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- Ce chapitre fait suite au chapitre intitulé Le Tombeau Ancestral des Uvaris, que vous pouvez lire sur ce forum
Malyisk Uvaris
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Chapitre Deux
Un Mal Nécéssaire
Tel Uvaris, le 29 de primétoile en 2E 582.
Cela faisait une dizaine de jours que Demnvath fouillait les archives des Uvaris. Ne voulant se risquer à prononcer un néonymique daedrique dans un rituel d'invocation sans savoir ce que cela allait produire, il cherchait une trace de celui ci dans des tomes poussiéreux et des rouleaux de parchemins en piteux états. Si ses Ancêtres connaissaient ce nom, il devait bien venir de quelque part, pensait-il. Les archives de la maison Uvaris étaient constituées essentiellement de livres de compte, et de chroniques narrant tantôt des exploits, ou des scènes quotidiennes. Très peu de journaux personnels des Seigneur-mages ou de livres de notes y figuraient. Mais le plus difficile pour le mage était de faire face à l’incommensurable désordre qui régnait dans cette pièce scellée du sous-sol de la tour. Cela faisait dix jours qu'il y était enfermé et qu'il n'avait pas dormi. Il avait suffisamment suscité l’inquiétude de quelques serviteurs pour que ceux-ci osent le déranger pour lui proposer à manger. Il ne leur en avait même pas tenu rigueur, les remerciant même pour ce geste d'attention, ce qui n'avait alors pas manqué d'alimenter des discussions agitées à la tour.
Puisque le Seigneur-mage n'était pas disposé à gérer les affaires courantes, il fallait en référer à son héraut. Or celui ci était décédé à la fin du l'année précédente, et Demnvath Uvaris n'en avait pas repris de nouveau. Ce furent donc quelques uns de ses affiliés qui prirent sur eux de gérer au mieux les petits désagréments quotidiens de la tour. Les quelques gardes argoniens, qui étaient restés fidèles à Demnvath après qu'il les ait affranchis et surtout combattu à leurs côté dix ans auparavant, faisaient régner l'ordre. Mais en l'absence momentanée de celui qui leur donnait la légitimité de cette fonction, les dunmers semblaient un peu plus indisciplinés ; notamment les jeunes vassaux telvannis. Ils ne supportaient pas que leur Seigneur ne respecte pas les décisions du Conseil Telvanni, qui avait décidé de ne pas rejoindre le Pacte de Cœurébène lors de l'invasion akaviroise, et donc de ne pas en accepter les termes, parmi lesquels l'abolition de l'esclavage.
Mais les désordres étaient mineurs, et la garde argonienne de Tel Uvaris n'était du genre à se laisser faire par quelque mage ambitieux qui aurait profité de l'occasion pour se débarrasser d'un Seigneur-mage gênant, afin de s’attirer les faveurs du Conseil.
Il faisait froid en cette fin de primétoile, et alors que les activités agricoles étaient à l'arrêt, le commerce ou la pêche ne semblaient pas non plus produire beaucoup. Demnvath ne s'en préoccupait pas. Enfermé au milieu des archives, il était déterminé à trouver ce qu'il cherchait. Pour cela, il utilisait abondamment la magie, chose qu'il tentait de freiner habituellement. Aidé par de nombreux sorts mystiques de clairvoyance et des sorts d'altération, il lisait rapidement tout ce qui lui tombait sur la main, uniquement à la recherche de Yoo-vehseh, diminuant dangereusement ses réserves. Il les diminua si bien durant ces dix jours qu'il arriva, en cette nuit froide, complètement à cours d'énergie.
Au milieu des tomes éparpillés et des parchemin endomagés, Demnvath titubait. Dans sa hâte et son insouciance, il n'avait pas fait attention qu'il puisait dans ses dernières ressources magiques. Pris d'un mal de crâne violent, il tomba à genou, se retenant sur le coin d'une massive table de bois. Réalisant son erreur, il s'effondra au sol, à plat ventre, son manteau de mage recouvrant les divers papiers qui jonchaient le sol. Il dormait. N'importe quel mage aurait récupéré ne serait-ce qu'un minimum de magie en se reposant, puis en méditant un moment, serait revenu au meilleur de sa forme. Mais Demnvath, comme tous ces Ancêtres d'ailleurs, était né sous le signe de L'Atronach, constellation protégée par le Mage, et comme chacun le savait, ceux nés sous ces étoiles, malgré leur potentiel magique accru, étaient dans l'incapacité la plus total de le régénérer seul.
Demnvath était assailli par ses rêves. Des rêves de son enfance, lors de laquelle son kéna, un maître respecté de Sadrith Mora, lui répétait qu'il était un incapable, et que s'il n'arrivait pas à régénérer sa magie, même en dormant, il n'était bon qu'à devenir un maître alchimiste. Ces années difficiles lors desquelles il avait appris à maîtriser les arts alchimiques, avaient été pour lui un traumatisme. Bercé, plus jeune, par les récits guerriers de sa mère d'origine cendraise, et par les chroniques combattantes de ses Ancêtres, il ne supportait pas l'idée de devenir un simple alchimiste. Pourtant, son père en était un, et son père avant lui. Tous ses Ancêtres étaient nés avec cette tare.
Revenant de Sadrith Mora, jeune adulte, c'était un dunmer amoindri sur le plan physique, certes capable de faire les meilleures potions, mais dont les connaissances magiques se limitaient là. Cependant les Uvaris n'avaient jamais été du genre à se laisser abattre par cette malédiction aux origines inconnues ; car c'était bien une malédiction : peu importe la date de conception de l'enfant, celui ci naissait toujours et invariablement le même mois, sous les étoiles de l'Atronach. Ce fut une nouvelle vie qui commença. Son père lui enseigna le mysticisme, d'une manière à ce que ses capacités magiques ne diminuent pas trop. Des affiliés, résidents de la tour, lui apprirent respectivement les écoles de destruction, altération, et de l'enchantement. Il commença à comprendre : les Uvaris menaient maintenaient leur place dans la société Telvanni en perpétuant la tradition d'envoyer les jeunes en apprentissage chez des kénas, mais ne supportaient pas d'être considérés comme de simple maîtres alchimistes. Cependant, cette rébellion à leur malédiction avait un prix.
Les personnes nées sous le signe de l'Atronach peuvent remonter leur potentiel magique d'une manière unique : ils peuvent absorber la magie les touchant. Ce qui se traduit en général par le fait que pour régénérer leurs capacités, ils devaient encaisser des sorts offensifs plus ou moins puissants. Et Demnvath en plus de subir une malédiction, dut également subir ce qui s'assimila à de la torture, mais qu'il jugea bien vite nécessaire à la croissance de ses pouvoirs magiques. Bientôt, il fut même capable se s'infliger lui même des blessures magiques, utilisant des techniques invraisemblables de sortilèges lui permettant de sacrifier une part de son énergie pour la remonter presque entièrement, au prix de grandes douleurs et de blessures vives. Son père, le Seigneur-mage Telvanni Rilam Uvaris, expérimentait une méthode permettant de régénérer sa puissance à partir de l'énergie vitale contenue dans les gemmes spirituelles chargées d'âmes blanches. Mais la conversion d'énergie était bancale, et il avait très vite réalisé qu'il lui faudrait utiliser des gemmes noires, pour parvenir à des résultats corrects. Préférant sa méthode non nécromantique, Demnvath continua à s’entraîner sans relâche au maniement de la magie, notamment de l'école de destruction, dans laquelle il devint talentueux et innovant.
Demnvath s'entraînait également à l'escrime auprès d'un maître d'arme de Tel Uvaris, et même le port des armures intermédiaires et lourdes ne le dérangeait plus lorsqu'il atteint l'âge de trente ans. Il savait que s'il ne voulait pas s'infliger ses séances de torture trop régulièrement, il aurait à savoir se servir d'une arme physique, et bien.
Demnvath ouvrit doucement les yeux. A quelques centimètres de lui se trouvait un gros livre entrouvert, sur l'une des pages duquel il put lire en belle graphie daedrique : Yoo-vehseh. Se relevant péniblement, s'appuyant sur son épée qu'il avait au côté, il ramassa l'ouvrage ancien. S'époussetant de la poussière qui lui recouvrait le corps, il examina le tome relié de cuir. Il s'agissait d'un vieux registre de compte, partiellement attaqué par l'âge, et dont les pages semblaient prêtes à s'évaporer. Les tournant délicatement, le mage compris que ce registre datait de l'époque de Resdayn, le temps où ses ancêtres étaient encore des chimers. On y lisait que tel Uvaris avait acheté telle quantité de gemmes à une autre tour, qu'une famille Drès avait acheté du musc d'insecte à telle date. Rien de tout cela n’intéressait Demnvath. Il finit par retomber sur ce qu'il cherchait tant.
Plus loin, il pu lire :
Yoo-vehseh : deux litres de sang de daedra contre cinquante litre de shein.
Plusieurs autres traces de ce commerce daedrique suivaient, et se poursuivaient jusqu'à la fi du tome délabré. Ainsi, Yoo-vehseh était le néonymique d'un daedra qui avait commercé avec sa famille à l'époque de Resdayn. Mais le fait que le néonymique soit connu ne pouvait signifier qu'une seule chose : ce daedra était à la merci des Uvaris. En le prononçant, un mage pouvait bannir ce daedra et le renvoyer vers l'Oblivion. Pourquoi alors lui fournir des quantités astronomiques d'alcool, d'esclaves, et d'autres denrées apparemment introuvables en Oblivion ?
Demnvath referma délicatement le registre et se dirigea vers la porte en bois de la pièce, emportant le précieux document avec lui.
Cela faisait une dizaine de jours que Demnvath fouillait les archives des Uvaris. Ne voulant se risquer à prononcer un néonymique daedrique dans un rituel d'invocation sans savoir ce que cela allait produire, il cherchait une trace de celui ci dans des tomes poussiéreux et des rouleaux de parchemins en piteux états. Si ses Ancêtres connaissaient ce nom, il devait bien venir de quelque part, pensait-il. Les archives de la maison Uvaris étaient constituées essentiellement de livres de compte, et de chroniques narrant tantôt des exploits, ou des scènes quotidiennes. Très peu de journaux personnels des Seigneur-mages ou de livres de notes y figuraient. Mais le plus difficile pour le mage était de faire face à l’incommensurable désordre qui régnait dans cette pièce scellée du sous-sol de la tour. Cela faisait dix jours qu'il y était enfermé et qu'il n'avait pas dormi. Il avait suffisamment suscité l’inquiétude de quelques serviteurs pour que ceux-ci osent le déranger pour lui proposer à manger. Il ne leur en avait même pas tenu rigueur, les remerciant même pour ce geste d'attention, ce qui n'avait alors pas manqué d'alimenter des discussions agitées à la tour.
Puisque le Seigneur-mage n'était pas disposé à gérer les affaires courantes, il fallait en référer à son héraut. Or celui ci était décédé à la fin du l'année précédente, et Demnvath Uvaris n'en avait pas repris de nouveau. Ce furent donc quelques uns de ses affiliés qui prirent sur eux de gérer au mieux les petits désagréments quotidiens de la tour. Les quelques gardes argoniens, qui étaient restés fidèles à Demnvath après qu'il les ait affranchis et surtout combattu à leurs côté dix ans auparavant, faisaient régner l'ordre. Mais en l'absence momentanée de celui qui leur donnait la légitimité de cette fonction, les dunmers semblaient un peu plus indisciplinés ; notamment les jeunes vassaux telvannis. Ils ne supportaient pas que leur Seigneur ne respecte pas les décisions du Conseil Telvanni, qui avait décidé de ne pas rejoindre le Pacte de Cœurébène lors de l'invasion akaviroise, et donc de ne pas en accepter les termes, parmi lesquels l'abolition de l'esclavage.
Mais les désordres étaient mineurs, et la garde argonienne de Tel Uvaris n'était du genre à se laisser faire par quelque mage ambitieux qui aurait profité de l'occasion pour se débarrasser d'un Seigneur-mage gênant, afin de s’attirer les faveurs du Conseil.
Il faisait froid en cette fin de primétoile, et alors que les activités agricoles étaient à l'arrêt, le commerce ou la pêche ne semblaient pas non plus produire beaucoup. Demnvath ne s'en préoccupait pas. Enfermé au milieu des archives, il était déterminé à trouver ce qu'il cherchait. Pour cela, il utilisait abondamment la magie, chose qu'il tentait de freiner habituellement. Aidé par de nombreux sorts mystiques de clairvoyance et des sorts d'altération, il lisait rapidement tout ce qui lui tombait sur la main, uniquement à la recherche de Yoo-vehseh, diminuant dangereusement ses réserves. Il les diminua si bien durant ces dix jours qu'il arriva, en cette nuit froide, complètement à cours d'énergie.
Au milieu des tomes éparpillés et des parchemin endomagés, Demnvath titubait. Dans sa hâte et son insouciance, il n'avait pas fait attention qu'il puisait dans ses dernières ressources magiques. Pris d'un mal de crâne violent, il tomba à genou, se retenant sur le coin d'une massive table de bois. Réalisant son erreur, il s'effondra au sol, à plat ventre, son manteau de mage recouvrant les divers papiers qui jonchaient le sol. Il dormait. N'importe quel mage aurait récupéré ne serait-ce qu'un minimum de magie en se reposant, puis en méditant un moment, serait revenu au meilleur de sa forme. Mais Demnvath, comme tous ces Ancêtres d'ailleurs, était né sous le signe de L'Atronach, constellation protégée par le Mage, et comme chacun le savait, ceux nés sous ces étoiles, malgré leur potentiel magique accru, étaient dans l'incapacité la plus total de le régénérer seul.
Demnvath était assailli par ses rêves. Des rêves de son enfance, lors de laquelle son kéna, un maître respecté de Sadrith Mora, lui répétait qu'il était un incapable, et que s'il n'arrivait pas à régénérer sa magie, même en dormant, il n'était bon qu'à devenir un maître alchimiste. Ces années difficiles lors desquelles il avait appris à maîtriser les arts alchimiques, avaient été pour lui un traumatisme. Bercé, plus jeune, par les récits guerriers de sa mère d'origine cendraise, et par les chroniques combattantes de ses Ancêtres, il ne supportait pas l'idée de devenir un simple alchimiste. Pourtant, son père en était un, et son père avant lui. Tous ses Ancêtres étaient nés avec cette tare.
Revenant de Sadrith Mora, jeune adulte, c'était un dunmer amoindri sur le plan physique, certes capable de faire les meilleures potions, mais dont les connaissances magiques se limitaient là. Cependant les Uvaris n'avaient jamais été du genre à se laisser abattre par cette malédiction aux origines inconnues ; car c'était bien une malédiction : peu importe la date de conception de l'enfant, celui ci naissait toujours et invariablement le même mois, sous les étoiles de l'Atronach. Ce fut une nouvelle vie qui commença. Son père lui enseigna le mysticisme, d'une manière à ce que ses capacités magiques ne diminuent pas trop. Des affiliés, résidents de la tour, lui apprirent respectivement les écoles de destruction, altération, et de l'enchantement. Il commença à comprendre : les Uvaris menaient maintenaient leur place dans la société Telvanni en perpétuant la tradition d'envoyer les jeunes en apprentissage chez des kénas, mais ne supportaient pas d'être considérés comme de simple maîtres alchimistes. Cependant, cette rébellion à leur malédiction avait un prix.
Les personnes nées sous le signe de l'Atronach peuvent remonter leur potentiel magique d'une manière unique : ils peuvent absorber la magie les touchant. Ce qui se traduit en général par le fait que pour régénérer leurs capacités, ils devaient encaisser des sorts offensifs plus ou moins puissants. Et Demnvath en plus de subir une malédiction, dut également subir ce qui s'assimila à de la torture, mais qu'il jugea bien vite nécessaire à la croissance de ses pouvoirs magiques. Bientôt, il fut même capable se s'infliger lui même des blessures magiques, utilisant des techniques invraisemblables de sortilèges lui permettant de sacrifier une part de son énergie pour la remonter presque entièrement, au prix de grandes douleurs et de blessures vives. Son père, le Seigneur-mage Telvanni Rilam Uvaris, expérimentait une méthode permettant de régénérer sa puissance à partir de l'énergie vitale contenue dans les gemmes spirituelles chargées d'âmes blanches. Mais la conversion d'énergie était bancale, et il avait très vite réalisé qu'il lui faudrait utiliser des gemmes noires, pour parvenir à des résultats corrects. Préférant sa méthode non nécromantique, Demnvath continua à s’entraîner sans relâche au maniement de la magie, notamment de l'école de destruction, dans laquelle il devint talentueux et innovant.
Demnvath s'entraînait également à l'escrime auprès d'un maître d'arme de Tel Uvaris, et même le port des armures intermédiaires et lourdes ne le dérangeait plus lorsqu'il atteint l'âge de trente ans. Il savait que s'il ne voulait pas s'infliger ses séances de torture trop régulièrement, il aurait à savoir se servir d'une arme physique, et bien.
Demnvath ouvrit doucement les yeux. A quelques centimètres de lui se trouvait un gros livre entrouvert, sur l'une des pages duquel il put lire en belle graphie daedrique : Yoo-vehseh. Se relevant péniblement, s'appuyant sur son épée qu'il avait au côté, il ramassa l'ouvrage ancien. S'époussetant de la poussière qui lui recouvrait le corps, il examina le tome relié de cuir. Il s'agissait d'un vieux registre de compte, partiellement attaqué par l'âge, et dont les pages semblaient prêtes à s'évaporer. Les tournant délicatement, le mage compris que ce registre datait de l'époque de Resdayn, le temps où ses ancêtres étaient encore des chimers. On y lisait que tel Uvaris avait acheté telle quantité de gemmes à une autre tour, qu'une famille Drès avait acheté du musc d'insecte à telle date. Rien de tout cela n’intéressait Demnvath. Il finit par retomber sur ce qu'il cherchait tant.
Yoo-vehseh : trente cœurs de daedras contre deux esclaves.
Plus loin, il pu lire :
Yoo-vehseh : deux litres de sang de daedra contre cinquante litre de shein.
Plusieurs autres traces de ce commerce daedrique suivaient, et se poursuivaient jusqu'à la fi du tome délabré. Ainsi, Yoo-vehseh était le néonymique d'un daedra qui avait commercé avec sa famille à l'époque de Resdayn. Mais le fait que le néonymique soit connu ne pouvait signifier qu'une seule chose : ce daedra était à la merci des Uvaris. En le prononçant, un mage pouvait bannir ce daedra et le renvoyer vers l'Oblivion. Pourquoi alors lui fournir des quantités astronomiques d'alcool, d'esclaves, et d'autres denrées apparemment introuvables en Oblivion ?
Demnvath referma délicatement le registre et se dirigea vers la porte en bois de la pièce, emportant le précieux document avec lui.
Dernière édition par Demnvath Uvaris le Ven 28 Fév - 2:13, édité 5 fois