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    Vivre, rire et mourir en orque.

    Gorthok Gro-Torkan
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    Vivre, rire et mourir en orque. Empty Vivre, rire et mourir en orque.

    Message par Gorthok Gro-Torkan Sam 22 Mar - 16:37

    Introduction :



    Nos lois sont simple. Vivre et mourir en orque, tout en respectant le code de Malacath à la lettre pour ne pas nous attirer la colère de ce dernier. Depuis petit j’entends qu'il faut toujours satisfaire le « patron » et jamais, même après avoir quitté ma forteresse, je n'ai un jour enfreint les lois du Grand Patron.

    Il fut un temps où le simple mot « orque » terrifiait, mais ce temps est révolu. Certes, on nous respecte pour nos qualités de guerrier et de forgeron, mais on nous voient surtout comme des animaux doués de parole, des bêtes sauvages et sanguinaires que l'on compare souvent aux trolls et gobelins. Mais nous sommes loin d'être ce que les autres races pensent que nous sommes.

    Un jour un de mes frères aînés m'a dit :
    « Si tu quitte la forteresse, tu ne pourras plus jamais revenir. Les autres races te cracheront dessus, certaines même chercheront à t'abattre. J'ai entendu dire que notre sang était recherché par les alchimistes.... Mieux vaut rester ici. Tu y seras en sécurité et tu pourras accomplir ton destin. »
    J'étais trop jeune pour ne pas croire à ces paroles.

    Pendant longtemps, je n'ai vécu qu'en me remémorant les paroles de mon aîné, me disant que, oui, mon destin était entre les murs de ma forteresse natale et pas ailleurs. Jusqu'au jour où on m'envoya patrouiller sur le chemin de ronde.... Mon regard s'est posé sur l'extérieur et je n'ai jamais put l'en détourner. J'avais conscience que des dangers m'attendais, que je serais bannis en mettant les pieds dehors, mais j'avais aussi pris conscience que mon destin était ailleurs, par delà ces murs et ces montagnes.

    J'ai attendu plusieurs années avant d'oser faire le grand saut et j'avais alors 20 ans lorsque j'ai pris la décision de partir. Oh, bien sûr mon départ fut très mal prit et les portes de la forteresse se sont définitivement fermées derrière moi, mais je n'ai pas reculé. Jamais je ne me suis retourné pour regarder en arrière. J'ai continué d'avancer et j'ai enfin goûté à la liberté.

    Voilà treize années que je suis partie et même si ça n'a jamais été facile de survivre en dehors de la sécurité d'une forteresse, je n'ai jamais regretté d'avoir pris cette décision. J'ai apprit à vivre dans les villes, je me suis adapté. Mais tout au fond de moi, je reste un orque. Quoi que je puisse faire, quoi que je puisse devenir, je vis, ris et je mourais en orque.


    A suivre : "Chapitre 1: Un destin que l'on ne choisit pas."
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    Vivre, rire et mourir en orque. Empty Re: Vivre, rire et mourir en orque.

    Message par Gorthok Gro-Torkan Mar 25 Mar - 3:57

    Chapitre 1 : Un destin qu'on ne choisit pas.


    Lorsque l'on naît dans une forteresse, on ne choisit pas ce que l'on va devenir. Dés notre naissance, on nous donne un rôle que l'on tiendra toute sa vie, personne ne donnera jamais son avis sur le rôle assigné à un enfant. Au sein d'une forteresse, on s’entraide et l'on se soutient. Le but étant la survie du clan, tout le monde agit en ce sens. Chacun fait ce pourquoi il est destiné, sans jamais chercher s'il serait bon à faire autre chose que ça. Il n'y a pas de luxe au sein de la communauté, ni même de confort ou de forme d'art. Tout ceci étant inutile et mauvais aux yeux de notre société. On dit qu'un orque qui se laisse aller dans le luxe et le confort devient faible et bien trop doux.

    Comme tout les orques de ma forteresse, je suis né en tant que fils du Chef. Ma mère était l'une de ses nombreuses femmes, je n'ai donc pas était favorisé en rapport à d'autre de ma tribu. A ma naissance, on me désigna pour devenir un guerrier du clan et c'est donc très tôt, presque dés mes premiers pas que l'on me forma pour que j'accomplisse ma destiné.

    Je me souviens encore de mes premières armes... Oh, elles n'avaient rien d’impressionnantes et j'avais plus l'air de lourdaud portant une armure de cuir que d'un véritable combattant. Je tenais sur mes pieds depuis seulement quelques mois et on me demandait déjà de savoir tenir une arme. Vous savez, les orques n'ont rien de doux quand il s'agit de former un combattant.

    Bref, je n'ai pas eut d'autre choix que de devenir un guerrier, mais au moins on m'a aussi enseigné l'art de la forge. Dans tout Tamriel, vous ne trouverez jamais de meilleurs forgerons que les orques. Il faut savoir que c'est l'un des rares arts, avec celui de la guerre que nous pratiquons. Rien ne vaut un bon bouclier ou une armure de fabrication orque. Si vous ne me croyez pas, comparez par vous même et vous verrez que je n'ai pas tord.

    Avant que je ne sache ce qu'était l'extérieur, je me disais qu'il n'y avait rien de mieux que la vie au sein d'une forteresse orque. Bien entendu, je ne regrette pas d'avoir grandit auprès de mes frères, le contraire aurait fait de moi un orque faible et lâche. Car, oui, les orques des villes sont vue ainsi par ceux des forteresses. Vous allez me dire que j'en suis moi-même devenu un mais non. Tant que l'on respecte ce que l'on a apprit au sein de sa forteresse natale, que l'on ne se laisse pas aller dans le luxe et le confort et qu'on respecte le code de Malacath, alors on reste dans l'âme un orque. Jamais je ne me laisserais aller dans ce sens. Même si je suis à jamais bannis de ma tribu, je reste dans le même quoi qu'il arrive. Toujours droit et fier, jamais faible et lâche. C'est ainsi que je vois les choses et je ne pense pas changer un jour.


    A suivre : Chapitre 2: L'Art de la Guerre.
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    Message par Gorthok Gro-Torkan Jeu 27 Mar - 12:28

    Chapitre 2: L'Art de la Guerre

    Mon premier « formateur » se nommait Tkuzor Gro-Lokrar. Il faisait partie des fils du chef précédent que mon père avait défait dix ans en arrière et qui avaient décidé de se plier au nouveau chef. C'était un orque impressionnant, au visage couvert de cicatrices, dont les cheveux grisonnants lui donnaient des air de vieillard. Mais croyez-moi, pour un gosse âgé d'à peine quatre années, il était effrayant.

    Ma mère l'avait choisit car il faisait partie de ceux qui partaient chasser et guerroyer pour le clan. Si mes souvenirs sont bons, je pense qu'il devait être un orque que l'on pourrait qualifier dans la fleur de l'âge. Ses mains énormes tenaient avec aisance son bouclier et son épée, il se tenait droit et fier devant tout les jeunes apprenties de la forteresse. Je ne me souviens pas une seule fois l'avoir vu poser un genou à terre, même lorsque le coup qu'il recevait était très douloureux. C'est tout juste si je me souviens l'avoir vu grimacer sous la douleur. Mais ce dont je me rappelle parfaitement, c'est la force qu'il possédait. Pourtant, il ne perdait jamais son sang froid, ou alors, c'est qu'on l'avait poussé à bout. Mais dans ce dernier cas, il fallait soit être fou, soit savoir courir très vite. Les orques ne sont  que rarement des berserker, contrairement à ce que beaucoup de races pourraient croire, mais lorsqu'on les mets en colère, il faut pouvoir assumer derrière.

    Combien de fois a-t-il mis à terre un jeune orque un peu trop impulsif d'un simple coup de bouclier ? Je ne saurais le dire. Il ne s'énervait que rarement et avait pour habitude de dire cette phrase à ceux dont le sang bouillait trop facilement :
    « Un orque digne de ce nom ne doit jamais perdre son sang froid. Dans le cas contraire, il signerait son arrêt de mort. Céder à la fureur brouille l'esprit et empêche d'y voir clair. »
    C'est une phrase qui résonne encore à mes oreilles aujourd'hui. Il me semble encore entendre sa voix puissante, clamer cette phrase avec un sang froid et un calme hors du commun. Même à l'heure actuelle, je ne pense pas encore posséder le sang froid de Tkuzor. Il m'arrive parfois de céder à la colère et à la provocation.

    Ce fut donc ce valeureux guerrier qui m'enseigna l'art du combat pendant de longues années. Malgré le sang froid dont il faisait preuve, Tkuzor s'amusait régulièrement à nous pousser à bout et cela marchait plutôt bien. Pendant plusieurs années, j'ai céder à la rage et j'ai tenté de le renversé et puis un jour, j'ai comprit que cela ne servait à rien, alors j'ai commencé à lui répondre simplement et l'attaquer avec ses propres armes. Mes premières piques, l'avait laissé sans voix, puis il éclata d'un rire franc, un rire que je ne pourrais pas oublier, tout comme la claque qu'il me mit dans le dos. Ce jour là, j'ai dût avancer d'au moins trois bon pas avant de me redresser avec une cuisante douleur et la marque de sa main sur ma peau.

    Un jour, il me pensa digne de l'affronter dans un combat amical. Je crois qu'il ne pensait pas que j'utiliserais tout les moyens en ma possession pour parvenir à le mettre à terre. Je ne pensais pas pouvoir gagner et pourtant c'est ce qui est arrivé, à ma plus grande surprise. C'est à partir de ce jour qu'il me considéra enfin comme un véritable guerrier. Bien entendu, je ne m'en suis pas sortie indemne. Pendant plusieurs jours, je n'ai pas pu utiliser mon bras gauche et j'arborais sur mon torse une entaille assez profonde qui mis aussi du temps à guérir. Mais j'étais fier de moi.

    Le lendemain de ce combat, on me plaça au sein d'un groupe de combattant qui patrouillait à l'extérieur, mais aussi sur les remparts de la forteresse. Je passa les jours qui suivit sur la muraille à surveiller. Je dois avouer que je ne trouvais pas ça très passionnant. J'enviais le groupe de Tkuzor qui partait guerroyer à l'extérieur. Puis un beau jour, son groupe est rentré, transportant le corp d'un orque. Ce fut la dernière fois où je vis mon formateur. L'orque robuste et solide que j'avais connu, qui m'avait apprit à devenir un guerrier n'était plus. Les orques qui l'accompagnaient clamés qu'il était mort en guerrier contre un troll et que Malacath lui accorderait la gloire réservé aux plus puissant guerriers de notre peuple.

    L'art de la guerre est un art compliqué et long à apprendre. On apprend toute sa vie à devenir un vrai guerrier. On retient les enseignements de ses défaites et de ses ennemis lorsqu'on y survit. Une fois atteint le sommet de cet art, on meurt l'arme à la main contre un adversaire puissant en accomplissant notre dernière œuvre.

    A suivre : Chapitre 3: l'art de la Forge:

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