- Musique:
- à écouter avec ce genre de chose en fond, du moins c'est ce que j'écoutais en écrivant :)https://www.youtube.com/watch?v=Deb8TI7-4xk#t=140
Chapitre 1 : Combattre plutôt que se battre.
Tel Uvaris, 2e572, par un jour de grand vent.
La pluie battante sur les rochers de la plage mêlée aux échos des embruns assourdissait. Le ciel était gris, mais on pouvait apercevoir au loin des rayons de soleil percer la couche de nuage. Il n'y avait pas une animal, et même les plantes semblaient s'être cachées. Seuls de majestueux champignons géants se dressaient sous les éléments. Le vent aurait glacé jusqu'aux os n'importe quel mer. On pouvait apercevoir sur une colline en surplomb de l'étroite plage une tour telvanni, bravant la tempête.
Quelques argoniens armés et vêtus d'armures se tenaient debout sur le sable froid et détrempé. Ils semblaient nerveux. Certains allaient et venaient de la mer aux falaises, d'autres restaient immobiles, regardant fixement l'autre bout de la plage. Tous sentaient le combat qui approchait. Devant eux, un dunmer vêtu d'une armure lourde et portant dans sa main droite une large épée d'ébène. Ses cheveux d'un gris sombre battaient au vent, lui cinglant le visage des grains de sables qu'ils portaient. Quelques brûlures sur son visage auraient pu faire croire qu'il avait subi des blessures, mais ses suivants argoniens savaient de quoi il en retournait. Demnvath était chargé. La victoire serait leur.
A l'autre bout de la plage, les envahisseurs venus d'Akavir avaient monté dans la nuit un campement. Au large, on voyait les navires d'invasion continuer leur trajet vers le sud, toutes voiles dehors malgré le temps exécrable. Les hommes-serpents akavirois se tenaient derrière un de leurs capitaines, et l'escarmouche qui aurait lieu ici même, à Tel Uvaris, sans être la première ni la dernière de cette guerre, serait à l'image de la résistance de Morrowind face à cet envahisseur implacable.
Soudain ce fut la charge. Sans préambule, sans salve d'archers, juste des akavirois s'élançant sur le sable lourd et mouillé. Demnvath leva son épée d'ébonite, qui flamboyait d'une lueur étrange et électrique. Les argoniens s'élancèrent alors sur un terrain spongieux qui était à leur avantage tandis qu'une gerbe d'électricité partit du bras gauche du sorcier pour s'abattre sur un des assaillant. De sa main gauche, Demnvath Uvaris frappa plusieurs ennemis de sorts de foudre de diverses ampleurs. Ses troupes reptiliennes le dépassaient déjà, et bientôt, ce fut le choc.
Alors que des cris de douleurs s'échappaient de la mêlée, l'on pouvait déjà voir le sang couler jusqu'à la mer, et les vagues emportaient ce liquide rouge comme si elles s'en nourrissaient. Demnvath était arrivé au cœur de l'affrontement, et se battait avec aisance contre les akavirois. Au sol, des cadavres des deux camps gênaient le mouvement. L'odeur de l'écume fut bientôt remplacé par l'odeur des corps taillés ou brûlés. Demnvath n'y allait pas de main morte. Alors que sa lame tranchait les parties les plus faiblement protégées par les armures légères des akavirois, il électrocutait jusqu'à ce que mort s'en suive ses adversaires avec sa main gauche. Son armure lourde encaissait les chocs les plus faibles alors qu'il esquivait avec habileté les attaques le plus meurtrières.
Après quelques longues minutes de combat, les troupes commençaient à s'épuiser. Malgré l'aisance de mouvement des argoniens dans de pareilles conditions climatiques. Mais le mage telvanni n'était pas sans ressource. Alors qu'il avait fait diversion sur la plage, un groupe de ses vassaux, des mages de feu, avait contourné le combat pour incendier les navires adverses qui servaient de point de retraite aux akavirois. Cette action redonna de la vigueur aux argoniens récemment affranchis, qui surent à ce moment là qu'ils pouvaient avoir une entière confiance en leurs anciens maîtres. Et tandis qu'ils admiraient leur chef foudroyant, ils trouvèrent un nouvel élan dans la bataille.
Demnvath était désormais aux prises avec un énorme homme-serpent, maitrisant la magie de feu et maniant deux très longs sabres à lame courbe. Sa pyromancie étaient redoutable et les corps de quelques argoniens l'entouraient, brûlant encore. Mais derrière le mage, les restes fumants d'akavirois qui avaient subi son courroux hantaient le regard du capitaine ennemi. Les deux adversaires étaient sur un pied d'égalité. Alors que les guerriers des deux camps continuaient à se battre, transformant la plage en un véritable bourbier de sable mêlée de sang et d'organes, un cercle s'était formé autour des deux meneurs. Ce fut l'akavirois qui attaqua en premier, ses lames virevoletant avec grâce dans les airs, et percutant tour à tour les jambes et les bras de Demnvath. Mais si les techniques de combat d'Akavir étaient portée essentiellement sur l'attaque et les armes, en Tamriel, on avait toujours privilégié les techniques de défense, et les protections. L'armure de Demnvath encaissa sans mal les chocs énormes des épées aiguisées. C'était une armure d'ossement, cerclée d'ébonite. Le mage était revêtu par dessus d'un surcôt rouge, ce qui finalement, représentait les couleurs de sa maison. Ocre et rouge. Il leva son épée d'ébène et frappa l'akavirois au niveau de l'épaule ; ce dernier réussi une parade de sa lame luisante, mais l'épée de Demnvath la brisa, faisant voler le morceaux de métal dans les airs. On dit que l'ébonite est le sang fossilisé de Lorkhan, et Demnvath eu une pensée pour ce dieu de l'Aetherius tout en dressant son bras droit devant lui pour frapper d'un sort l'adversaire déstabilisé.
Mais le capitaine des envahisseur n'était pas sans ressource, et réussi à contrer les sort de sa lame restante, qu'il tenait désormais à deux mains. Une arme enchantée sans nul doute, se dit le mage. Alors que le grand akavirois frappait précisément des points de la défense du dunmer, celui ci assènait des coups de pus en plus précis, et l'on aurait su dire qui menait le combat. Les deux combattants se regardaient maintenant, s'estimant mutuellement. Un soldat akavirois qui se jettait sur Demnvath par sa gauche fut foudroyé sans même que ce dernier ne se retourne. De sa main gantée, il l'avait réduit en un tas de cendre, ce qui fit semble-t-il grand peur au reste des akavirois. Désormais les combats avaient cessé, et les survivants se rangeaient derrière leur chefs respectifs.
Les vassaux de Telvanni Rilam Uvaris étaient revenus de leur expédition commando, et complétaient les rangs de Demnvath aux côtés de leurs frères d'armes argoniens. C'était des mages, et leurs faibles protections ne suffiraient pas à les prémunir des attaques mortelles des hommes-serpents. Mais les argoniens se mirent instinctivement en première ligne, barrant la route à d'éventuelles attaques. La pluie continuait à tomber sur le sol détrempé, et les morts commençaient à être doucement ensevelis par le sable, ou traînés par les vagues, jusqu'au rivage, sous les regards peinés de tous les combattants.
Demnvath se lança alors sur l'akavirois qui lui faisait face. Le capitaine adverse entama une manœuvre défensive, qui réussit à contrer l'attaque bien placée de l'épée du dunmer. Mais il n'avait pas prévu le choc de foudre qui s'abattit sur son flanc droit. Alors qu'il chargeait, la main fgauche de Demnvath était restée en arrière, ne dévoilant son attaque qu'au dernier moment. Blessée, brûlée, la peau de l'homme-serpent fumaient. Alors qu'il hurlait sa douleur, il réussit néanmoins à placer un coup poing vengeur dans le visage découvert du mage, qui ne s'y attendait pas. A moitié assommés, les deux adversaires étaient au sol, mais ne tardèrent pas à se relever. L'akavirois lança alors sa lame sur Demnvath, un coup normalement impossible à parer ; cependant que l'acier mortel fendait l'air, la foudre du mage fut assez puissante pour stopper la lame dans sa course, surprenant assez le capitaine ennemi pour qu'à peine une seconde plus tarde, sa tête roule au sol. Lançant une gerbe de sang sur le akavirois, la décapitation de leur chef avait fortement déstabilisé les envahisseurs.
Mais les dunmers ne font jamais de cadeaux. Les argoniens le savaient. Il se ruèrent sur leurs ennemis malheureux, et alors que la pluie tombaient encore sur Tel Uvaris, les massacrèrent jusqu'au dernier.
Quelques argoniens armés et vêtus d'armures se tenaient debout sur le sable froid et détrempé. Ils semblaient nerveux. Certains allaient et venaient de la mer aux falaises, d'autres restaient immobiles, regardant fixement l'autre bout de la plage. Tous sentaient le combat qui approchait. Devant eux, un dunmer vêtu d'une armure lourde et portant dans sa main droite une large épée d'ébène. Ses cheveux d'un gris sombre battaient au vent, lui cinglant le visage des grains de sables qu'ils portaient. Quelques brûlures sur son visage auraient pu faire croire qu'il avait subi des blessures, mais ses suivants argoniens savaient de quoi il en retournait. Demnvath était chargé. La victoire serait leur.
A l'autre bout de la plage, les envahisseurs venus d'Akavir avaient monté dans la nuit un campement. Au large, on voyait les navires d'invasion continuer leur trajet vers le sud, toutes voiles dehors malgré le temps exécrable. Les hommes-serpents akavirois se tenaient derrière un de leurs capitaines, et l'escarmouche qui aurait lieu ici même, à Tel Uvaris, sans être la première ni la dernière de cette guerre, serait à l'image de la résistance de Morrowind face à cet envahisseur implacable.
Soudain ce fut la charge. Sans préambule, sans salve d'archers, juste des akavirois s'élançant sur le sable lourd et mouillé. Demnvath leva son épée d'ébonite, qui flamboyait d'une lueur étrange et électrique. Les argoniens s'élancèrent alors sur un terrain spongieux qui était à leur avantage tandis qu'une gerbe d'électricité partit du bras gauche du sorcier pour s'abattre sur un des assaillant. De sa main gauche, Demnvath Uvaris frappa plusieurs ennemis de sorts de foudre de diverses ampleurs. Ses troupes reptiliennes le dépassaient déjà, et bientôt, ce fut le choc.
Alors que des cris de douleurs s'échappaient de la mêlée, l'on pouvait déjà voir le sang couler jusqu'à la mer, et les vagues emportaient ce liquide rouge comme si elles s'en nourrissaient. Demnvath était arrivé au cœur de l'affrontement, et se battait avec aisance contre les akavirois. Au sol, des cadavres des deux camps gênaient le mouvement. L'odeur de l'écume fut bientôt remplacé par l'odeur des corps taillés ou brûlés. Demnvath n'y allait pas de main morte. Alors que sa lame tranchait les parties les plus faiblement protégées par les armures légères des akavirois, il électrocutait jusqu'à ce que mort s'en suive ses adversaires avec sa main gauche. Son armure lourde encaissait les chocs les plus faibles alors qu'il esquivait avec habileté les attaques le plus meurtrières.
Après quelques longues minutes de combat, les troupes commençaient à s'épuiser. Malgré l'aisance de mouvement des argoniens dans de pareilles conditions climatiques. Mais le mage telvanni n'était pas sans ressource. Alors qu'il avait fait diversion sur la plage, un groupe de ses vassaux, des mages de feu, avait contourné le combat pour incendier les navires adverses qui servaient de point de retraite aux akavirois. Cette action redonna de la vigueur aux argoniens récemment affranchis, qui surent à ce moment là qu'ils pouvaient avoir une entière confiance en leurs anciens maîtres. Et tandis qu'ils admiraient leur chef foudroyant, ils trouvèrent un nouvel élan dans la bataille.
Demnvath était désormais aux prises avec un énorme homme-serpent, maitrisant la magie de feu et maniant deux très longs sabres à lame courbe. Sa pyromancie étaient redoutable et les corps de quelques argoniens l'entouraient, brûlant encore. Mais derrière le mage, les restes fumants d'akavirois qui avaient subi son courroux hantaient le regard du capitaine ennemi. Les deux adversaires étaient sur un pied d'égalité. Alors que les guerriers des deux camps continuaient à se battre, transformant la plage en un véritable bourbier de sable mêlée de sang et d'organes, un cercle s'était formé autour des deux meneurs. Ce fut l'akavirois qui attaqua en premier, ses lames virevoletant avec grâce dans les airs, et percutant tour à tour les jambes et les bras de Demnvath. Mais si les techniques de combat d'Akavir étaient portée essentiellement sur l'attaque et les armes, en Tamriel, on avait toujours privilégié les techniques de défense, et les protections. L'armure de Demnvath encaissa sans mal les chocs énormes des épées aiguisées. C'était une armure d'ossement, cerclée d'ébonite. Le mage était revêtu par dessus d'un surcôt rouge, ce qui finalement, représentait les couleurs de sa maison. Ocre et rouge. Il leva son épée d'ébène et frappa l'akavirois au niveau de l'épaule ; ce dernier réussi une parade de sa lame luisante, mais l'épée de Demnvath la brisa, faisant voler le morceaux de métal dans les airs. On dit que l'ébonite est le sang fossilisé de Lorkhan, et Demnvath eu une pensée pour ce dieu de l'Aetherius tout en dressant son bras droit devant lui pour frapper d'un sort l'adversaire déstabilisé.
Mais le capitaine des envahisseur n'était pas sans ressource, et réussi à contrer les sort de sa lame restante, qu'il tenait désormais à deux mains. Une arme enchantée sans nul doute, se dit le mage. Alors que le grand akavirois frappait précisément des points de la défense du dunmer, celui ci assènait des coups de pus en plus précis, et l'on aurait su dire qui menait le combat. Les deux combattants se regardaient maintenant, s'estimant mutuellement. Un soldat akavirois qui se jettait sur Demnvath par sa gauche fut foudroyé sans même que ce dernier ne se retourne. De sa main gantée, il l'avait réduit en un tas de cendre, ce qui fit semble-t-il grand peur au reste des akavirois. Désormais les combats avaient cessé, et les survivants se rangeaient derrière leur chefs respectifs.
Les vassaux de Telvanni Rilam Uvaris étaient revenus de leur expédition commando, et complétaient les rangs de Demnvath aux côtés de leurs frères d'armes argoniens. C'était des mages, et leurs faibles protections ne suffiraient pas à les prémunir des attaques mortelles des hommes-serpents. Mais les argoniens se mirent instinctivement en première ligne, barrant la route à d'éventuelles attaques. La pluie continuait à tomber sur le sol détrempé, et les morts commençaient à être doucement ensevelis par le sable, ou traînés par les vagues, jusqu'au rivage, sous les regards peinés de tous les combattants.
Demnvath se lança alors sur l'akavirois qui lui faisait face. Le capitaine adverse entama une manœuvre défensive, qui réussit à contrer l'attaque bien placée de l'épée du dunmer. Mais il n'avait pas prévu le choc de foudre qui s'abattit sur son flanc droit. Alors qu'il chargeait, la main fgauche de Demnvath était restée en arrière, ne dévoilant son attaque qu'au dernier moment. Blessée, brûlée, la peau de l'homme-serpent fumaient. Alors qu'il hurlait sa douleur, il réussit néanmoins à placer un coup poing vengeur dans le visage découvert du mage, qui ne s'y attendait pas. A moitié assommés, les deux adversaires étaient au sol, mais ne tardèrent pas à se relever. L'akavirois lança alors sa lame sur Demnvath, un coup normalement impossible à parer ; cependant que l'acier mortel fendait l'air, la foudre du mage fut assez puissante pour stopper la lame dans sa course, surprenant assez le capitaine ennemi pour qu'à peine une seconde plus tarde, sa tête roule au sol. Lançant une gerbe de sang sur le akavirois, la décapitation de leur chef avait fortement déstabilisé les envahisseurs.
Mais les dunmers ne font jamais de cadeaux. Les argoniens le savaient. Il se ruèrent sur leurs ennemis malheureux, et alors que la pluie tombaient encore sur Tel Uvaris, les massacrèrent jusqu'au dernier.