Montagne de Véloth, Bordeciel, 2E568.
Il y a des journées propices aux aventures, avec leurs soleils éclatant, leur panorama dégagé révélant les ruines aux loin, et puis, il y a des journées monotones.
La pluie ne voulait pas s'arrêtait de tomber, réduisant à l'état de boue les chemins tortueux du pays nordique. De véritables trombes d'eaux, réduisant la vision au strict minimum.
Voilà que six silhouettes sortent de la forêt, vêtu de longue capes humides sur lesquelles coulent abondamment les gouttes d'eau.
"Dépêchez-vous, on y est presque."
Un hurlement retentit au loin, un hurlement lupin.
"Dumulg, ça sent les loups à plein nez, c'est la saison en ce moment."
Une feuille qui bouge ici, une brindille craque, serait-ce un grognement qu'ils viennent d'entendre à l'instant ? Puis le silence, un long et lourd silence, briser par le bruit conséquent de la précipitation.
"C'est déjà fini ?"
"...On dirait, aller, reprend la route, nous sommes proches de la forteresse."
Les six personnages reprennent leurs routes, désormais sur leurs gardes. Et après quelques quarts d'heure de marche, la pluie daigna enfin cesser, laissant apparaitre à travers de la brume, les murs d'un Fortin Orque.
Ceux-ci s'approchèrent de la grande porte, divers archers orsimer vinrent aux remparts, bandant leurs arcs.
L'un des étrangers s'avança, avant de lentement retirait sa capuche, laissant entrevoir ses crocs, sa peau verdâtre, et son nez aplatit. Un orque.
"Dumulg Gro-Varzubh"
Après s'être raclé la gorge quelques instants, il reprit, calmement.
"Je jure sur Malacath et mon honneur que je ne suis pas ici pour prétendre à la place de chef. Je jure que je ne suis pas ici pour offenser le chef. Laissez-nous entrer."
L'honneur d'un orque est sa raison de vivre, ou du moins, c'est ce que l'ont dit.
Visiblement convaincu par la promesse de ce qui semblait être le chef du petit groupe, les portes s’entrouvrent, laissant pénétrer les six individus.
Sitôt entrer qu'ils ne perdirent rien de leurs manières, ils se rendirent sans plus attendre en direction de la longère du chef, se mirent tous en ligne devant lui, et abaissèrent tous leurs capuches.
Dumulg revint se placer plus loin des autres, justifiant son statut de leader.
"Nous vous remercions grand chef, et nous tenons à nous présenter."
Dumulg fit un pas vers chaque individu, les présentant à tour de rôle.
Vint d'abord un très jeune orque, peut-être sept ans ? Un petit orque en armure, au regard bleu perçant, le regard d'un enfant ambitieux, près a tout pour honorer Malacath.
"Darzub Gro-Dumulg, futur guerrier."
Il continua vers celui se tenant directement à sa gauche, jeune, lui aussi, dans les neuf,dix ans. La peau verdâtre à l'identique de Dumulg, les yeux jaunâtres, et le regard fier, se tenant droit.
"Bogakh Gro-Dumulg, chasseur et éclaireur"
Puis, vint un orque imposant, vêtu simplement, mais laissant pendouiller à sa ceinture ce qui semblait être un marteau de forgeron.
"Yam Gro-Orakh, forgerons et mineurs."
Puis, vinrent deux orques, côte à côte, vêtu en armure de plaque orque intégrale, tous deux armer d'un marteau de guerre.
"Matuk Gro-Orakh et Shuzug Gro-Orakh"
Les orques de la forteresse venaient observer les étrangers, il était très rare de voir des orques demander de l'aide, et tous voulaient entendre le pourquoi du comment.
Dumulg l'avait très bien compris, et toujours dans un mouvement calme et lent, il vint se placer devant son groupe.
"Notre chaman nous avait demandé de la graisse de troll afin de satisfaire Malacath de notre fidélité, c'est pourquoi le groupe que vous avez devant vous fut former, nous sommes parti dans les glaciers des montagnes de Druadash.
À notre retour, nous avons découvert que notre forteresse avait été attaqué et...détruite, l’œuvre de Bretons. Craignant pour mes fils, j'ai choisi de partir vers un endroit plus sûr. Ils sont épuisés, et c'est pourquoi je vous demande seulement quelques nuits ici, le temps de nous fournir en vivres. Vos conditions seront les nôtres."
Bogakh se tint toujours droit, il n'aimait pas les conditions, mais surtout, il n'appréciait pas de fuir ainsi les bretons, quels orques fuiraient devant un combat ? Devant une vengeance ? Ne dit-on pas que personne ne peut battre une orque ?
Dumulg avait bien tenté de lui expliquer qu'à six, ce serait du suicide, et qu'ils finiraient capturer, et mouraient dans le déshonneur, drainés de leurs propres sangs dans des laboratoires alchimiques.
Le jeune orque fronça les sourcils, le dégout pour la décision de son chef assombrissant son regard, dans un geste presque instinctif, il serra le poing.
Il y a des journées propices aux aventures, avec leurs soleils éclatant, leur panorama dégagé révélant les ruines aux loin, et puis, il y a des journées monotones.
La pluie ne voulait pas s'arrêtait de tomber, réduisant à l'état de boue les chemins tortueux du pays nordique. De véritables trombes d'eaux, réduisant la vision au strict minimum.
Voilà que six silhouettes sortent de la forêt, vêtu de longue capes humides sur lesquelles coulent abondamment les gouttes d'eau.
"Dépêchez-vous, on y est presque."
Un hurlement retentit au loin, un hurlement lupin.
"Dumulg, ça sent les loups à plein nez, c'est la saison en ce moment."
Une feuille qui bouge ici, une brindille craque, serait-ce un grognement qu'ils viennent d'entendre à l'instant ? Puis le silence, un long et lourd silence, briser par le bruit conséquent de la précipitation.
"C'est déjà fini ?"
"...On dirait, aller, reprend la route, nous sommes proches de la forteresse."
Les six personnages reprennent leurs routes, désormais sur leurs gardes. Et après quelques quarts d'heure de marche, la pluie daigna enfin cesser, laissant apparaitre à travers de la brume, les murs d'un Fortin Orque.
Ceux-ci s'approchèrent de la grande porte, divers archers orsimer vinrent aux remparts, bandant leurs arcs.
L'un des étrangers s'avança, avant de lentement retirait sa capuche, laissant entrevoir ses crocs, sa peau verdâtre, et son nez aplatit. Un orque.
"Dumulg Gro-Varzubh"
Après s'être raclé la gorge quelques instants, il reprit, calmement.
"Je jure sur Malacath et mon honneur que je ne suis pas ici pour prétendre à la place de chef. Je jure que je ne suis pas ici pour offenser le chef. Laissez-nous entrer."
L'honneur d'un orque est sa raison de vivre, ou du moins, c'est ce que l'ont dit.
Visiblement convaincu par la promesse de ce qui semblait être le chef du petit groupe, les portes s’entrouvrent, laissant pénétrer les six individus.
Sitôt entrer qu'ils ne perdirent rien de leurs manières, ils se rendirent sans plus attendre en direction de la longère du chef, se mirent tous en ligne devant lui, et abaissèrent tous leurs capuches.
Dumulg revint se placer plus loin des autres, justifiant son statut de leader.
"Nous vous remercions grand chef, et nous tenons à nous présenter."
Dumulg fit un pas vers chaque individu, les présentant à tour de rôle.
Vint d'abord un très jeune orque, peut-être sept ans ? Un petit orque en armure, au regard bleu perçant, le regard d'un enfant ambitieux, près a tout pour honorer Malacath.
"Darzub Gro-Dumulg, futur guerrier."
Il continua vers celui se tenant directement à sa gauche, jeune, lui aussi, dans les neuf,dix ans. La peau verdâtre à l'identique de Dumulg, les yeux jaunâtres, et le regard fier, se tenant droit.
"Bogakh Gro-Dumulg, chasseur et éclaireur"
Puis, vint un orque imposant, vêtu simplement, mais laissant pendouiller à sa ceinture ce qui semblait être un marteau de forgeron.
"Yam Gro-Orakh, forgerons et mineurs."
Puis, vinrent deux orques, côte à côte, vêtu en armure de plaque orque intégrale, tous deux armer d'un marteau de guerre.
"Matuk Gro-Orakh et Shuzug Gro-Orakh"
Les orques de la forteresse venaient observer les étrangers, il était très rare de voir des orques demander de l'aide, et tous voulaient entendre le pourquoi du comment.
Dumulg l'avait très bien compris, et toujours dans un mouvement calme et lent, il vint se placer devant son groupe.
"Notre chaman nous avait demandé de la graisse de troll afin de satisfaire Malacath de notre fidélité, c'est pourquoi le groupe que vous avez devant vous fut former, nous sommes parti dans les glaciers des montagnes de Druadash.
À notre retour, nous avons découvert que notre forteresse avait été attaqué et...détruite, l’œuvre de Bretons. Craignant pour mes fils, j'ai choisi de partir vers un endroit plus sûr. Ils sont épuisés, et c'est pourquoi je vous demande seulement quelques nuits ici, le temps de nous fournir en vivres. Vos conditions seront les nôtres."
Bogakh se tint toujours droit, il n'aimait pas les conditions, mais surtout, il n'appréciait pas de fuir ainsi les bretons, quels orques fuiraient devant un combat ? Devant une vengeance ? Ne dit-on pas que personne ne peut battre une orque ?
Dumulg avait bien tenté de lui expliquer qu'à six, ce serait du suicide, et qu'ils finiraient capturer, et mouraient dans le déshonneur, drainés de leurs propres sangs dans des laboratoires alchimiques.
Le jeune orque fronça les sourcils, le dégout pour la décision de son chef assombrissant son regard, dans un geste presque instinctif, il serra le poing.