[BG - Pacte de Coeurébène] Lewëne

NOM : Telvanni

PRENOM : Lewëne (se prononce Liouéni)

PSEUDONYME : Li, Lili

AGE, DATE ET LIEU DE NAISSANCE : 75 ans, née à l'an 2E507 à Sadrith-Mora, Vvardenfell, Morrowind.

RACE : Dunmer (Elfe Noire)

CROYANCE : Le Tribunal, en particulier Dame Almalexia

SEXE : Féminin

CLASSE : Lame Noire

SPÉCIALISATION : Ombre et Assassinat

ARME : Dague (deux mains)

METIER : Forge

BREVE DESCRIPTION PHYSIQUE ET MORALE : Une peau noire et luisante, des yeux rouges sang qui luisent dans la nuit (grâce à petit tour magique) et des cheveux blanc comme la neige. Un visage aux traits dur et menaçant, un éternel sourire mutin sur son visage. Le tout sur un corps musclé et de taille moyenne. Voici le portrait de Lewëne.

Psychologiquement, elle est très énigmatique et il est très dur de savoir quand elle dit la vérité ou non. Manipulatrice pour ne pas dire menteuse, elle sait arriver à ses fins, qu'importe la manière dont elle s'y prend. Malgré ce caractère peu enclin à être digne de confiance, elle n'a qu'une parole et quand elle fait une promesse, elle la respecte jusqu'au bout. Si par malheur on venait à la trahir, généralement seule la mort attend le traître. Avec Lewëne c'est tout ou rien, sa passe ou sa casse.

PARTICULIARITE : Armée jusqu'aux dents d'armes en argent. Des manières de garçon manqué.

HISTOIRE :

TOME I
La chasse

PRELUDE ~ Qui est donc Lewëne ?

Lewëne est une Telvanni depuis toujours. Elle est née et à grandit à Sadrith-Mora, où elle a baigné dans la magie et la machination.

Ses parents, Ruth et Sandro Telvanni, deux fières chasseurs de vampire, loup-garou et autres créatures surnaturelles, lui ont très vite inculqué le savoir d'être chasseur. Elle a un frère aîné qui est devenu un chasseur aussi, répondant au nom de Shalindar.

Famille de chasseur,il n'y avait cependant pas assez d'affinité entre eux. Bien souvent des coups bas se faisaient entre eux afin de supplanter l'autre. Contrairement au reste de sa famille qui étaient des pures mages, Lewëne décida d'user de sa magie d'une toute autre manière en devenant une lame noire. C'est à travers les ombres et l'assassinat qu'elle se démarqua chez les Telvanni.

C'est aussi dans cette grande maison dunmer qu'elle rencontra son grand amour : Fiel s'appelait-il. Un puissant mage au pouvoir diplomatique impressionnant et imbu de lui-même. Cependant le pouvoir corrompre et il avait décidé d'être l'amant de Lewëne juste parce qu'elle lui permettait d'avoir accès aux informations de sa famille qu'il voulait faire couler pour une histoire de titre.

Trahit, Lewëne aurait aimé le tuer mais il était bien trop puissant pour elle. Alors elle monta un complot : elle envoya une lettre à ses parents signé Fiel qui annonçait clairement ses intentions de les faire chuter pour leur voler leur titre. S'ensuivit une intercalation entre Sandro et Fiel, qui avoua sous la colère qu'il allait tous les tuer s'il le faut. Ce fut le point déterminant qui allait permettre à Lewëne de mettre fin au règne de Fiel. Une nuit elle attaqua son père n'hésitant pas à le blesser grièvement et fit porter le chapeau à Fiel en laissant sur le lieu de l'attaque un indice indiquant que c'est bel et bien Fiel qui a tenté de le tuer. Fiel fut obligé de partir se cacher s'il ne voulait pas finir mort.

Ce complot ne passa pas inaperçu par les célèbres Mora Tong, guilde d'assassins légale de Morrowind. Ils découvrirent hélas très vite que Lewëne était à la tête de ce complot et la félicitèrent pour son talent, bien que face à leur guilde, elle ne faisait pas le poids pour dissimuler les preuves. Ils lui proposèrent une place dans leur guilde, qu'elle refusa. Cependant elle fut menée à bosser avec eux plusieurs fois d'affilé ensuite.

Après ça, elle gagna quelques grades chez les telvanni jusqu'à devenir Affiliée, où elle fut envoyé aux Eboulis afin de mener une mission : veiller à ce que personne ne dérange les Telvanni qui sont en territoire du Pacte de Coeurébène, malgré que la Maison Telvanni ait décidé de ne pas y prendre part à cette guerre.

CHAPITRE I ~ Confrère chasseur

Sous chacun de ses pas, un nuage de cendre s'élevait. Elle coursait sa proie telle une prédatrice en chasse. Devant elle, elle voyait le nuage de cendre que laisser sa futur victime qui essayait de fuir. Un assassin qui a voulu s'en prendre à un Telvanni. Erreur fatal.

Elle rattrapa l'assassin, le prenant au piège dans une impasse. Il sortit ses lames, prêt à affronter celle qu'il considérait comme une putain. Lewëne était contente qu'il s'énerve, ça avait tendance à gonfler l'égo de la dunmer qui aimait faire chier le monde. A son tour, elle sortit ses deux dagues en argent forgé.

Un bond. Une disparition pour réapparaître derrière l'assassin. Un mouvement sec de ses bras devant elle formant un arc de cercle cinglant et l'assassin n'était plus. Son corps allait nourrir les créatures magmatiques. Pour se récompenser de cette réussite, elle profita d'un bon repos dans une taverne du Guet de Davon.

Avec son plus fidèle ami, Maxwel le singe fripouille, elle se sustenta de cacahuète jusqu'à ce qu'une nède se mêle de sa vie et gâche son moment de tranquillité. Gaïa Darkos mais elle ne sut jamais son nom. Cela lui importait peu. La nède se permettait de critiquer la compagnie d'un singe avec une dunmer. Lewëne lui renvoya le bâton en lui demandant si elle disait ça aussi à tout les dunmer accompagné d'un Faucheclan ou autres, que sûrement que non et donc qu'il vaudrait mieux qu'elle se la ferme et qu'elle s'occupe de ses affaires, de façon assez cru.

Un dunmer fut attiré par l'attitude de Lewëne et prit sa défense. Il vint la voir et se présenta sous le nom de Teldril Séloth, Héraut de la Maison Telvanni. Plus haut gradé qu'elle, aussitôt Lewëne s'inclina devant lui par respect. Ils commencèrent à discuter et durent s'isoler dans la cave afin de parler de choses plus secret et personnel. Elle énonça sa mission pour la Maison Telvanni et ce qu'elle savait faire.

Très vite la discussion entre les deux devint plus familière, au point de jouer au chat et à la souris entre eux. Il est clair qu'une attirance était en train de naître entre les deux, surtout en se sachant tout deux chasseurs de vampire. Tout deux cherchaient un partenaire de chasse.

Il fallait voir où cela allait les mener à présent.

CHAPITRE II ~ Une vie tissée sur le mensonge

Être affiliée chez les Telvanni ça revient à être un domestique. Faire le nettoyage derrière les autres à chaque fois. Lewëne se demande si elle n'a pas quitté une famille de merde pour une vie de merde. Enfin, elle ne s'en plaint jamais car d'un elle a l'habitude et de deux c'est mieux que de vivre sous les ponts et ne pas avoir accès à une certaine richesse.

Les tavernes étaient peut-être le lieux le plus reposant pour Lewëne. Boire, manger, dormir, festoyer, baiser... c'était le havre pour elle contrairement au reste du temps de sa petite vie. Pour elle les tavernes étaient grandioses hormis quand une nède par exemple vient lui péter la rondelle parce qu'une dunmer est avec un singe. Si Lewëne est tranquille, elle laissera tranquille autrui. Cependant si on la cherche, hélas on la trouve et une fois trouvée, il est difficile de la semer.

En ce jour, elle a décidé d'aller dans une taverne de Coeurébène. Tranquille, joyeuse. Elle s'était vêtu d'un vêtement de cuir couleur praline outrageusement sensuelle. Ses atouts étaient mit en valeur et son attitude ne laissait pas indifférent les présents de la taverne. Surtout l'orque qu'elle décida de communiquer avec. Elle s'est installée sans gêne à sa table alors qu'il était sage comme une image et commença la conversation assez franche et direct avec lui.

Et à sa grande surprise, l'orque était un orque social ! Une bonne pioche ! C'est rare de tomber sur un orque social et non sauvage. De plus il était très intelligent. Les chances de tomber sur un orque social et intelligent sont très minces ! Et il était galant ! Là c'était l 'orque que tout les esclavagistes aimeraient avoir chez soi. Le domestique parfait ! Cependant Lewëne se fichait royalement d'avoir un esclave. Non au contraire, elle était intrigué sur cet orque et elle voulait en savoir un peu plus sur lui. Avec un peu de chance, elle espérait tomber sur un bon filon qui pourrait lui rapporter gros.

Il s'appelait Thanok Brise-Terre. Orque qui a fuit son peuple pour venir vivre ici, en Morrowind où il a réussit à avoir sa hutte, sa forge et à faire du commerce, un orque riche en somme. Vraiment, cet orque épatait Lewëne qui s'était amusée à se présenter sous le nom de Li (qui est son diminutif en fait) et à raconter une fausse vie où elle fut abandonnée à sa naissance à la Clairière du Dragon en Morrowind, recueillit par un vieux couple d'éleveur de guar qui sont mort pendant son adolescence et n'a donc rien hérité et a été mise à la rue... bref un tissu de mensonge... ou pas ? Lewëne n'aime pas raconter sa vraie vie sur tout les toit, sur aucun toit même. Elle préfère garder ça pour elle. Donc pour satisfaire ses interlocuteurs trop curieux et préservé sa véritable identité, elle raconte tout et n'importe quoi. Lewëne a du cœur faut pas croire, même si elle a mentit à cet orque qu'elle trouvait sincèrement très galant et charmant, elle le préservait d'une mort certaine. Les ennemis de Lewëne s'en prendrait pas à lui ainsi. C'était mieux ainsi elle trouvait. Dans tout les cas, elle comprenait la situation de l'orque, l'empathie faisait bien son effet.

Cela ne lui a pas empêché de continuer à sympathiser avec lui et même à visiter la maisonnette de Thanok. Ce dernier n'a pas hésité à parler de son attirance pour la dunmer et qu'il n'aimait pas les femelles de son peuple à la grande surprise de Lewëne. Un orque qui préfère les dunmer. Original. Après tout des dunmers se tapent bien des Argoniens donc tout est possible de nos jours.

Mais entre eux, c'est juste une accolade amicale bien que remplit de feeling et d'attirance pour l'orque, ils se quittèrent ainsi, en toute amitié pour de nouvelles aventures... peut-être avec Thanok qui sait!

CHAPITRE III ~ Pétunia

C'est à l'auberge du Poisson Puant que Lewëne a rencontré Selk, un dunmer au visage des plus séduisants, à la carrure des plus imposantes mais qui semblait provenir d'un endroit bien trop de luxe pour être un aventurier. Pourtant, il portait une armure de cuir et il se disait être un vendeur de cuir, qui dépèce et s'aventure parmi la faune sauvage.

Lewëne lui a rit littéralement au nez, croyant plutôt qu'il est un jeune noble qui essaye de prouver à papa et maman qu'il peut se débrouiller seul, autre que dans la politique et les machinations dunmers. Il était aussi très têtu. Lwëne entra dans un petit jeu avec cet homme en faisant croire qu'elle était une vendeuse de cuir. Il faut savoir que pour Lewëne le cuir ça veut dire tuer des gens, les dépecer et en faire des bottes avec leur peau. Évidemment il y a des variantes de cuir, comme le cuir que l'on chasse avec le feu, ce qui veut dire chasser le vampire par exemple. Elle se jouait beaucoup de lui avec les doubles sens de ses phrases et c'est là qu'elle voyait que le petit n'avait pas énormément d'expérience.

Il avoua même n'avoir chassé que le guar jusque là alors qu'il voulait accompagner la femme à la chasse, ce qui fit bien rire Lewëne. Elle lui avoua qu'il n'allait pas être assez compétent mais pourtant l'homme insistait pour l'accompagner. Entre temps le Héraut Teldril Séloth était présent et surveillait d'un pied ferme Selk et Lewêne afin de savoir ce qu'ils se disaient et se qu'ils allaient faire. Elle l'emmena donc avec elle à la Forêt du Corbeau afin de lui montrer ce qu'il pourrait croiser avec elle. Même après ça, il était persuadé pouvoir s'en sortir sans problème.

Elle ne lui donna aucune réponse, se contentant de disparaître et abandonna celui qu'elle nommait Pétunia.

CHAPITRE IV ~ Aucune concession

Lewëne surveillait une maison de près. Elle essayait de voir si personne ne la regardait et elle pénétra à l'intérieur lorsqu'elle pensait être discrète pour y pénétrer. Elle fouilla la bâtisse de fond en comble et trouva quelques pièces d'or qu'elle s'empressa de fourrer dans sa propre bourse et de ressortir de là.

Malheureusement elle tomba nez à nez avec une dunmer qui semblait pas très contente de la voir sortir aussi suspecte soit-elle. La dunmer s'appelait Nyele et elle semblait être une chevalier servante ou de la garde. Bref, elle défendait la veuve et l'orphelin apparemment. Lewëne lui inventa une histoire à dormir debout, qu'elle chassait un cuir spécial, qui se trouvait ici, à Longsanglot en clandestin et qu'elle essayait de le débusquer et que pour se faire, elle avait besoin de feu.

Elle parlait évidemment de vampire et elle lui précisa ses allusions sur le sujet quand Teldril Séloth apparut. Bon, au début Lewëne ne l'a pas reconnu sous son masque et elle allait l'attaquer et dû plier genoux pour s'excuser auprès de lui. Quand Nyele découvrit de quelle maison ils appartenaient tout les deux, à son tour elle se met presque à genoux devant eux pour s'excuser d'avoir cru qu'elle était en train de voler la maison, ce qui était vrai en fait mais le mensonge semblait avoir bien marché.

Déjà que Teldril n'était pas très tendre avec Nyele, alors quand Selk arriva pour se mêler de leur conversation, ça commençait à chauffer. Lewëne conseilla à Pétunia de s'écraser s'il ne voulait pas finir mort des mains du héraut qui ne semblait pas l'aimer du tout. Lewêne ne l'aimait pas caractériellement cependant il tenait tête au héraut, il n'avait semble-t-il pas peur et cette attitude faisait fondre la petite Lewëne qui s'imaginait déjà avec Pétunia au lit.

Il faut dire que Lewëne vit quelque chose avec Teldril. Après être allés se détendre à la taverne autour d'une chopine de vin et d'hydromel, Lewëne se retrouva seule avec Teldril avec qui elle échangea des baisers. Cependant leur relation fut clarifiée : il ne se voyait ni amoureux, ni en couple avec elle. C'était simplement de l'attirance à ce stade. Et à ce stade, pour Lewëne ça voulait dire être libre, célibataire, faire ce qu'elle voulait. Ça lui convenait parfaitement. Teldril était un haut gradé de la maison Telvanni. Coucher avec lui pourrait lui être bénéfique mais c'était un sucre tout fragile et qui n'était pas du genre de prendre les choses en main avec les femmes.

Lewëne avait besoin d'un homme qui lui tienne tête, qui ne lui rende pas la vie facile et dit oui à tout. Du fait qu'elle ne soit pas en couple du coup, elle partit voir Pétunia avec qui elle passa une nuit toride dans une couche de la taverne.