Ambiance Musicale
Chapitre Premier : Le Chant de l’Aube
Notre histoire commence le premier jour d’Ondepluie, 2E543, un Morndas. C’est un jour plein d’espoir et de fêtes à Prime-Tenure, charmante et envoûtante ville des Hauts-Elfes ; de son architecture pleine de magie et de ses jardins resplendissants, elle reste une image consolante du peuple Altmer. Située au coeur d’Auridia, elle offre un paysage splendide entre les forêts abondantes et les hautes falaises. Dans une charmante maisonnée bourgeoise d’un quartier plutôt réputé pour ses bons magiciens et enchanteurs, l’on peut entendre les cris d’une femme, ces cris sont puissants et preuve d’une véritable force donnée, des encouragements de toutes sortes semblants à des murmures depuis l’extérieurs soutiennent cette puissante voix. Ce n’est que la matinée, cela dérange sûrement le voisinage, malgré les bruitages d’une ville en plein éveil pendant que le soleil montre ses premières lueurs. Tout ce spectacle n’est que le début d’une histoire, l’apparition d’une nouvelle âme, celle de Sérëdhiel. Que pouvaient être tous les soucis d’une vie de dur labeur face à la naissance d’un être aussi parfait. Des yeux aussi bleu qu’un ciel printanier, une peau mâte et des pleurs si mignons qu’on les oublierait presque. Comme tout bon père le ferait, celui de notre tout nouvelle arrivante la prend dans ses bras, enveloppée dans un drap brodé par des artisans d’Elsweyr, il observe longtemps ce petit bout avant de promulguer en langue elfique quelques incantations visant à protéger son enfant par le futur. Très fier d’avoir eu son premier enfant, il s’empresse donc de rejoindre ses confrères et de leur faire partager ceci autour d’un bon verre, une boisson fine importée de l’est. Sa mère, affaiblie par l’enfantement, mais si heureuse d’avoir mit au monde une si belle héritière, ne peut que pleurer de joie en contemplant ce rayon de soleil ajouté à ceux de cette belle matinée de printemps. Les domestiques de la Maison félicitent leur maîtresse avec un sourire radieux, eux qui avaient tant travaillé à ce que cette opération se fasse dans des conditions exemplaires et saines. Débute donc ici, le récit d’une nouvelle vie. Sérëdhiel est comme le chant de l’aube, une douce mélodie enchantant notre ouïe, et nous revigorant, nous donnant la force nécessaire d’affronter une nouvelle fois la vie qui nous a été donnée.
…
La jeune Altmer est très bien servie, des gouvernantes lui offre des soins réguliers et très attentionnés, elle est telle une poupée, façonnée pour être parfaite, elle ne manque de rien et pourrait, si elle en avait l’âge, se dire qu’elle est bien lotie. Ainsi va la vie, dans cette famille bourgeoise de Prime-Tenure, ancrée dans les cultures Aldmeris. Perfection, réussite. Grandir n’est pas tâche compliquée de par ses régions, la petite n’a vraiment pas à se plaindre, elle apprends de par ses nobles parents, et s’amuse à longueur de journée, contemplant la magnificence du peuple auprès duquel elle va grandir. Tout n’est que tracé et droiture, rien ne lui échappe, pas même l’apprentissage de la magie, comme certains bons mages du peuple Altmer, elle démontre d’ailleurs des affinités intéressantes avec les éléments qui l’entourent. Elle est intelligente, et rusée pour son âge, de quoi rendre fiers ses deux géniteurs profondément comblés depuis son apparition. Elle est comme cette étoile qui nous guide. Mais lui accorder autant de grâce est-il la meilleure solution ..? Personne ne peut en juger. Il est très mal avisé de vouloir reprocher l’éducation qu’autrui accorde à son enfant. C’est donc pour cela que notre petite gâtée peut faire ce qui lui plait sans se soucier de quoique ce soit. Elle grandit tout de même dans la noblesse et n’oublie pas les leçons d’humilité, ainsi que les règles de courtoisie. Ce n’est pas une mal élevée, simplement une fille destinée à accomplir ce qui lui plaira au cours de sa longue vie elfique. Son visage fin aux traits souples plait beaucoup à ceux qui rendent visite à sa famille, elle est mignonne, un sourire charmeur, une moue amusée… Ses yeux se sont éclaircis et semblent se rapprocher d’un bleu presque céleste. Oh ..! Quel bougre suis-je d’oublier de vous prévenir que ses cheveux sont platines. Oui, blanc platine, tel le mélange du nuage et de l’argent. Cette chevelure de déesse enchante le moindre passant, dérivant tous les regards vers elle. Elle aime à rêver, et penser, observant très souvent les nuages et leur chemin, se demandant où ils partent, et pourquoi sont-ils tout uniques et passagers…
…
Nous voilà en présence d’un adolescente plutôt… Hmm.. Je perds la tête ! Son corps est svelte et présente des formes qui surpassent ma propre imagination, je suis d’ailleurs moi-même imaginé, par un drôle d’écrivain, je vous le dis en toute sincérité. Mais trêve de confessions, et revenons à Sérëdhiel. Je peux vous dire que ses apprentissages ont porté leurs fruits, elle est la parfaite résolution d’une mage de la caste noble en devenir… Elle est fière, bien pensante, et très portée sur l’intellect. Ses journées sont dévouées à présent à l’étude de la magie et la réussite dans tous les domaines qui lui sont propres. Elle prend grandement soin d’elle et fait bonne figure devant tout étranger. Elle s’intéresse à l’Histoire, à la Politique et aux Enchantements. C’est avec orgueil désormais, que ses parents la présente à leurs convives, essayant de prouver que leur fille est la meilleure de toutes et que tout ceux qui la voit en devrait tirer exemple. La petite, elle, enfin la demi-grande, passe bien au-dessus de tout ça, et rêve d’accomplir des exploits dans le milieu des arcanes et des éléments. La foudre est son domaine de prédilection, et… Elle contemple encore les nuages de son âge maintenant plus avancé. Le ciel lui permet de s’échapper, de quoi, personne ne le sait, mais elle semble si harmonieuse lorsqu’elle observe l’immensité là-haut. Bientôt, elle sera assez grande pour quitter le domicile familiale et tracer sa propre vie. Rêvant uniquement de pouvoir s’envoler, rien ne pourrait lui faire plus plaisir, le temps pourrait passer plus vite, mais rien ne peut modifier le temps, et elle s’en accommode ainsi. C’est donc dans les grimoires qu’elle replonge son splendide regard, patientant le jour venu. L’adolescence n’est pas synonyme de remise en question pour elle, mais plutôt une passerelle vers un avenir radieux, tel le vent emportant la douce blancheur du nuage, virevoltant à travers les espaces.
Dernière édition par Chouchou le Sam 22 Fév - 13:10, édité 1 fois