuaient, malgré quelques pertes, à harceler la pomme d’acier, minuscules vers perforant, à force de volonté, la peau dure du fruit convoité.

    Trois chasseurs TIE passèrent à proximité de son champ de vision. L’un d’eux semblait appartenir à Darth Vader. Zurys le reconnu pour l’avoir vu atterrir plus d’une fois dans le hangar. Il avait même eu le « privilège » d’être présent lors d’une légère altercation entre le Lige de l’empereur et le Grand Moff. Ces deux là ne s’appréciaient guère, c’était une évidence.

    Le trio infernal se déportait à droite, à gauche, vrillait… Une chorégraphie à la hauteur des plus grands pilotes de l’univers se déroulait devant le regard vitreux du soldat. Il leva sa bouteille à leur santé et but une nouvelle gorgée.

    Portant de nouveau toute son attention sur eux, il s’attendait à un fait d’arme, un exploit digne de l’apprenti de l’Empereur mais ils disparurent au niveau des tranchées.

    Vexé, Zurys tapa du poing sur la cloison.

    Puis, il soupira bruyamment avant d'amener la bouteille devant ses yeux pour en constater le faible niveau. Un rictus de déception apparut sur son visage.

    « Même l’alcool par en couille !! » pensa t’il avant de se siffler les dernières gorgées. Des perles d’alcool corélien coulèrent à la commissure de ses lèvres, comme sortant d’un estuaire pour suivre le lit d’une rivière asséchée que les rides descendant jusqu’au menton simulaient.

    Il jeta ensuite le récipient vide.par dessus son épaule avec désinvolture, prêt à reprendre le fil du spectacle. Mais ce fut à ce moment précis que le jeune Luke Skywalker, assisté du Faucon Millenium, tira ses torpilles dans le conduit d’aération, talon d’Achille du géant d’acier.

    Le bâtiment se mit à trembler légèrement avant d’exploser dans une gerbe d’étincelle, de métal et de feu.

    La mort…

    Nuit perpétuelle sans canevas étoilé. Juste une immensité opaque…


    Mais si la Mort est une entité propre, faites lui savoir qu’elle a pris dans sa besace, de sa noire poigne, non seulement le Grand Moff et près d’un million de soldats mais également un sergent enivré à l’excès qui vécut ses dernières heures directement du hublot de sa cabine.



    Fin

      La date/heure actuelle est Mar 7 Mai - 22:33