L'avoir, s'il vous plaît, juste un sillage de jour
Chapitre 1: Le rejetons des Porcs:
"
...Il y a fort longtemps, en 2E 578. La frontière entre Hauteroche et Bordeciel était verdoyante, le printemps était là et le soleil en tapait fort de ses rayons, de façon anormale...Les effets de ce que l'on nomme "L'éruption", phénomène apparut en cette année, en étaient surement la cause.
Et au bas d'une jolie prairie verdoyante se trouvait une petite ville répondant au doux nom de Jéhanna. Adorable ville bretonne a quelques minutes de la frontière.
Et seulement à quelques kilomètres de forêts, c'était établi un petit groupe d'orque. Les tentes avaient à peine été planter, et la petite tribut ne comptait pas s'attarder plus d'un petit mois ici, avant que les Bretons ne les remarques et ne vienne essayer de les exterminer.
Dans la
ville de Jéhanna, une des maisons était tenue par les Jewelgold. Une famille de tisse-lier dont l'unique fille, Julia était dite des plus belles. Ses parents, Bradon et Roxanne, se trouvaient être très protecteurs envers cette demoiselle. Elle, ils n'en avaient que faire de ce qu'elle pensait.
Au
campement orque, se trouvait le chef Dumulg et trois de ses femmes. Avec lui ses deux fils, Bogakh et Darzub. Et quatre cousins éloignées. Une petite tribut en somme.
Et dans chacun des deux camps ont pu entendre ceci:
"Bogakh ! Arrête d'embêter ton frère ! En tant que futurs candidats à me succéder vous n'avez aucune raison de vous battre vous deux !"
"Julia ! Cessez donc de faire cette tête. En tant que future héritière de notre héritage vous n'avez aucune raison de faire cette affreuse tête d'enterrement."
Et leurs discours avait tant de similitude que l'on pouvait faire ce qui vient:
"Quand comprendras-tu que..." "...je ne veux que ton bien..." "... Car mon enfant..." "... Tu es ce qui deviendra peut-être l'héritage de..." "...Notre famille ! Et en tant que..." "...candidats à notre clan..." "... Tu ne peux te permettre de..." "... Mettre des ennuis partout où..." "'...Ton délicieux regard se pose..." "... C'est compris ?" "....Est-ce entendu ?" Deux mondes si différents, ennemis et pourtant si proche d'une certaine façon.
Mais passons, ce n'est point Julia et la famille de bréton qui nous intéresse ici., nous y reviendrons plus tard. Mais plutôt l'histoire du premier fils de la tribu orque répondant au doux nom de...
"Bogakh ! Bogakh ! Bon sang, mais où est-il encore..."Dumulg plissa les yeux, recherchant son fils à travers le petit camp. Soupirant plusieurs fois, il reprit son inspiration et hurla à nouveau :
"BOGAKH !"À quelques mètres de là, ce tenait un joli petit ruisseau. Allonger contre un arbre, roupillé un orque à la peau verdâtre, aux yeux d'une couleur jaune plutôt basique , aux canines droite et fière et aux cheveux totalement en pétard. Sur ses joues, commencer à pousser une barbe, bien qu'étrangement le bouc et la moustache soient absents.
Il dormait depuis plusieurs heures vues la jolie masse d'épine de pins qui venait de s'amasser sur son front et le ronflement lourd brisant le silence de la forêt.
Tout aller dans les meilleurs des mondes. Enfin, pour lui. Son sommeil était si lourd qu'il ne remarqua pas le petit orque s’approchait doucement de lui, tenant fermement entre ses doigts de la terre. Il s'approcha en douceur, doucement, silencieusement.
Du rocher près de Bogakh ne dépassé qu'un petit bout de queue de cheval. La tête du petit orque apparut doucement, et voyant son camarade toujours endormi d'un sommeil profond, s'approcha encore plus près.
Il était à quelques centimètres maintenant et fixait le grand orque. Avec un grand sourire malicieux. Il attendit avec patience que Bogakh recommence ses cycles de ronflement, puis une fois qu'il eut la bouche grande ouverte, l'enfant versa la terre droit dans sa bouche.
L'effet fut immédiat, Bogakh ce réveillait soudainement, crachant partout, toussant. Il n'était vraiment pas beau à voir. Pendant ce temps, le petit orque riait à chaudes larmes avant de vite se cachait dans un buisson.
"Daaarrrzzuuuub !" Hurla Bogakh, s'étouffant à moitié.
L'orque se précipita vers la rivière et se lava la bouche avec l'eau qu'il pouvait absorber. Maintenant que se allait mieux, il se redressa et chercha du regard le fameux Darzub. Voyant que Bogakh ne le trouvait pas, bien cacher dans les buissons comme il était. Il se mit en tête de le narguer.
"Toujours aussi observateur grand frère !"Bogakh soupira doucement avant de lui répondre.
"Les sales petits gobelins dans ton genre c'est bon pour être enfermé !" Ceux à quoi Darzub s'empressa de répondre.
"Et le petit gobelin t'apprend que le chef te cherche.'
Bogakh écouta avec plus d'attention puis se dirigea vers le camp.
"BOGAKH !"Le Chef continué de hurlait, mais à quoi jouait celui-là encore . Encore à dormir quelque part sûrement.
Et alors que celui-ci commençait à perdre espoir. Il vit enfin au loin l'orque après qui il avait donné tant de voix.
"-Vous m'avez demandé ."
"-Bogakh enfin, il n'est pas trop tôt !"Bogakh s'inclina doucement en guise d'excuse ou interprété par certaines races comme une soumission.
"-Je veux que tu ailles chasser avec tes frères, on manque de viande pour ce soir."
"-Très bien."Darzub sautilla sur place. Il était sorti de nulle part. Enfin, façons de parlé.
"-Je peux venir ? Je peux Venir ? Je peux venir ? Je peux venir ?
-Petit frère...
-...Je peux venir ? Je peux venir ? Je peux venir ? Je peux venir ?....
-Tu sais que tu n'as pas le droit.
--...Je peux venir ? Je peux venir ? Je peux venir ? Je peux venir ?....
-NON !"Durzub se tut immédiatement et grogna dans sa barbe.
"J'espère que tu te feras manger par un dragon..."Trop fort de toute évidence puisque Bogakh ce mit a ébouriffé son petit frère en riant.
"Un dragon ? Ahahaha, un diablotin nommée Durzub oui ! Les dragons ça existent pas petit, c'est qu'une histoire pour enfants pas sage."L'enfant croisa les bras et grogna de plus bel.
Notre héros ria de plus bel et partit en direction du camp, il prit son arc et ses flèches. Et alla auprès de ses cousins, ils eurent besoin d'aucun mot. Juste d'un signe de tête et cinq orques partirent, Bogakh inclus, dans la forêt.
Le Chef Dumulg les regardait partir, il ne put s'empêche un léger sourire bienveillant.
Intéressant n'est-il pas ? Mais laissons un brin de coté nos charmants amis à la peau verte et retournons auprès des brétons afin de suivre la suite de l'histoire sans faire de jaloux.
Une gifle venait de partir toute seule. Julia regardait le sol, avec une expression d'excuse.
"Pour qui te prends-tu ? Escalader le mur de notre fille . Comme ça ? Sort d'ici vil garnement et que nous ne t'y reprenons plus où c'est mon épée !"Ceci dit, Bradon donna un coup de pied au jeune breton aux cheveux cendré qui repartir en course folle. Julia se mordit la lèvre, et décida de finalement parler selon son cœur.
"Père ! Il n'avait rien fait de mal ! Il ne venait juste me décrire et raconter ses voyages rien d'autre ! Je vous jure père il n'av pas..."
Une nouvelle gifle venait de partir, et Julia en fut la destinataire. La force était faible mais le message clair. La jeune fille regarda son père, et partit en courant vers sa chambre.
"Julia !" La jeune fille ferma la porte à clef. Elle était furieuse. D'un pas décidé elle partit vers son miroir. Elle était une très jolie jeune fille, au visage fin, les yeux bleu ciel et longs cheveux blonds vénitiens. Pas une seule trace de poussière, pas une sale trace de saleté.
Julia en avait assez, elle avait souvent l'impression d'être qu'une poupée que ses parents entretenaient pour l'exposer au collectionneur qui venait leur rendre visite. Voulez-vous du thé madame la marquise ? Non, ce n'était pas ce qu'elle voulais. D'un air déterminé, elle sortit de sa poche une petite trousse.
Elle laissa échapper un sourire en coin, c'était une trousse de crochetage que lui avait donné son ami avant que son père ne le mette dehors.
Elle s'approcha doucement de la fenêtre et crocheta le verrou que son père avait installé. La fenêtre s'ouvrit enfin, et un doux vent fit s'envoler les cheveux de la jeune fille. Elle était heureuse. Elle pris vite un petit panier et un drap dans sa chambre. Elle enfila le drap comme un petit voile et enjamba la fenêtre. Sa maison ne disposait pas d'étage et elle en était heureuse.
Elle partit rapidement et prit son panier sous le bras, elle ressemblait à une simple marchande. Souriant, elle partit d'un petit trot vers la forêt.
Et que de plaisir, les fleurs, les couleurs. Elle vit la terre au sol et les herbes. Dans des petits cris de joie, elle se jeta au sol et regarda le ciel. Elle était couverte de poussière et elle en était ravie.
"Oups, la poupée est tombé de l'étagère comme c'est dommage."Puis elle se leva et s'enfonça encore plus dans la forêt. Sautillant de racines en racines, tourbillonnant comme si elle valser avec l'air.
Enfin, elle tomba sur une petite clairière, des fleurs de mille couleurs s'apparenter au centre.
Elle en pris une, puis deux, puis trois. Et finalement remplie son panier. Celui-ci, elle le mettrait dans sa chambre.
Quand soudainement, un élan traversa à vive allure la clairière, et une flèche vint se planter dans un tronc, très proche de la jeune fille. Elle hurla et regarda d'où venait la flèche. Une silhouette s'approchait.
"Mais vous êtes malade ! Qui vous a appris à tirer ? Vous trouvez que j'ai l'air d'une biche ?Vraiment, vous êtes aveugle ! J'arrive pas à le croire, comment peut-ont être aussi sot ?"Plus de peur que de mal certes, l'autre en face lui répondu d'une voix grave mais plus honteuse et timide qu'autre chose.
"J...je...je suis désolé, vrai...Vraiment désolé. Je, dans le feu de l'action j'ai...Mrf...Vo...Vous allez bien ?"La silhouette venait de s'arrêter. Et Julia fronça les sourcils.
"-Et vous avez même pas le cran de sortir des bois pour que je puisse voir le visage de celui qui s'excuse ?
-Peut-être ne voudriez-vous finalement pas le voir.
-Oh que si, allez, montrez-vous, qui que vous soyez. Vous n'avez pas une tête de braillard des falaises que je sache ?
-Un...Quoi ?
-Brailliard des falaises, vous savez, un oiseau cauchemardesque de la province de Morrowind, vous n'avez jamais lut de livre ?
-Pas vraiment.
-T-t-t. Aller, sortez, je ne vais pas vous manger vous savez."
Finalement, la silhouette s'approcha et entra dans la clairière il était pleinement visible, un...
"..Orque ?!
-Bogakh-Gro-Dumulg madame."Julia écarquilla les yeux. Elle en avait tellement lut sur ce peuple.
"Arrière rejetons des porcs ! Vil gobelin évoluer ! Sale monstre ! Créature de Malacath ! Enfant de déchets ! En...heu..."
L'orque la regarda doucement, et laissa tomber son arc au sol, il leva les mains.
"Vous cherchiez "barbares nuisibles ?" La jeune bretonne repris de plus belle.
"Oui ! Barbares nuisibles, agressifs, amoraux, stupides et répugnants !"Puis elle se rendit compte de quelque chose.
"
-Attendez... Pourquoi vous m'avez pas attaqué ?
-C'est ça qu'on dit hein ? Qu'on attaque tout ce qui bouge, pillant dès que l'on peut, violant les jeunes filles et patati et patata. Oui je sais.
-Mais, pourquoi ?
-On dit pareil de notre côté vous savez ."Bogakh rit doucement. Puis il regarda Julia droit dans les yeux. Ce regard, il n'était pas celui du monstre dont les autres peuples décrivaient. Pas de haine, pas de cruauté, il n'avait rien d'un monstre.
"C'était un mensonge pas vrai ."L'orque hocha doucement la tête.
"Je vois... J... Excusez-moi, j'ai été terriblement idiote."
Bogakh la regarda avec un regard de défi.
"-Eh bien, nous avons tous deux quelque chose à se faire pardonner hein ?
-Oui, et pour vous, je sais déjà comment vous accorder mon pardon.
-Qu'en est-il ?
-Je veux que vous preniez des cours de tir à l'arc."Alors l'orsimer sourit en coin, un léger regard de défi lui aussi.
"-Vous savez tirer à l'arc ?
-Pas le moins du monde.
-Mm... Alors..."Bogakh réfléchissait mais ne voyait rien de bien pertinent. Quand soudainement une cloche sonna au village, son son traversait les plaines jusqu'à eux. Julia lui sourit et lui dit avec une voix de jeu.
"Je reviendrais ici demain, réfléchissez s'y d'ici là."Ceci fait elle partit en trottinant vers la ville. Souriante, et recouverte de poussière.
Bogakh la regarda s'éloigner puis tourna les talons. Il devait trouver un nouveau cerf avant que la nuit tombe sinon, il allait être la cible de bon nombre de moqueries de la part de ses cousins.
Il partit doucement dans les bois, tout en sifflotant.